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 Le pire diable chasse le moindre

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Merry Palend

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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 12 Oct - 9:38

"Oh non" pensa l'archère lorsque l'homme du sergent lui enleva son bandage de fortune. La plaie était horrible et le sang coagulé comme elle l'avait imaginée serait un frein à la guérison.
Elle ne vit pas ce que l'homme lui faisait tout ce qu'elle savait c'est que ses yeux refusaient de regarder, son imagination marchant très bien, tout autant que ces sens qui lui indiquait malgré une bonne dose d'alcool pour désinfecter, que le carreau était en train d'être retiré. Lorsque ce fut fait, elle eu une drôle d'impression. Celle d'être libre, et en même temps d'avoir un trou béant dans l'épaule comme si elle n'était plus.

La douleur avait été elle que ses oreilles c'étaient mise à siffle de la même manière qu'il y a quinze ans lorsque les boulets de trébuchets ravageaient les maisons et les pavés de Beau-château. Elle ne regardait toujours pas mais sentait le sang ruisseler sur son bras. Une main rapide et vigoureuse l'essuyer avant de sentir la pointe auguisée d'une aiguille. L'homme était agile mais il faisait ça avec la douceur d'un soldat... Ce ne fut pas long, mais douloureux. Elle resta assise dix minutes de plus en remerciant l'homme et en s'habituant à bouger douuuucement son bras.

Lorsqu'ils sortirent, un repas avait été préparé à l'aide de petits lapins capturés au préalable. ça ou autre chose, la femme pouvait avaler n'importe quoi. Elle était pâle.

Le repas fut appréciable et une brève conversation avec le sergent vint l'agrémenter. Ce dernier prit rapidement la décision de lever le bivouac. Merry voulait aider mais chaque homme savait quoi faire et lorsqu'ellle tenta de soulever quelque chose tenable à deux mains, son épaule le lui refusa sous peine de voir craquer les sutures.

Elle se retrouva ainsi dans la charrette de tête en compagnie de Guéric et le sergent avec quelques hommes. Aulin et les autres étant dans la deuxième. Rien de notable dans le voyage. Quelques échanges avec Guéric vinrent distraire la blonde. Un arrêt discret mais perceptible fit tourner la tête de Merry. Une caravane couverte, agrémentée même d'un petit habitat était sur le bas côté du chemin à moitié posée, moitié échouée. Le sergent et Guéric allèrent voir.

Après avoir à moitié détruit sa porte, un homme de petite taille et... repoussant, même de loin sortit du chariot. Merry n'entendait pas ce qu'ils disaient à cette distance mais elle ne se voyait pas aller voir de plus près. Elle ne serait d'aucunes utilité.

Guéric perdit patience avant son compagnon. Il n'était pas à l'aise en charrette et à demi malade il n'avait pas envie d'entendre encore plus de sornettes de la sorte.
Il attrapa le petit homme par le col et le souleva malgré son poids d'un demi-mètre.

-" On s'en fou ! Ferme là un peu et montre nous tes marchandises, tu es bien marchand n'est ce pas ? Et par pitié, tais toi ou je t'arrache la langue de vipère que tu m'as l'air d'avoir !"


.... un, deux, trois, quatre... Il s'arrête, il renifle, il les sent. Plusieurs heures déjà... Des animaux, du bois, des traces, des humains... Il reprend sa route, il sait que les autres sont déjà plus en avant. Son instinct le pousse toujours plus en avant. Soudain ils apparaissent. Devant lui. Pleins d'humains, un petit gros aussi. Des chevaux... Il a envie d'attaquer mais aucuns signal n'est donné. Il sait qu'il est faible, c'est pas à lui de décider, c'est à l'alpha. Mais il a tellement envie d'attaquer... Il se ferait tuer dans ce cas ! Par eux ou l'alpha. Sa faim gronde tant... 
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMer 14 Oct - 10:34

Avant même qu'Aerdris eut le temps d'agir, ou de même de réagir Guéric surpris tout le monde en attrapant vigoureusement le marchand obèse qui semblait s'amuser à raconter son baratin. En voyant le visage devenir blanc comme un linge, l'impérial ne put s'empêcher de sourire à nouveau, le décidant à laisser Guéric prendre les commandes momentanées de la discussion.

Aerdris avait bonne espoir que l'homme plutôt costaud aurait la colère suffisante pour apeurer le marchand qui n'en menait pas large. Et la suite ne fut pas pour déplaire au soldat. En effet le marchand se fit dessus, mais littéralement, et Guéric dégouté par l'odeur que dégageait son prisonnier le lâcha pour reculer avec un grognement de dégoût.

S'écrasant dans ses propres déjections, le marchand se mit à pleurer et se retrouva rapidement en position fœtale. Il était évident que toutes ses aventures avaient eu raison de la santé mentale du gros homme, il allait être autrement plus difficile à faire parler désormais. Mais cela avait aussi pour effet qu'il serait aussi difficile à localiser les esclaves survivants, s'il y en avait, le marchand pouvait tout autant être en chemin pour en acheter.

Soudain un grognement résonna plus loin, directement depuis une série de buissons camouflant totalement la visibilité qu'auraient pu avoir les membres du groupe. Peu rassuré, en effet les cris étaient bien trop forts qu'ils proviennent d'un animal inoffensif pour l'homme, Aerdris fit signe à la caravane de se rapprocher. Puis se tourna vers Guéric.

"Je sais que le marchand sent particulièrement fort, mais j'ai besoin de ton aide, et vite. Attrapes le et amène le vers ces buissons, dépose le proche mais te mettre en danger. Je reste à tes côtés."

Guéric semblait partagé entre obéir et courir à toute vitesse vers la caravane, en effet à chaque fois que les grognements résonnaient l'homme se figeait, la peur prenant le dessus. Même s'il ne le jugeait pas pour cela, l'impérial était malgré tout passablement énervé, il fallait agir et le plus vite possible si la troupe voulait survivre.

"Guéric, je passe devant je compte sur toi pour assurer mes arrières."

Les propos d'Aerdris agirent comme un coup de fouet et Guéric commença à reprendre courage. Attrapant le lourd marchand par la jambe, le quarantenaire faisait glisser l'homme sur le sol avec une fausse impression de facilité. En vérité l'homme avait toutes les peines du monde à tenir le rythme et sa respiration lourde le trahissait.

Heureusement il n'y avait pas beaucoup de distance à parcourir, et le duo arriva là ils le désiraient sans rencontrer de soucis. Il en fut autrement dès lors qu'ils lâchèrent le pathétique marchand là ou Aerdris avait décidé de le laisser. Alors même qu’ils déposaient l'homme, un loup jaillit de la foret, rapidement suivit de cinq autres individus.

Dégainant rapidement son katana, l'impérial maudit la malchance qui semblait vouloir se mêler au voyage et recula lentement sans quitter des yeux le plus gros loup de la meute, qui devait être le mâle alpha. De son côté Guéric lâcha un petit cri de terreur et se mit à trembler de tous ses membres. Il était évident que l'homme pouvait craquer à n'importe quel moment.

Tout le reste s’enchaina à une vitesse qui ne laissa nulle place à la réflexion, seuls les réflexes et l'art martial joua alors. En effet Guéric suivit précisément les réflexions d'Aerdris et craqua nerveusement. Alors qu'il se mettait à courir vers la caravane, un loup plus maigre que les autres s'élança comme une flèche pour rattraper le fuyard, délaissant complètement le marchand qui pleurnichait toujours plus. Aerdris ne pensa plus à rien d'autre qu'à vaincre le maximum d'ennemis, plongea vers le loup, et frappa avec la vivacité du serpent la patte arrière droite du canidé.

Le coup sectionna proprement, et douloureusement, la patte de la bête qui s'effondra comme une masse dès qu'il voulut prendre appuis dessus. Hurlant de douleur, le loup oublia complètement ce qui se passait autour de lui et tenta de ramper pour retourner vers la forêt. Aerdris quant à lui atterrit sur le sol, à la merci des autres loups. Ce qui n'échappa aucunement aux prédateurs affamés. Un énorme loup brun bondit vers le soldat au sol, qui crut voir ses dernière heures arriver.

Heureusement pour lui, une flèche vint frapper la bête droit dans sa patte avant, faisant vaciller le monstre suffisamment longtemps pour que le soldat puisse se préparer à la charge. Avec une haine viscérale, le loup surmonta la douleur et bondit à nouveau vers sa proie. Préparé au combat, Aerdris leva au dernier moment son katana en le tenant droit vers la gueule béante du chasseur. Incapable d'arrêter sa charge, le loup vint s'empaler directement sur la lame jusqu'à la garde, non sans déboiter l'épaule de son propriétaire.

