Description physique :
« Looks of a hero »▬when the war of the beasts brings about the world's end
the goddess descends from the sky
wings of light and dark spread afar
she guides us to bliss
her gift everlasting
infinite in mystery is the gift of the goddess
we seek it thus and take to the sky
ripples form on the water's surface
the wandering soul knows no rest
Aksel, c'est un sourire bienveillant. Le genre de sourire qui réchauffe le coeur, qui réconforte. C'est ce qu'il essaie de faire, chaque fois qu'il sourit. Jamais il ne le fait pour lui même. Il offre son sourire à tous ceux qui en auraient besoin, sans exception et sans équivoque.
Il a une bonne carrure, des épaules droites et une posture très droite. Malgré tout, il est relativement mince, avec son mètre quatre-vingt-sept pour soixante-quinze kilogrammes. C'est un tronc robuste bien planté sur de longues jambes et flanqué de bons bras, le tout enveloppé de muscles bien dessinés. C'est la vie d'aventurier qui fait ça.
Ses traits sont très droits, typiquement européens, voire scandinaves. Ses yeux, d'un vert profond, et malgré qu'il s'efforce d'y insuffler toute la douceur et la gentillesse dans son coeur, dégagent néanmoins une certaine tristesse pour ceux qui savent la voir. Il a peu de contrôle, pourtant, sur ce que son regard exprime, la plupart du temps. Ses yeux seront toujours plus expressifs de sa douleur que ce qu'il voudrait.
Ses lèvres, souvent étirées en ce sourire bienveillant qu'il souhaite toujours montrer, sont minces, et son menton pointu encadré d'une mâchoire très carrée. Ses mèches blondes jonchent souvent son front, allant même jusqu'à cacher un de ses yeux lorsqu'il ne prend pas le temps de les repousser. Ses cheveux, assez longs, cascadent le long de ses épaules jusqu'au milieu de son dos.
Il n'est un mystère pour personne qu'Aksel est beau, avec des traits typiquement masculin et une mâchoire bien découpée, ses yeux d'un vert profond complétant avec une touche d'inhabituel le portrait typique du prince charmant, le blond aux yeux bleus. C'est qu'il n'est pas un prince, quoi qu'on pourrait le qualifier de charmant.
Malgré tout il reste qu'il est typiquement moyen, que ce soit de carrure ou de visage. Rien qui ne sort de l'ordinaire, bien qu'il soit franchement beau il n'est pas non plus tout droit sorti d'un livre d'histoires.
Complétant un portrait d'aventurier, ses grandes mains devenues calleuses en essayant de réparer les coeurs brisés, et ses épaules larges pour transporter le monde.
Description du caractère :
« Here to stay. »there is no hate, only joy
for you are beloved by the goddess
hero of the dawn
healer of worlds
dreams of the morrow hath the shattered soul
pride is lost
wings striped away
the end is nigh
my friend, do you fly away now
to a world that abhors you and i
all that awaits you is a somber morrow
no matter where the winds may blow
my friend, your desire
is the bringer of life, the gift of the goddess
even if the morrow is barren of promises
nothing shall forestall my return
Aksel veut sauver le monde. Rien de plus, rien de moins. Depuis son plus jeune âge, il veut un monde ou personne ne souffre, ou tout le monde est heureux. Un monde sans pauvreté, sans mort, sans douleur. Il ferait n'importe quoi pour ça. Pour ne plus jamais avoir à essuyer le visage trempé de larmes d'un orphelin qui sanglote, pour ne plus jamais voir une veuve s'écrouler en voyant son mari revenir de la guerre dans un cercueil. Le coeur d'Aksel se tord et saigne pour chaque homme qui souffre en ce monde.
Trop de compassion, trop d'empathie, peut-être. Ce n'est certainement pas sain pour lui. Mais ça le motive. Cette douleur, son coeur qui donne écho aux cris de chaque autre. Il ne veut pas un monde sans souffrance pour que lui même arrête de souffrir, pourtant. Il serait prêt à souffrir des milliers de douleurs pour l'éternité pour son utopie. Il serait prêt à prendre tout sur ses épaules, à devoir ressentir la souffrance de chaque être sur cette terre pour qu'ils n'aient pas à le faire.