Lâchant un beuglement de douleur, lors son épaule craqua dangereusement, puis lors le loup s'effondra directement sur lui, Aerdris menaçait de perdre connaissance alors que deux loups supplémentaires s'approchaient de lui. La situation devenait réellement mortelle.
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Merry Palend

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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 19 Oct - 4:43

Tout partait en l'air visiblement avec Guéric, cela fit sourire la jeune femme. Même d'ici le marchand était répugnant. Merry restait concentrée sur la situation des plus drôle quand un bruit mit tout le monde d'accord. Le temps s'arrêta et tous comprirent au même instant, que des loups étaient sur eux. L'archère fut prise d'incompréhension, ils étaient trois, non cinq, elle vit les deux derniers après coup. C'était... ce n'était pas normal ! Ils étaient probablement affamés pour oser s'attaquer à un tel troupeau de voyageurs. Par réflexe la jeune femme passa son bras derrière elle. Erreur. Elle se fit atrocement mal en étant droitière, elle leva son bras blessé. Ensuite, son arc n'était pas là ou il devait être, son arc avait brûlé comme ses flèches mais ce n'était pas encore inscrit dans sa mémoire, dans ses réflexes.

Un loup fut blessé et un autre réussi à plaquer le sergent au sol. Tout partait mal mais les hommes du sergent étaient réactifs, tous pied à terre prêt au combat ou déjà en train de tournoyer avec les bêtes sauvages. Des grognements retentissaient de part et d'autres de la route symbolisant la rage des loups et les tentatives d'intimidation des guerriers. "Merde" pensa elle, les loups voulaient juste manger, et nous nous mettions en position de batailles comme si ils allaient lancer un assaut frontal. Aerdris étaient en sale posture, et un seul cadavre les nourriraient, ils allaient chercher à le trainer dans le bois mort ou vif.

Guéric trainait le gros homme péniblement. La sueur du stress et de l'effort s'empara de lui. Rapidement il tenta un regard en arrière, rien. Si.. Aerdris ! Au sol ! Qu'en avait il à foutre de ce gros porc puant de marchand ! Il le lâcha sans réfléchir et toujours sans réfléchir, il s’enivra d'une témérité suicidaire en courant vers les loups approchants l'impérial tout en hurlant.

-

Le loup essaya de mordre le visage du sergent incessamment tandis que la vie le quittait le sabre a travers le ventre et se laissant aller de tout son poids sur le corps de l'humain.
L'omega couinait péniblement en sautillant ridiculement à l'écart de la mêlée principale, la rage au coeur mêlée à l'envie de chair et de sang. Sa vie était finie, il devait mourir quand bien même il servirait de repas à sa meute si ils ne tuaient pas l'homme.

Les deux loups approchant l'humain décrivirent un arc de cercles majestueux pour esquiver l'arrivée au corps à corps de deux autres humains beuglant toujours plus fort.
Le dernier loup lui, étaient passé entre tout ce beau monde et se rua sur un cheval en lui sautant au coup. La bête ne mourut pas sur le coup mais la panique l'emporta elle et le chariot suivant. Il se cabra et tomba. La Charrette se renversa en laissant échapper tout son contenu et ses occupant. Celend tomba non loin de Merry qui cogna lourdement le sol. L'archer impérial fut lui aussi désarçonné sur son propre véhicule.
Le cheval galopait dans le vide en tentant de se relever malgré ses attaches. La charrette au sol le bloquant définitivement.
C'était le chaos total, hennissements, hurlements, provocations.

Le loup fauteur de troubles fut abattus d'une flèche miraculeusement tirée droit dans son crâne par l'homme en armure.

Guéric se jeta sur le loup le plus proche d'Aerdris. La bête planta ses croc dans l'épaule du géant qui abattit ses poings sur le crâne de la bête. Sonnée celle ci chercha à se débattre mais l'homme animé de rage se laissa tomber sur elle à présent sur le dos. Il frappa de toute ses forces à maintes reprise dans la gueule du loup. Il s'écorcha rapidement les mains et les bras sur les crocs de la bête tout en brisant une de ses canines. Il tua le loup avec sa propre dent qu'il utilisa pour le poignarder à plusieurs reprise. Au même moment le deuxième assaillant fuyaient le surnombre d'adversaire en compagnie de l'omega boiteux.

Un vrai champ de bataille s'offrait aux survivants.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 19 Oct - 11:56

Tout se passa si vite alors qu'Aerdris n'eut guère le temps de s'attarder sur le destin de ses amis, Hormis le plus proche, et le plus surprenant. Alors même que Guéric avait semblé perdre tout courage face aux gueules béantes et affamées des loups géants, le géant était de retour complètement enragé. Ainsi contrôlé par sa rage, Guéric se jeta sans aucune peur vers un loup qui avait décidé de faire de la tête du serpent blanc son repas.

Complètement paralysé, à la fois par le poids de la bête qui était affalée sur lui, et par la douleur difficilement supportable de son épaule, Aerdris ne put rien faire pour soutenir son allié berserker qui reçut pour punition pour sa folie, une vicieuse morsure. Qui n'eut toutefois d'autres réponses qu'une série de coups de poings qui sonnèrent le loup.

Mais complètement enragé, Guéric n'avait aucun égard pour son ennemi, qu'il puisse encore se battre ou non. Le géant continuait sa curée et massacra l'animal à coups de poings ... et de dents. Même complètement sous le contrôle de sa douleur, le serpent blanc se retrouva complètement hypnotisé par la scène surréaliste qui se déroulait devant lui. Une profonde admiration pour le côté sauvage de l'homme naquit alors, mais fut oublié quasiment sur le champ alors que la douleur reprenait le dessus.

Soudain une main douce et chaleureuse attrapa la tête du soldat à la chevelure d'argent, qui se laissa aller. Il aperçut alors la chevelure rousse de Celend, qui avait entrepris de vérifier ses blessures, alors que deux soldats, dont le sergent ne parvenait à apercevoir leurs visages, attrapaient le cadavre du loup pour dégager leur supérieur. Un autre visage familier apparut alors à son tour, Léoclide cherchait des blessures chez son supérieur.

"Je n'ai aucunes morsures. Par contre mon bras s'est démis." Parvint à lâcher Aerdris alors que la douleur menaçait de le faire perdre connaissance. Heureusement les deux compagnons avaient compris les paroles de leur supérieur et s'occupèrent immédiatement de la blessure.

Celend attrapa l'épaule du serpent blanc, tandis que Léoclide attrapait la main et tira d'un coup sec pour remettre l'épaule en place. Submergé complètement par la douleur, l'impérial parvint à retenir un cri par un contrôle extrême de son esprit, qui ne se révéla toutefois pas suffisant pour contenir le soulagement qui s'ensuivit, un long soupir.

"Dans quelle situation on se trouve ?" Les yeux fermés et le visage dépourvu du moindre sourire, Aerdris semblait extrêmement sérieux. Ce fut Celend qui répondit la première.

"On a perdu un cheval, et dans sa mort, la charrette qu'il tirait a vu son essieu se briser. Le deuxième cheval a tenté de fuir mais Alvas est encore dessus, il devrait parvenir à calmer la bête et revenir sous peu."

La situation n'était pas totalement mauvaise, mais la perte d'un cheval était très dommageable. Certains allaient devoir marcher, un seul cheval ne pouvait tirer autant de gens. Réfléchissant à la situation, tout en se relevant, avec l'aide de Léoclide, Aerdris sentait que le voyage allait devenir tout à coup nettement moins agréable.

"Nous ne pouvons rester ici, le sang et la mort va attirer d'autres prédateurs." Un coup d'oeil suffit pour connaître l'identité du deuxième soldat accompagnant Loéclide, Edéus, un épéiste talentueux et très rigoureux. "Edéus et toi celend vous vous occupez de rassembler nos affaires qui se trouvaient dans la charrette détruite. Nous partagerons ensuite le poids entre nous tous pour reprendre la marche au plus vite.

Alvas saura quoi faire, il nous rattrapera rapidement, nous définirons le reste lorsqu'ils seront là. Quant à toi Léoclide, va t'occuper de Guéric, il a une vilaine morsure qui doit être suturée rapidement."


Une fois assuré que ces ordres avait été bien reçus, le serpent blanc se dirigea vers le gros marchand qui avait eu la chance inouïe de ne recevoir aucun coup dans la bataille, chose qui énervait encore plus Aerdris. Une fois arrivé juste à porté du pleurnichard, l'impérial posa son pied sur l'épaule du marchand et planta sa lame dans sa nuque, le tuant sur le champ.

Satisfait, le soldat ne regarda pas plus la dépouille de la vermine esclavagiste et gagna la position de Guéric, qui recevait les premiers soins de Léoclide. Juste à côté, observant avec inquiétude l'état de son ami, et amant, la dénommée Merry ne semblait pas avoir souffert du combat, mais plus de la cascade de la charrette. Ce qui la trahissait était les touffes d'herbes et les tâches de boue qui étaient visibles un peu partout sur sa tenue.

Une fois à portée, Aerdris posa une main sur l'épaule, non blessée de la jeune femme.

"C'était une bataille inutile, mais au moins toute l'équipe est assortie désormais. Nous ressemblons plus à un hôpital mobile qu'à une fière troupe de guerriers, j'espère donc que la suite du chemin sera nettement plus calme.

Perdre quelqu'un de votre groupe serait d'une absurdité sans nom, vous n'êtes pas responsables des torts causés par le noble impérial. Si vous décidiez de renoncer au voyage pour regagner la sécurité du village nous comprendrions. Toutefois ma proposition d'alliance reste la même, aussi j'espère que vous décidez de continuer à nous suivre."


Ôtant sa main de l'épaule de Merry, l'impérial laissa le trio reprendre ses occupations et gagna la position de la charrette retournée, et entreprit d'aider ses deux alliés à ramasser les affaires de la troupe. Le tout ne dura guère de temps et la troupe se retrouva rapidement pour se partager les équipements et sacs. Il fallut refuser à Guéric de porter plus que tous les autres, et surtout à l'aide de son épaule blessée.

Une fois équipée, la troupe reprit sa marche mais il ne fallut pas plus de temps pour que le bruit d'un cheval tirant une charrette parvienne aux oreilles de la troupe éreintée. Les six autres membres de la troupe étaient tous présents, ce qui rassura Aerdris.

"Les blessés sont les seuls qui auront une place permanente dans la charrette. Les premiers à prendre place dans la charrette, Léoclide, tu t'occupes des blessures, Edéus et Celend vous conduisez le véhicule. Le reste on marche. On changera dans deux heures. En avant."

Et la troupe lança son avancée, la nuit tomberait dans un peu moins de quatre heures ce qui laissait le temps d'avancer correctement.
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Merry Palend

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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyVen 30 Oct - 3:58

Le dénouement du combat été rapidement arrivé. Se relevant sans grande peine, juste un peu choquée par la douleur que la chute avait révéillée dans son épaule fraîchement recousue et encore bien sensible, Merry aperçue Guéric avec le sergent et... Léoclide commençait elle à reconnaitre, qui s'occupait de lui. du sang parcourait son épaule et son torse.
Elle ne s’embarrassa pas de plus d'inquiétudes. Il était fort et ce n'était que griffures et morsures, il serait juste un peu plus moche après ça ricana elle, seule.

Un des chevaux était mort. Pauvre bête. Alvas était semble il parti sur le dos du second. Il reviendrait d'ici un quart d'heure vingt minutes tout au plus. Tout dépendait de la peur du cheval et de sa vitesse de galop. L'archer avait été réactif sur l'instant.

Prenant conscience de son état, la jeune femme se dépoussiéra grossièrement et s'ébouriffa les cheveux avant de tenter de leurs redonner une forme correcte. Elle se sentait vexée de n'avoir rien pu faire durant l'affrontement.

Au même moment Aulin alla rejoindre Léoclide pour voir si ce dernier avait besoin d'aide, il lui exprima quelques unes de ses connaissances en médecines mais le soldat le repoussa gentillement. Il aida plutôt les autres à rassembler les affaires qui s'étaient éparpillées avec la chute de la charrette.

Un bref sursaut parcouru le corps de la jeune femme lorsque la main du sergent se posa sur son épaule. C'était la première fois qu'ils avaient un contact physique. Cela la détendit. Oui le combat été inutile, ça dépendait du point de vu. Il n'était pas esquivable, donc nécessaire à notre survie.

-" Merci Aerdris, mais je pense que nous avons intérêt à vous suivre pour l'instant. Aulin n'est pas un guerrier, Guéric est blessé, et je n'ai plus d'armes, en plus d'être blessée. Sur la route, seules nous serions des proies faciles. Je vois le problème sous un autre angle. Si jamais l'un de vos hommes était mort pour sauver l'un d'entre nous, je ne l'aurais supporté."

Sur ces mots, l'archère se rappela qu'elle venait de rappeler sans aucuns doutes la mort d'un des soldats du sergent... dans la grange.
Alvas revint et le sergent laissa la jeune femme seule.

Les blessés montaient à bord suivant les ordres de l'impérial et les autres se mirent en marche. Merry vint trouver Guéric une fois que celui ci fut recousue et descendu.
Elle lui caressa doucement le bras en lui lançant un jolie sourire.

-" Je t'ai entendue crier depuis ma planque de lâche mon gros. Tu as les nerfs ahah ." harangua la jeune femme.

-" Je sais pas ce qu'il m'a prit. Je me suis vu écraser ce loup dans mon esprit et mon corps se devait de le faire. Je sais pas si tu comprends. ça faisait longtemps que je ne m'était pas sentis comme ça. Et toi, ça va ton bras ? "

"- Pitié ouiii ça va. Ce n'est rien. Tu apprécies l'impérial non ? Je le sens, ne me dit pas le contraire."

-" Biensûr ! Pas toi ? "

-" ...Je l'aime bien. "

-" C'est pas étonnant, il est différent des gens que l'on croise à l'accoutumée et ça te plaît. Je le sais. C'était comment avec l'autre brindille d'archer la nuit passée ? "

Merry fut désespérée sur l'instant.

-" Guéric... vraiment ! Tu... ça te gêne !?"

L'homme s'arrêta un instant, La femme l'imitant.

-" Évidemment ! Tu ... mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que l'archère le coupa.

-" Non rien ne dit rien ! Tu n'as rien à dire. Je ne suis pas ta femme, ni ton.. ton.. ni ton amour. Je suis ton amie, ton amante si tu veux. Mais ça s'arrête là."

Sur ce, elle ne voulait pas qu'il pose d'autres questions de ce genre et elle pressa le pas. Le laissant en arrière. Elle rejoignit la caravane et se plaça derrière le sergent à une distance respectable. la discussion, courte mais chiante l'avait énervée. En fait elle redoutait qu'une telle discussion arrive un jour.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyVen 30 Oct - 14:12

Hormis une dispute, qu’Aerdris n’avait captée qu’en partie, et involontairement, entre Merry et Guéric, le voyage fut de tout repos et la troupe atteignit rapidement le fort impérial ou se trouvait la cible, et instigateur de toute l’affaire, le ser Fleurian. Une fois que le serpent blanc fut sûr qu’ils allaient atteindre l’emplacement avant la nuit, il décida qu’une halte s’imposait. En effet il aurait été suicidaire que de se lancer dans un campement après tant d’aventures, de marche et avec plusieurs blessés.

« Bien, nous camperons ici ce soir et demain matin nous gagnerons le fort pour accomplir notre tâche. Alvas, Loéclide et Edéus vous montez le campement. Homéric et Avéri, vous vous occupez de la nourriture, pas de feu alors un repas simple. »

Une fois assuré de voir les soldats accomplir avec la rigueur habituelle, Aerdris fit signe à ceux qui n’avaient aucunes tâches de se regrouper autour de lui.

« Bien Myrta et Aulin, vous vous occupez du cheval » La bergère et le jeune homme ne se plaignirent nullement, même si l’homme jeta un coup d’œil à Merry pour avoir son approbation. Le duo s’en alla prestement pour réaliser leur tâche.

« Guéric, tu te reposes » Levant une main pour prévenir toute plainte, le serpent blanc se fit plus sec. « Non tu ne dis rien, je te veux en pleine forme demain. Dès que Léoclide a accompli sa part de travail tu vas le voir pour qu’il refasse les pansements. »

L’homme bougonna et chercha du renfort chez sa compagne, mais la dispute du matin semblait avoir laissé des traces entre eux, aussi la jeune femme ne sembla pas avoir le désir de se mêler à la discussion. S’en allant, tout en râlant, Guéric semblait plus abattu par la froideur de sa compagne que l’ordre concernant son repos. Plus que trois, Aerdris se tourna vers les deux femmes qui restaient.

« Excuse-moi si je donne des ordres à tes compagnons Merry, mais nous approchons du moment fatidique, aussi je préfère resserrer la vis pour que la groupe se concentre totalement sur la situation et qu’une cohésion à minima soit construite. »

Il n’était pas dans les habitudes de l’impérial de se justifier ainsi, mais pour le moment la jeune femme n’était ni une alliée sûr, ni une personne destinées à devenir un ennemi. Aussi le mercenaire créait toutes les conditions à ce que l’amitié soit possible.

« Je vais maintenant partir en exploration avec Celend, veux-tu venir avec nous ? »

L’hésitation était claire dans le regarde de Merry, la jeune doutait clairement d’être utile dans son état actuel. Lâchant un petit rire, et son plus beau sourire, Aerdris entreprit de rassurer sa camarade.