Il croit réellement que c'est possible. C'est qu'il est naïf, peut-être, ou qu'il a besoin de ce but pour continuer. Qu'il se convainc lui-même que sa cause est atteignable, parce qu'il ne pourrait supporter de vivre dans ce monde si ce n'était pas le cas. C'est sa raison d'exister, son destin, son but. Il veut tarir toutes les larmes sauf celles de joie. Parce qu'il croit profondément que le monde ne peut avoir été créé injuste. Qu'il l'est devenu, parce que l'homme est un être tragique qui ne cesse d'être séduit par ses plus grands défauts.
Aksel sera celui qui rendra le monde juste et bon. Il sera celui qui effacera des milliers d'années de péchés. C'est sa responsabilité, il en est convaincu, il le sait. Aksel aime son prochain plus que tout au monde. Il ne laissera jamais une âme en peine s'il peut y faire quelque chose, et il y fera quelque chose. L'impossible n'est rien pour lui mais une illusion que l'homme se créé quand il n'a pas assez de courage.
Mais il ne méprise pas ceux qui n'ont pas assez de courage. Il leur donnera du sien, les aidera à se lever et à faire face à l'adversité, à leur peur. Il partagera tout ce qu'il a à partager, donnera un morceau de lui même à tous ceux qui en ont besoin. Peu importe s'il n'en devient qu'une coquille vide: il sauvera le monde, un point c'est tout.
Aksel est un choeur de violons qui inspire même le plus insensible. Personne ne peut rester de marbre face à sa détermination, qu'ils pensent qu'elle est admirable ou stupide. Il soulève les foules, qu'ils soient d'accord avec lui ou non. Il n'est pas un leader, il ne conduira jamais des armées, et il ne travaillera même pas en groupe si cela risque de mettre son groupe en danger.
Il est les vagues qui s'écrasent contre les récifs, sans relâche. Même s'il ne semble pas faire de différence, il s'écrase, encore et encore, fonce, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne puisse physiquement plus le faire. Rien ne l'arrête, rien ne peut le convaincre qu'il a tort, que l'homme n'est pas seulement la victime de ses propres défauts. Il croit, il sait que tout le monde est bon, au fond, et que ceux qui ne le semblent pas ont simplement peur, ou souffrent.
Mais Aksel souffre, lui aussi. Il souffre de ne pas réussir à sauver le monde. Il souffre de savoir que les autres le font aussi, il se sent responsable de ne pas avoir déjà sauvé le monde. Il culpabilise, constamment, de ne pas pouvoir faire plus. Il devrait pouvoir faire plus, devrait pouvoir dépasser ses limites, ses limites humaines pour aider les autres. Il devrait pouvoir protéger tout le monde, sauver chaque homme sur cette terre. Il devrait, mais il ne peut pas, il n'y arrive pas, même s'il essaie.
Aksel est un être profondément tragique. Un homme avec un but inatteignable, et un coeur qui pleure pour tous les autres. Mais si tout le monde était comme lui... Alors, peut-être, aurait-il un monde sans souffrance.
« Even if the morrow is barren of promises
nothing shall forestall my return »my friend, the fates are cruel
there are no dreams, no honour remains
the arrow has left the bow of the goddess
my soul, corrupted by vengeance
hath endured torment
to find the end of the journey in my own salvation
and your eternal slumber
legend shall speak of sacrifice at world's end
the wind sails over the water's surface
quietly, but surely
even if the morrow is barren of promises
nothing shall forestall my return
to become the dew that quenches the land
to spare the sands, the seas, the skies
i offer thee
this silent sacrifice▬
Aksel ne se souvient pas de ses parents. Seul un vague souvenir, une vague sensation de connaître l'odeur des cheveux de sa mère lui reste d'eux. C'est en tant que nourisson qu'il a été déposé sur le porche d'un église d'Ashenwall avec une lettre détaillant son nom et son âge, sans qu'il n'y soit rien mentionné de ses géniteurs.
La lettre lui a été remise, lorsqu'il fut plus vieux, et il la garde toujours dans une poche de son manteau, simplement parce qu'il ne voudrait pas s'en séparer. C'est le seul lien qu'il garde de ses origines, et bien que de ne pas les connaître ne lui a jamais été très douloureux, il ne voudrait pas non plus entièrement les renier.