« Nous n’allons ni prendre d’assaut le fort, ni nous battre avec des loups. Une simple visite des alentours et une petite marche pour contourner le fort. Je ne veux tomber sur aucune surprise particulière. Nous ne savons pas, il est possible que le fort soit tombé aux mains d’une troupe de bandits, ou tout autre mésaventure.


Et puis je te propose cela pour tu vois par toi-même ce vers quoi nous allons, nulle surprise, nul piège. »

Finalement Merry accepta, non sans un regard vers Guéric qui râlait envers le monde entier en aidant le reste de la troupe à monter le camp. La réaction ne manqua pas d’interpeller Aerdris, qui n’en garda pas moins le silence alors que le trio s’enfonçait dans la forêt. Puis, une fois sûr d’être hors de portée de voix des autres, l’impérial se décida à percer l’abcès.

« Je n’ai pas pu m’empêcher de capter une patrie de votre dispute. Merry, Guéric est un homme simple avec des réactions tout à fait normales. Tu ne peux lui en vouloir d’être jaloux. Je sais que j’entre dans un domaine qui ne me regarde aucunement, mais je ne peux m’empêcher de dire ce que je pense.


Si tu n’éclaircis pas la situation une bonne fois pour toute, la situation va dégénérer, et à ce moment-là tu ne contrôleras plus rien. Guéric peut sombrer dans une colère absolu, il l’a démontré, nul ne sait si cela ne viendra pas un jour sans qu’il ne puisse se contrôler et commettre l’irréparable. »

La discussion entrait dans une zone dangereuse, et imprévisible. Même Aerdris ne savait pourquoi il avait décidé de parler aussi franchement et sérieusement avec Merry, mais quelque chose l’y avait poussé, et maintenant ce même quelque chose lui martelait le crâne pour réclamer qu’il ferme sa grande gueule. Et ce n’était pas la seule à demander la chose, Celend jetait un regard noir au serpent blanc. Elle tenta aussi de dévier la discussion.

« J’aperçois le fort. Peut-être devrions nous reporter cette discussion pour plus tard, il serait idiot de se faire repérer si tôt. »

Remerciant silencieusement sa partenaire, le mercenaire força le pas et s’enfonça habilement entre les buissons et autres verdures gênant la marche. Le trio gagna après quelques minutes de marche un emplacement intéressant. Un arbre au tronc et branches solides attira l’attention d’Aerdris qui entreprit d’y grimper avec agilité. Une fois parvenu au sommet, le mercenaire scruta avec attention le fort en contrebas.

Comme la luminosité était encore suffisante, le serpent blanc put observer sans trop de gêne les installations et patrouilles du camp, et ce qu’il vit ne lui plut guère. Il n’y avait plus guère de soldats en armure impériale, mais plusieurs individus en tenues traditionnelle de Haut Le Fort, voire de Ravey. Ainsi des nouveaux venus se trouvaient sur place. Peut-être des mercenaires, ou pire des bandits. Toutefois, Ser Fleurian était encore vivant, et libre, à le voir se pavaner et beugler ses ordres, aussi les nouveaux venus étaient sous ses ordres.

Ce fut un tout autre détail qui énerva le plus Aerdris. En effet des cages étaient clairement visibles dans la cour. Rangées le long des remparts d’enceinte, les cages contenaient une dizaine d’individus, ces hommes soit des esclaves, soit des prisonniers, ce qui faisait grimper la liste des crimes du noble obèse. Sa mort n’était plus une question de vengeance mais de justice.

Redescendant de son perchoir, Le mercenaire bouillonnait de rage et clama froidement.

« Je sais déjà tout ce qu’il faut savoir, nous rentrons au camp. » Puis l’impérial reprit sa marche sans un regard vers ses deux partenaires. Lâchant uniquement un sec et brutal « Nous allons avoir du sang sur les mains demain. »

L’homme n’avait plus qu’un désir, être le lendemain.
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Merry Palend

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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyDim 1 Nov - 14:04

La marche s'était poursuivie sans accrocs et bientôt l'ordre d'établir un campement fut donné. Cela ne déplus pas à l'archère qui voulait se poser un peu, mais Aerdris ne voyait pas les choses de la même manière visiblement.

L'homme vint lui faire une proposition, pour partir plus en avant jouer les éclaireurs. Avec une rôdeuse comme Merry l'idée était tout naturel. Mais blessée et sans arc c'était des plus étrange. Elle peinerait à grimper aux arbres et à utiliser ses deux bras simultanément. Malgré un début d'incompréhension donc dans les raisons qui poussait Aerdris à lui demander ce service, elle accepta sans trop rechigner.

-" Visiblement c'était peut être naïf de ma part, mais je n'ai jamais pensé une seconde que l'aboutissement de cette aventure serait un piège. Il aurait été plus simple que tu nous laisse nous faire dévorer par les loups si tu nous voulez du mal."

Elle l'avait tutoyée sans trop savoir pourquoi et ce manquement d'obligeance envers l'impérial l'empourpra.

-" Excuse moi, j'ai pris mes aises on dirait. Sauf si cela ne te dérange pas."

Avant de se mettre en route, à peine le groupe sortit du campement que le sergent étonna brusquement la blonde en lui remémorant la conversation qu'elle avait eu plus tôt avec son ami Guéric. Étonnant. Elle n'en voulait pas au sergent, mais ces mots ne manquèrent pas d'énerver l'archère. Elle parla en même temps que Celend.

-" ah non non ! C'est bien lui qui cherche à m'apprivoiser, il est la le problème ! Je ne savais pas que vous étiez homme à potins ! Peut être pourrions nous en parler autour d'une tasse de thé !"
Ses mots et son ton furent plus brusques que ce qu'elle avait voulu. La situation ne permit pas au sergent de répondre sur l'instant. Ils étaient à proximité de leur objectif et le silence était de rigueur.

Merry voulut se donner un peu de hauteur pour voir de ses propres yeux les installations de l'ennemi mais à peine forçat-elle sur ses bras qu'elle sentis les points de suture se tirer, elle lâcha immédiatement sa prise par peur et atterrit sur les fesses sans trop de douceur. L'autre femme lui jeta un bref sourire moqueur mais compréhensif.

Aerdris posa pied à terre l'expression changée. Ce qu'il avait vu l'avait mit dans une petite colère noire visiblement. L'archère lui demanderait plus tard ce qu'il avait vu la bas.
Le bref chemin du retour se fit sans un mot cette fois. La tension du sergent se transmettait petit à petit aux deux femmes comme une gêne.


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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 2 Nov - 16:27

Aerdris fut étonné d'entendre Merry le tutoyer, elle qui menaçait de déclencher un combat à mort il y a seulement deux jours. Pourtant la transformation n'était pas réellement surprenante, l'archère s'était révélée en vérité d'une très grande gentillesse, et même sa grande haine envers les envahisseurs et meurtriers n'avait pu masquer le vrai visage de Merry. En réalité cette dernière ne pouvait haïr quelqu'un sans véritable raison, autre qu'une naissance dans la mauvaise contrée au mauvais moment.

Toutefois l'étonnement fut vite remplacé par l'amusement lorsque le serpent blanc remarqua la gêne de son interlocutrice. Un large sourire sincère vint prendre place sur le visage préoccupé du mercenaire, qui ne put s'empêcher de répondre avec une certaine taquinerie.

"Tu t'excuses pour le tutoiement mais tu le réutilises directement en demandant si cela me dérange. Chez tout autre j'aurais pris cela pour une tentative pour m'énerver. mais le tutoiement ne me dérange nullement, alors ne soit pas gênée pour si peu."

Le reste de la situation se déroula jusqu'à l'énervement d'Aerdris qui regagna, avec la fureur de l'homme atteint dans ses valeurs, le campement sans prendre le temps de ralentir le moins du monde, laissant les deux femmes se débrouiller pour la suite. Celend fut étonnée mais suivit les pas de son supérieur sans un mot.

Une fois que le serpent blanc eut atteint le campement, il s'arrêta net pour observer tour à tour chaque membre du groupe. Ces derniers s'arrêtèrent pour comprendre le soudain retour des éclaireurs, et un regard vers le visage courroucé d'Aerdris suffit à les dissuader de poser la moindre question. Le mercenaire ne prit la parole qu'une fois Celend revenu.

"Le pourceau qui se proclame de noble naissance, cet immonde personnage qui s'est autoproclamé défenseur des valeurs impériales. Celui-là même qui a soumis et rançonné les villages. Cet homme que vous avez suivi et auquel vous avez obéit, il a trahit le confiance des soldats qui pourtant le suivait.

Désormais il s'est entouré d'une meute de bandits et retient en cellules plusieurs de nos frères. Ce soit disant noble n'a plus le moindre respect pour ceux qui sont morts pour le défendre et le maintenir en vie. Aussi il est temps que lui faire comprendre qui nous sommes, ce que nous valons. La justice sera toute puissante et sans pitié. Qui me suis ?"

Tous les soldats beuglèrent leur colère en même temps, tous outrés par les actions de celui qu'ils avaient servit. Toutefois la jeune bergère rougit fortement devant cette démonstration et resta silencieuse, Aulin lui lâcha un maigre et peu franc cris, alors que Guéric cria aussi fort, si ce n'est plus que tous les soldats. Satisfait, Aerdris calma les ardeurs de la troupe.

"Bien maintenant il est plus que probable que le fort soit au courant d'une présence. Toutefois j'ai un plan. Le noble va envoyé des hommes en éclaireur afin de comprendre les raisons de ces bruits. Comme je suis un mercenaire il ne s'en prendra pas à moi, il tentera même sûrement de me recruter.

Les archers capables de se battre, vous grimper dans les arbres. De manière à ne pas être visible depuis le chemin menant au fort. Guéric tu t'équipes d'une armure impériale, attrapes une arme et et fais semblant d'être gravement blessé. Celend, Merry, Aulin et Myrta vous attrapez une corde et faites semblant d'être prisonniers. Léoclide tu t'occupes de Guéric, Homéric tu te camoufles dans un buisson, l'épée en main. Les aurtes autour du feu de camp."

Une fois que la troupe eut pris position, l'attente commença. Pendant une bonne demi heure, le groupe resta bêtement ainsi. Heureusement le noble réagit exactement comme l'avait prévu Aerdris, et une troupe constituée de six combattants tomba enfin sur le campement. Six d'entre eux étaient des bandits à n'en point douter, mais leur chef était sans hésitation possible un ancien soldat ashenvan. Ce dernier s'avança lentement, avec un mépris à peine camouflé, se posta nez à nez avec Aerdris.

"Ser Fleurian pensait que la tâche prendrait plus de temps que ça. En plus vous revenez avec si peu de soldats. Le chef sera pas content, ça non." Puis son regard s'attarda vers les "prisonniers" et son esprit lubrique se réveilla. "Toutefois les gars seront content de partager la prise. Surtout ces deux là." Désignant Celend et Merry, l'ancien soldat s'imaginait déjà recevoir l'une d'elle en cadeau.

Le serpent blanc profita alors de son inattention pour frapper avec la vitesse du cobra, la dague perfora la tempe du soldat qui mourut sur le coup dans un flot de sang. A peine le corps eut-il touché le sol que deux flèches traversèrent l'air et abattirent les deux bandits les plus éloignés du camp. Aerdris profita de la confusion pour dégainer son katana et charger les trois ennemis restant.

Plein de fureur, la lame frappa sans pitié le premier ennemi à la gorge qui avait bêtement lâché son arme pour se rendre. Homéric surgit alors des fourrés et planta son épée dans le dos de l'ennemi le plus proche. Le dernier bandit n'en demanda pas plus et prit ses jambes à son coup ... pour être atteint de deux flèches quelques mètres plus loin.

Une fois la fureur du combat atténuée, Aerdris se tourna vers le reste de la troupe qui n'avait au final rien eu à faire.

"Récupérez ce qui vous plait chez l'ennemi et préparez vous, nous partons dans dix minutes."

Au final le repos allait devoir attendre.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 9 Nov - 20:00

Le retour se passa sans encombres. Une fois au camp Aerdris expliqua brièvement à ses hommes ce qu'il avait vu. Rapidement il les galvanisa et ils crièrent un cris vengeur. L'archère trouvait ça idiot. Autant allumer un feu maintenant pour se faire un bon petit plat chaud vu que l'on avait dû nous entendre jusqu'en Ashenwall.

Devinant l'arrivée d'une patrouille imminente, Aerdris mit au point un plan que la jeune femme trouva osé. C'était du bluff, il prendrait instantanément soit il échouerait. Suivant les instructions, elle se fit passer pour une prisonnière. Détendue et pour faire sourire Celend qui était devant elle, elle prit une mine abattue comme si elle allait monter sur l'échafaud avant de reprendre son sérieux.

A force de ne pas trop faire de mouvement, Merry commençait à avoir des crampes, elle espérait juste qu'ils viennent comme l'avait annoncé le sergent. Au bout du compte, la minute de délivrance se fit enfin. De sa position, elle n'entendit pas ce que pouvait se dire les deux hommes mais elle devinait aisément lorsque le nouvel arrivant pointa Celend et elle du doigt. Ni une ni deux, il était à terre baignant dans son propre sang. L'action avait été rapide. Deux archers plus loin avaient été neutralisés instantanément par Alvas et un autre homme de l'impérial.

Tous les opposants furent éliminés sans soucis. Le plan avait fonctionné et ses poignets en furent soulagés lorsque elle se détacha de la corde de trait. Presque en trottinant joyeusement elle rejoint les cadavres des archers pour y ramasser un arc et des flèches. Elle se sentait revivre ainsi armée. Discrètement l'archer dont elle ramassait l'arc lui attrapa le bras. Il avait une flèche en pleine poitrine, Merry devinait qu'elle n'était pas loin du coeur. L'homme en présence hostile et seul dans la nature était condamné et il le savait.

Il chuchota du mieux qu'il put en faisant signe à la blonde de se baisser. Elle ne bougea pas par prudence mais l'homme parla quand même.

-" J'voulais pas... *Toux sanglante* Notre meneur.. c'était un con.. mais j'voulais pas, c'tait ça ou la pendaison. Les autres... doivent être mort depuis qu'on est partis. *Toux* Dites au sergent que je m'appelle Calhid. J'ai toujours servit l'empire, mais j'ai été lâche. J'implore son pardon." L'homme toussait de plus en plus et Merry devinait que le sang commençait à boucher ses voies respiratoires, il allait mourir étouffé. La jeune femme eu un mouvement de recul pour sortir son couteau. Elle vit le regard de l'homme lorsqu'il crut qu'elle allait partir comme ça en le laissant mourir à petit feu. Mais son regard se para d'un sourire quand la lame vint lui pourfendre le coeur.

-" Je lui dirais Calhid." Prononça-elle sur un ton respectueux. D'expérience elle savait que tous les adversaires que l'on affrontaient n'étaient pas forcément aussi mauvais que le camp qu'ils servaient. Cette mésaventures lui avait ternis le moral.

Revenant plus près du camp, elle attendit de trouver le sergent seul pour l'attirer avec elle un peu à l'écart du chariot.

-"Peut être vous en fichez vous. L'homme dont j'ai récupéré l'arme, il m'a parlé. Il s'appelle Calhid, il a servit dans l'empire toute sa vie et vous êtes la dernière figure d'autorité qu'il a reconnut. Il voulait votre pardon, pardon pour la lâcheté dont il a fait preuve. Visiblement les captifs dont vous avez parlés allaient être pendu si ils ne se rangeaient pas du côté de Fleurian. Il a eu peur. Sachez, qu'il ne m'a pas demandé de le sauver."

Elle avait dit ça sans aucunes émotions, elle espérait quand même que l'épéiste serait clément dans son jugement. En un sens cela n'avait aucuns intérêts vu que l'homme était mort. Mais cette petite histoire l'avait rendue sensible à son sort. C'était presque à elle que le pardon d'Aerdris importait.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMar 10 Nov - 20:49

Se tenant droit, figé droit sur ses deux jambes, Aerdris jaugeait avec fureur la route qu'ils allaient emprunter sous peu. Le danger était sérieux, et l'ennemi sûrement plus nombreux qu'eux, et définitivement plus en forme. Mais ils avaient un avantage certain, et le serpent blanc l'userait et assouvirait son impitoyable justice. Le noble obèse allait connaître la férocité du serpent venant du nord.

Soudain, une main vint s'agripper au mercenaire et le tira vers la charrette. Surpris, mais remarqua rapidement à qui appartenait la poigne, Aerdris se laisse faire et attendit patiemment que Merry s'explique. L'explication ne tarda guère et surpris encore plus que la manière de lui demander son attention. Au final elle semblait connaître un problème de conscience après la rencontre avec un ancien soldat qui avait mal tourné.

Écoutant attentivement les propos de son alliée, Anton se rappela ses propres actions, sa trahison envers la femme qu'il avait aimé de toutes ses forces. Un homme mourant voulait le pardon, une affaire d'une banalité absolu. Le faible a toujours à regretter ses propres actes une fois qu'il est trop tard. Pourtant il était difficile d'en vouloir réellement à cet homme qui n'avait fait que désirer survivre un jour de plus alors que tout son univers avait disparu.

Certes sa trahison était impardonnable, mais pouvait-on réellement haïr un homme pour des actes inconsidérés alors que toute sa vie avait perdu sa valeur ? Le questionnement était en un sens important, mais pas maintenant, pas aujourd'hui.