C'est donc dans cette église d'Ashenwall qu'Aksel a grandit, orphelin, mais sans jamais manquer de rien. On s'occupait bien de lui, et bien qu'il n'eut jamais de cet amour distinctif d'un parent, il ne s'en tira pas plus mal et les hommes et femmes d'église lui donnèrent l'affection dont il avait besoin.
La première manifestation de la nature même d'Aksel se passa lorsqu'il était très jeune. C'est en revenant en pleurant à l'église qu'un homme alla le questionner sur la raison de sa tristesse. Sans battre d'un cil et sans jamais voir les larmes tachant ses joues s'arrêter, le garçonnet expliqua simplement qu'il avait vu un autre garçon trébucher et se faire mal. Dès que les sanglots avaient commencé à secouer l'autre, Aksel avait ressenti une telle tristesse qu'il n'avait pas pu s'empêcher de pleurer de concert.
C'était une démonstration d'empathie très peu caractéristique des enfants, et c'est à ce moment que l'homme d'église songea avec une pointe de regret qu'Aksel vivrait toute sa vie à la recherche d'un but inatteignable.
Les années passèrent, se suivant et se ressemblant. Plus il grandissait, et plus la capacité d'Aksel à aider les autres le faisait avec lui, et donc plus il passait de temps loin de l'église pour faire ce qu'il pouvait. Déjà, il voyait dans le monde une injustice qui ne devait pas y être, et dans le coeur de même le plus fourbe cette pointe de bonté qui caractérise la race humaine.
Un jour, on vint déposer à l'église un jeune garçon un peu plus vieux qu'Aksel. Ses apparences et ses habits nobles ne firent pas broncher le jeune garçon, qui alla se présenter avec ce sourire chaleureux qu'il offrait souvent.
Les garçons devinrent très vite amis, et de leur blondeur commune et de cette amitié qui les rendait inséparable naquît le surnom des 'Jumeaux' qui continua de les désigner pendant plusieurs années. Mais malgré le fait qu'ils n'étaient jamais bien loin l'un de l'autre, les deux jeunes blonds étaient toujours très occupés.
Aksel ne se laissait d'offrir ses services à tous ceux qui en avaient besoin, tandis que Samaël occupait son temps à la construction de son entreprise. Néanmoins les deux garçons participaient également dans les activités de l'autre, et c'est ainsi qu'il continuèrent de grandir.
Mais avec l'âge vient toujours plus de responsabilités, et ainsi les jumeaux ne se rencontrèrent que de moins en moins souvent. Malgré cela leur amitié en resta d'autant plus forte, et bien que leur retrouvailles se firent de plus en plus éparses, elles étaient toujours aussi chaleureuses, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.
C'est lorsqu'il atteint l'âge de seize ans seulement qu'Aksel s'acheta son épée et partit à l'aventure, traversant le monde et semant la bienveillance partout sur son passage. Il ne pouvait pas rester dans Ashenwall en sachant que le reste du monde souffrait et qu'il pouvait y faire quelque chose.
C'est donc en parcourant le monde qu'Aksel passa ses années, s'efforcant de guérir les coeurs brisés.
Le Grand Cataclysme s'abattit sur le monde du jour au lendemain. C'est sans perdre une minute qu'Aksel commença à se donner corps et âme pour reconstruire ce qui avait été détruit. Il ne voyait pas en cet évenement une manifestation du destin, ou un acte de la Déesse. À vrai dire il ne pensait pas à ce genre de question. Il ne vit pas le Grand Cataclysme comme une punition, ni comme une nouvelle opportunité pour reconstruire le monde: il ne vit là que tellement plus d'âmes à sauver, et plus de souffrance à effacer.
Néanmoins, alors qu'un dragon s'acharnait sur le monde, il fit lentement son chemin vers Ashenwall, ville de son enfance, pour n'y trouver que cendres. C'est devant les débris de l'église où on lui avait tout donné qu'il prêta serment, à nouveau, de tout faire pour sauver le monde. Pour effacer la souffrance de tous.
C'est donc avec une nouvelle ardeur qu'Aksel s'acharne à corriger ce que les péchés des hommes ont taché. Il recherche également à retrouver Samaël, afin de s'assurer que lui et sa petite fille sont en sécurité, et le dernier vestige d'une enfance qui n'existe désormais plus que dans leur mémoire.
Accueil 