"Il a été lâche et le sait. Je ne vois pas ce que je peux demander d'autre à un homme qui est mort. S'il était encore en vie, je ne sais pas si je lui aurais pardonné, peut être que oui, peut être que non. Mais ce qui importe vraiment c'est si ses anciens compagnons lui pardonnent. 

Mais, non je ne m'en fiche nullement. Même après toutes ses erreurs je ne le hais point. Une vie de sacrifice et d'honneur ne peut être balayée par une fin de ce genre. Toutefois si nous ne parvenons pas à sauver les prisonniers alors il en sera sûrement autrement."


Un large sourire vint remplacer la rage qui habitait le visage d'Aerdris, et le mercenaire tapa doucement l'épaule non blessée de son alliée, puis rebroussa chemin. Une fois parvenu à la tête de la troupe, le serpent blanc dégaina sa lame et la pointa vers le ciel.

"En avant."

Puis le chef de la troupe avança sans prêter plus d'attention aux membres de son équipe. Marchant avec vigueur, Aerdris poussa tout le monde a suivre son rythme et la troupe gagna sa destination en un temps admirable, une fois parvenu tout juste hors de portée de vue des gardes du fort, le mercenaire fit se stopper la marche.

"Nous allons tenter la même technique qu'auparavant. Les femmes et Aulin faites semblant d'être attachés à la charrette, Guéric et Léoclide vous restez dans la charrette pour donner l'impression de soins. Les autres autour de moins en donnant l'impression d'être de retour à la maison."

La troupe reprit sa formation, mais plusieurs visages montraient clairement des doutes quant à la technique utilisée. La chose fit sourire le serpent blanc, qui garda le silence tout en observant la scène se mettre en place. Une fois les choses terminées, ils reprirent leur marche, parvenant rapidement jusqu'à la porte du fort, sans qu'aucun garde ne semble comprendre la duperie.

La porte s'ouvrit même sans que personne ne prête la moindre attention aux prisonniers ou au blessé et son médecin. Tout le fort semblait particulièrement occupé à un évènement plus important que la surveillance d'une petite troupe déjà connue. Et la raison vu rapidement dévoilé, au centre du fort se trouvait un échafaud capable de pendre trois personnes à la fois, et trois corps étaient déjà suspendus, sans vie.

Une dizaine de combattants s'agitaient tout autour en beuglant sa joie de voir de braves soldats mourir de manière si dure. La chose fut insupportable pour Aerdris qui dégaina sa lame sans prévenir et frappa avec rage la gorge du garde le plus proche qui lui souriait en l'invitant à rejoindre l'amusement. La sang jaillit et tâcha le serpent blanc du pied à la tête, le rendant véritablement terrifiant.

Homéric dégaina à son tour, et toute la troupe s'agita comme enragée. Celend et Edéus bondirent vers les remparts et attaquèrent conjointement une sentinelle encore sous le choc de la surprise, qui mourut sous les coups sans grande résistance. Aerdris lui continua sa charge et attaqua sans pitié un second garde qui n'avait pas encore compris la situation, trop occupé à rigoler avec un compagnon du corps sans vie d'un impérial. Le katana surgit, sans pitié, droit dans la nuque du combattant qui s'écroula sans un bruit.

Là tout changea et les bandits se réveillèrent soudainement, et chargèrent à leur tour les ennemis inattendus. Toutefois, les prisonniers, au nombre de huit, se rebellèrent et attaquèrent les gardes qui avaient négligé leur présence en se jetant dans leur dos. La situation dégénérait et le combat entra dans sa phase la plus violente, celle du chaos. Aerdris lui n'avait plus qu'une idée en tête, trouver Fleurian, et il mettrait tout le monde à mort s'il devait le faire pour y parvenir.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyLun 21 Déc - 15:11

Aerdris resta froid aux propos de l'archère.
Quoi qu'il en soit, la suite se profilait et il fut décider d'attaquer le camp bandits en utilisant la même technique que précédemment.
Merry allait encore jouer les prisonnière, ça finirait par la faire rire à force.

Les portes du forts, le groupe les passa sans le moindre soucis. Merry aperçu encore quelques regards baveux dans sa direction et celle de l'impériale. Ce n'était qu'une question de temps de toute manière.
Sans prévenir, Aerdris tua l'homme le plus proche de lui. Directement ce fut le branle bas de combat. Alvas vint rapidement nous détacher nous autres superbes comédiens. Rapidement je récupérais mon arc et mes flèches dans la charrette nous précédant.
Quelques regards hâtifs suffirent à l'archère pour se trouver une cible et lui ficher un trait en travers de la gorge. La douleur lui fit presque lâcher son arc et la blonde jura. Elle avait l'espace d'une seconde oubliée sa blessure encore bien récente. Elle devait se battre en diminuant la puissance de ses tirs sinon elle finirait par rouvrir sa blessure en plus de se mettre hors combat.

Les hommes se battaient avec courage et force. Au moment ou la blonde posa le regard sur Guéric, ce dernier écrasait le crâne de deux hommes l'un contre l'autre. Merde, Trop tard, Aulin tentant de se battre malgré les ordres répétés de Merry, prit un coup dans le bas ventre. De rage et de vengeance, elle l'abattis instantanément de deux flèches. La première tirée à la va vite ne fit pas grand mal en partie bloquée par la cotte de maille de l'adversaire mais la deuxième se ficha elle aussi dans la gorge comme sa première cible.

Un cris débile d'un assaillant l'avertie et elle se baissa juste à temps pour esquiver un coup de lance. Elle recula de plusieurs pas ne pouvant se défendre face à lui mais un trait mortel tiré par Alvas vint trouver le guerrier blessé qui recula se mettre à l'abris en tenant son épaule maintenant meurtrie.

- à moi ! à moi ! Hurlait un homme à l'intérieur du petit fort tandis que quelques hommes du sergent tentaient d'enfoncer la porte. La majorité des opposants étaient au sol gisant dans des marres de sang tandis que les autres se rendaient.
Merry avait prit soin de faire rapidement se regrouper et les prisonnier avant qu'ils ne tombent entre les mains d'Aerdris, il les feraient probablement exécutés, mais ces gens ils ne savaient même pas qui ils étaient. Si c'était des hommes de la même trempe que le mourant de cet après midi, elle ne le supporterai pas.

Pour l'instant, Aerdris allait être occupé avec Fleurian et les quelques gardes qu'il lui restait au sein du fortin.
Se rappelant soudainement d'Aulin. Merry courue vers lui. Il se tenait le bas ventre et du sang était clairement visible dégoulinant sur ses jambes et teintant ses mains.

- J'vais crever là hein ? J'ai trop mal.

- ça va aller. Regarde ont est tous blessés ici et personne n'est mort aha.

Décidément, Elle avait un sens de l'humour de merde et pas des plus rassurants. Mais la connaissant, Aulin sourit quand même. Merry elle même n'était pas sûre des chances de son ami. Guéric accouru lui aussi et il le prit en charge.

Pendant ce temps, l'archère alla voir les prisonniers.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMar 22 Déc - 20:46

La mort peut avoir un visage. Celui de la vengeance, celui de la haine, celui du mépris, mais jamais, au grand jamais, il ne faudra espérer que la mort puisse avoir de bras qu'autres que la justice, sinon l'humanité ne vaudra guère mieux que rien.

Le premier bandit qui s'avança pour bloquer la fureur qui animait Aerdris, commis l'erreur de sous estimer son adversaire, et périt d'un coup de katana particulièrement bien placé dans sa gorge. Le second, commis l'erreur de sous estimer les réflexes de son adversaire, et périt d'une coup de katana lorsque la lame lui ouvrit le ventre déversant ses entrailles à même le sol. Le troisième et dernier garde protégea la demeure du noble traitre, commis l'erreur de ne pas fuir, et périt alors que le katana lui perforait la cervelle en pénétra par son œil droit.

Aerdris survola alors l'escalier qui menait à sa cible, et démolit la porte d'un coup de pied dont il ne se serait pas cru capable quelques minutes auparavant. Toutefois, la vue de celui qui se cachait derrière suffit pour balayer toute pensée rationnelle de l'esprit du serpent blanc. Le gros Fleurian gisait au sol en pleurnichant et tenant un petit coffre emplit d'or dans ses gros bras boudinés.

"Mercenaire, mercenaire, on peut parler, prends l'or, prend tout ce que tu veux, mais ne me tue pas."

Mais aucun mot, aucune promesse ne pouvait désormais sauver le noble de la mort imminente qui s'apprêtait à le frapper. Aussi le katana ne marqua aucune hésitation et vint se ficher dans la bouche ouverte du noble, le sang gicla dans tous les sens, arrosant allégrement le meurtrier, sans le gêner le moins du monde. Puis le katana se retira, laissant un obèse encore sous le choc tenter de se reboucher. Puis la lame revint et sectionna une partie du cou de Fleurian, arrosant encore plus les environs. Il fallut deux coups de plus pour sectionner complètement la tête du tronc.

Puis Aerdris ramassa son trophée par les cheveux et gagna la sortie retrouvant tout le monde victorieux, et libérant les quelques soldats qui avaient échappé au gibet. Plusieurs prisonniers se trouvaient ligotés et honteux sur le côté, ils étaient surveillés par Merry. Le corps d'Aulin gisait quelques pas plus loin. Mais rien de tout cela n'atteint le serpent blanc qui reste de marbre fixant ses alliés. Qui finissent tous par remarquer l'état étrange de leur supérieur.

Alors, Aerdris balança la tête du noble au sol, directement aux pieds de plusieurs soldats.

"C'est terminé. Nous sommes libres, plus jamais nous ne plierons la jambe devant un être qui ne possède rien d'autre que sa naissance comme mérite. C'est terminé. Nous sommes libres, plus jamais nous ne nous abaisserons à spolier les biens de cette terre, nous en deviendrons les protecteurs.

C'est ici et maintenant que se joue notre avenir. C'est ici et maintenant que je veux savoir si vous serez avec moi. Je ne vous propose rien d'autre que de fonder ensemble un ordre qui transcendera chacun d'entre nous, qui ne créera aucune barrière d'appartenance ou de naissance, un ordre qui anéantira les privilèges que peuvent se targuer de mériter les biens nés.

En ce jour, en cette heure, brisons les chaines qui nous maintiennent à terre. C'est terminé. Nous sommes libres."


Le silence se fit, puis peu à peu les soldats levèrent les poings, et les regards se figèrent sur celui qui venait de promettre plus qu'une rêve, un avenir. Cela suffit à Aerdris, qui se joignit au mouvement. Puis le silence se brisa et chacun se laissa aller à l'allégresse de la victoire.

Alors seulement le serpent blanc quitta son perchoir et rejoignit la gardienne des prisonniers. Celle-ci semblait bouleversée par la mort de son ami, mais scrutait les bandits et traitres sans la moindre animosité, même l'inverse, elle semblait véritablement inquiète pour eux. Tout cela laissa Aerdris étrangement troublé, et d'une certaine manière déçu.

"Nous avons vaincu." Une évidence, mais que dire de plus alors. "Maintenant je te vois inquiète pour ceux qui ont participé à cette horreur. Ceux qui ont laissé leurs frères mourir, ceux qui ont assassiné ton ami, et ceux qui sont là simplement par appât du gain. Maintenant dis moi, que ferais-tu d'eux ?"

La question était sincère, toutefois la voix n'en restait pas moins sèche et non dépourvue de colère. La rage bouillonnait encore en Aerdris, et n'attendait que d'éclater. Pourtant une partie de l'ashenvan n'avait pour seule envie que de se calmer, et trouver la force de pardonner pour juger correctement ces hommes qui ne pouvaient tous être mauvais. Évidemment cela ne dépendait plus que de la force de persuasion de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMar 22 Déc - 21:17

Tout s'était passé très vite après le bref combat inégal au sein du fortin. Aerdris était ressortis sans que Merry ne le perçoive, seul son discours finit par attirer son attention, elle ne remarqua pas la tête immonde qui avait roulée aux pieds des soldats libérés et libérateurs.

Passée l'ovation et l'acclamation de ses hommes. Aerdris se dirigea vers elle. Une petite tension s'installa en elle, sachant que le sort des prisonniers allaient devenir incertain d'une minute à l'autre. Le temps qu'il arrive, elle ne se démonta pas mais elle vie Guéric affaissé au chevet d'Aulin en lui rabattant les paupières. Intérieurement elle jura sévèrement.

Ne le laissant pas s'approcher plus, l'archère vint à la rencontre de l'impérial tout en restant à une distance raisonnable.

Merry l'écouta parler, il avait raison, mais il avait tout aussi tord dans ses propos. Peut être que le temps paru un peu long à son interlocuteur mais la blonde prit le temps de bien choisir ses mots. C'est sur un ton égal à celui adopté par Aerdris qu'elle parla, bien que moins convaincant.

- Comme nous en parlions, il était ridicule pour moi d'avoir de la rancœur envers toi, soldat Impérial, membre de l'armée qui a massacrée mon peuple et ma famille il y a plus de quinze ans. Toi même, qui aurait pu me faire tuer par Alvas il n'y a pas si longtemps, sur des a priori. C'est la même chose ici. Après une bataille, il faut savoir accepter les morts et trouver un sort aux prisonniers. On ne sert pas toujours la bonne personne. Tu devrais en savoir quelque chose.  

Sur ce coup, la jeune femme n'était pas sûre d'elle à cent pour cent, mais elle maintenait les apparences.
Pendant ce temps, il n'y avait pas grand bruit parmi les prisonniers. Guéric c'était amené en silence et deux trois hommes d'Aerdris s'était joint à la surveillance de ces messieurs. Il n'avait pas une seule occasion de s'échapper si un ordre était donné. Et la déesse sait qu'ils écouteraient leur chef si il décidait d'en ordonner la mort.

Merry n'aimait pas ça. Si il avait agit comme ça avec elle, elle serait morte et dissimulée sous un tas de foin et un paysans l'aurait retrouvée dix jours plus tard en découvrant une partie de son corps inerte dans la pâture diminuant. Aerdris en voulait à Fleurian, et ce dernier était mort.
Lui même avait été sous ses ordres, et chaque homme n'était pas assez fort pour prendre son envol et renier un maître comme ça.

Il fallait le comprendre, ça ne fait pas des suiveurs des hommes malsains méritant le même sort que leur vil employeur. Il aurait fallu abattre toute la population Ashenvan sinon.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMer 23 Déc - 10:48

Le calme revint peu à peu chez Aerdris, alors que les propos de Merry l'emplissait. Malgré la naïveté évidente des propos de son alliée, et le désaccord évident qu'il pouvait ressentir pour ceux-ci, la bonté d'âme de cette jeune femme abimée par la vie réussit malgré tout à effacer la rage qui bouillonnait chez son interlocuteur. Après tout, aussi naïve pouvait être sa vision, elle n'en restait pas moins appréciable et surtout rafraichissante. Et si elle avait raison.

"A la différence près que tu fais ici un amalgame. Je n'ai jamais tué le moindre citoyen de Haut le Fort, je n'étais qu'un enfant alors. Tu me parles de crimes qui seraient imputable à tout un peuple, je te réponds, faux. Le paysan qui n'avait nullement conscience des actes de Galdion en se contentant de survivre au jour le jour dans les landes n'est aucunement accusable des crimes de sang de l'Empire.

Tu condamnes un peuple entier, alors qu'il existait des résistants à Galdion au sein même de ce peuple, qu'il existait des gens n'ayant nulle conscience des actes de cet empire. Ton argument même sonne faux, et ignorant des réalités mêmes.

Et si tu parles de condamner les soldats impériaux, alors là je suis d'accord. Chacun de nous qui avons suivit Galdion consciemment méritons la mort, enfin d'un certain point de vue. Je vais te le dire, je suis un fervent impérial même en cet instant. Même si je regrette les massacres, je n'ai pas le moindre regret en ce qui concerne les conquêtes."

Aerdris regardait Merry droit dans les yeux. Les doutes s'étaient désormais complètement effacés en lui.

"Je mérite de subir la justice de ceux que j'ai assassiné. Mais ils sont morts, le monde en ruine et moi je survis. Et ces hommes méritent tout autant d'être jugés, et ils le seront. Mais il n'y aura aucunes exécutions hâtives, leurs actes seront dévoilés, et leur condamnation sera jugée selon leurs actes seuls, non par moi mais par tous.

Certains seront peut être pardonné, d'autres exilés, d'autres pendus, mais cela ne sera pas une vengeance idiote, mais une véritable justice rendue. Comme peut être le serais-je un jour pour les actes que j'ai commis. Alors là je pourrais regarder le monde la tête haute en sachant que j'ai agis pour l'améliorer."

Le contact visuel fut alors romput, et Aerdris fit signe à plusieurs soldats de récupérer les prisonniers pour les emporter dans les cages qu'ils avaient conçus pour leurs frères.

"Ces hommes sont tous coupables, Merry. Ils ne sont pas des paysans ignorants, des résistants courageux ou des collaborateurs passifs. Ils ont agis, ils ont placé la corde sur le coup de leurs frères. Jamais je n'insulterais ceux qui sont morts en pardonnant sans justice ces lâches assassins.

Si cela heurte ta conscience, te déplait. Alors tu peux partir, je ne forcerais personne à agir contre ce qu'il pense, et si nos pensées doivent diverger alors soit. Je te remercie pour toute l'aide que tu nous as apporté, pour cela tu seras éternellement la bienvenue sur nos terres."

Puis le serpent blanc fit signe à Alvas, Celend et Homéric de s'approcher.

"Alvas tu prends deux hommes avec toi et faites l'inventaire des possessions du fort, trouve moi du papier et de quoi écrire. Toi Homéric tu prends le nombre qu'il te faut et vous emmener les corps à l'extérieur, occupez vous de les enterrer. Une fosse commune suffira pour les traitres et bandits.

Celend, regroupe tous les hommes et récupérez toutes les armes et armures encore utilisables. Ensuite nous organiserons le procès. Trouve moi un homme qui sache écrire correctement, et un autre qui parle avec aisance."

Les trois soldats se dispersèrent sans aucun commentaire et Aerdris, satisfait de la situation gagna la demeure du noble Fleurian sans prêter attention à ce qu'il se déroulait autour de lui. Une fois sur place, le serpent blanc se posa sur le premier fauteuil trouvé et laissa échapper un soupir de soulagement, il était complètement épuisé.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMar 2 Fév - 2:15

Merry écouta attentivement les propos du Capitaine, il l'irritait mais elle savait que répondre ne servirait à rien. Peut être s'était elle mal exprimée car il n'avait pas l'air d'avoir saisis exactement l'idée qu'elle cherchait à exprimer. Son esprit restait bien occupé par la mort de son ami alors même qu'elle tentait de rester stoique devant Aerdris.

La conversation se terminant de façon abrupte, comme l'impérial avait l'air d'en avoir l'habitude avait elle remarquée. Elle alla respirer un peu plus loin, à l'entrée du fort.
Elle se remémora les deux derniers jours qui furent vraiment mouvementés en comparaison de son quotidien rythmé par la chasse et les nuits de services sur Beau-Château.

Aulin ne rentrerait plus lui et elle commençait à le réaliser. Elle savait déjà tout ce que Guéric allait lui dire. Qu'il aurait préféré que ce soit lui, c'était qu'un gamin, il aurait dû être la pour le sauver... Et gentillement elle l'écouterait.

Les heures défilèrent et Merry prêta main forte aux hommes du capitaine pour la dernière fois, elle passerait la nuit ici avant de reprendre la route avec Guéric le lendemain, direction les ruines de la capitale.
Cherchant un instant ou Aerdris était inoccupé, elle vint le voir dans l'enceinte du donjon ou il restait seul pour le moment.

Ouvrant la porte, elle jaugea du regard l'homme qui lui fit signe d'entrer. Prenant place sur un tabouret ayant échappé au combat, elle se mit en face de lui.

- Vous allez mieux ? Enfin.. vous êtes un peu plus reposé ?

N'attendant pas de réponses de sa part, l'archère lui tendit un petit journal qui devait faire une centaine de pages.

- C'était à Aulin, Guéric ne sait pas lire, et je n'aime pas la poésie. Peut être qu'un texte vous plaira à vous ou vos hommes. Il est mort en me suivant, et en se battant pour vous malgré mes ordres. Il doit bien y avoir une phrase dans ses textes qui vous sierra.

Les deux combattants discutèrent encore un peu avant que la fatigue ne commence à se montrer chez Merry.

- Demain nous partirons. Peut être que Guéric souhaitera rester un peu avec vous.

S'arrêtant devant la porte, elle se retourna encore une fois avant de quitter définitivement le donjon.

- Heureuse de vous avoir rencontré, peut être à une prochaine fois. Si il est libre je vais aller dire au revoir à Alvas. Bonne nuit Aerdris.

Merry passa encore quelque temps autour du feu de camp autour duquel étaient installés la plupart des hommes du sergent qu'elle connaissait déjà. Homéric, Alvas et les autres. Les discussions s’éteignirent en même temps que le feu et d'une envie commune les deux archers passèrent une dernière nuit ensemble avec une étrange complicité.
C'était la première fois qu'elle s'endormait dans les bras d'un homme et non l'inverse.
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MessageSujet: Re: Le pire diable chasse le moindre   Le pire diable chasse le moindre - Page 2 EmptyMar 2 Fév - 11:23

Alors qu'il y avait tant à faire, Aerdris s'endormit presque aussitôt qu'il fut assis. la fatigue avait semble-t-il gagné, et étrangement personne ne vint le déranger le temps que dura sa sieste.

Deux heures plus tard, le serpent blanc s'éveilla de bien meilleure humeur, et surtout parfaitement reposé pour tenir le reste de la journée. Toutefois le mercenaire n'eut pas le temps de quitter son siège que Merry pénétra soudainement les lieux, trouvant l'ashenvan en bien meilleure forme que lors de leur dernière discussion.

La jeune femme attrapa alors un tabouret et se plaça devant Aerdris, le scruta avec un regard étrange, dévoilant de multiples sentiments tels que la tristesse, mais aussi une colère réelle.

"C'était à Aulin, Guéric ne sait pas lire, et je n'aime pas la poésie. Peut être qu'un texte vous plaira à vous ou vos hommes. Il est mort en me suivant, et en se battant pour vous malgré mes ordres. Il doit bien y avoir une phrase dans ses textes qui vous sierra."

Et le serpent blanc attrapa sans hésiter le recueil du mort, qu'il ouvrit immédiatement pour commencer à feuilleter pour comprendre le genre de textes qu'il pouvait avoir couché dedans. La plupart étaient de courts poèmes servant à exorciser ses peurs, mais aussi à développer ses joies. La chose plut de suite au mercenaire, qui se promit de lire tous les textes s'y trouvant.

Mais aussi fit naitre un désir nouveau chez Aerdris, celui de se mettre aussi à écrire. Voila bien des années que la chose ne l'avait plus tiraillé, lui qui avait appris à lire et à écrire lors de son passage sous la tutelle du général superstitieux qui l'avait considéré comme un objet. En vérité il ne devait ses capacités d'écriture et de lecture uniquement à cet homme qui considérait que les écrits d'un porte bonheur reflétait toujours la vérité.

"Je lirais ces textes. Aulin n'aurait pas dû mourir, c'est moi qui vous ait emporté dans cette affaire qui ne vous regardait pas. Pour cela, vous avez mon amitié éternelle, et si le futur vous emporte dans les malheurs, alors sache que ce lieu restera ouvert pour vous quelque soit les conditions.

Je sais que je me répète mais je t'assure que chacun de ces mots sont vrais. Maintenant il faut que j'organise le procès, prenez le temps de vous reposer et de prendre ce qu'il vous faut avant de partir."


La fatigue sembla alors prendre le dessus chez la jeune femme qui avait du mal à garder les yeux ouverts.

Demain nous partirons. Peut être que Guéric souhaitera rester un peu avec vous.

S'arrêtant devant la porte, elle se retourna encore une fois avant de quitter définitivement le donjon.

Heureuse de vous avoir rencontré, peut être à une prochaine fois. Si il est libre je vais aller dire au revoir à Alvas. Bonne nuit Aerdris.

L'ashenvan se leva alors et regarda la jeune femme ouvrir la porte et commencer à partir pour rejoindre le reste des soldats.

"Peut être oui." Fut la seule réponse du mercenaire, qui se détourna alors, tout en tenant toujours le petit livre d'Aulin. Finalement le procès pouvait attendre demain, qu'ils profitent tous du temps qu'il reste ...

Soudain la porte s'ouvrit et Guéric apparut une bouteille à la main. "Pour les morts ?" Le sourire d'Aerdris réapparut. "Pour les morts !"

***

Le lendemain, Aerdris était fort occupé à clamer ses ordres, poussant chacun à bâtir un pupitre, à regrouper les prisonniers sans les maltraiter, à nettoyer la cour envahit par la boue et la paille. A consolider la charrette et nourrir correctement le cheval qui allait le tirer. Merry et Guéric étaient occupés à préparer la charrette pour leur départ, aidés par Aulas et Homéric.

Le mercenaire profita alors d'un creux dans la liste des ordres à transmettre pour rejoindre l'équipe sur le départ.

"J'espère que le voyage sera moins mouvementé qu'à l'aller. Aulas et Léoclide vous accompagneront jusqu'au village, ils s'y installeront pour le moment en attendant la relève aussi je pense que vous serez capables de vous défendre pour le voyage.

C'était un honneur Merry et Guéric, vous êtes de valeureux combattants et de courageux citoyens. Peut être notre route se croisera à nouveau, alors j'espère que ce sera à nouveau en amis. Bonne route."


Alors Aulas grimpa sur la charrette pour prendre les commandes, Léoclide ne vint que plusieurs minutes plus tard et s'excusa longuement de son retard.

"Partez maintenant ou la nuit sera du voyage." Homéric termina d'inspecter les blessures de Guéric et descendit satisfait de la charrette.

Alors la petite troupe s'en alla, prenant lentement le chemin qui ramenait au village. Une page se tournait. Mais une autre attendait maintenant son dénouement, aussi Aerdris se détourna et reprit sa position de commandant en beuglant la suite des ordres ...
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