[Quête Event #3] Douce mélodie de souffrance...

Haut-le-Fort et les Ellès, deux pays collés entre eux. Alors que Flynn souhaitait partir de ce pays, il eut vent d'une demande provenant des Ellès. Un groupe de pirates commençait à terrifier les Ellès sauf que récemment un doyen de l'équipage fut capturé mais celui-ci refusait de coopérer. Il fallait donc soutirer des informations à ce vieil homme, tout les moyens furent autorisés..

C'était donc une demande pour torturer un vieil homme.. Ce fut dans les cas les plus extrêmes que la torture était utilisée. Les Ellès devait sûrement être dans un état très critique pour aller jusque là, les pirates auraient donc suffisamment d'hommes pour conquérir un pays ? C'était fort contraignant et il fallait absolument empêcher qu'un pays qui renaissait petit à petit de ses cendres tombent entre les mains d'un despote.

Petit bémol, la demande stipulait qu'il fallait deux personnes pour interroger le pirate. C'était étrange, il valait donc mieux que ça soit une connaissance de Flynn. Il envoya donc une lettre à un de ses camarades, Elézim. L'éclaireur se situait aux frontières de Ravey, il allait donc recevoir la lettre suffisamment vite pour que celui-ci le rejoigne aux Ellès. Flynn sentait que cette histoire allait partir plus loin que ça, il devait donc avoir le soutien de son allié. Une future bataille se préparait peut-être.

L'Ashevan partit donc en direction des Ellès afin d'accomplir cette tâche que personne ne souhaitait faire.. Personne ne voulait se salir les mains sauf que parfois cela était inévitable.

Les Ellès étaient magnifiques, la verdure unique de ce pays était agréable à voir. Des paysages qu'on ne voyait que dans cette nation. La nature était tranquille du moins pour le moment. En effet, Flynn arrivait au lieu de la demande. C'était un coin isolé de tout. Des gardes se trouvaient sur place afin de couvrir les lieux, il y avait une cabane au centre de plusieurs tentes.

Un homme portant une armure différente des autres arriva vers Flynn, il se présentait comme l'officier en charge de cette affaire.
Flynn lui expliqua qu'il était là pour cette fameuse demande de tortures.

Je suis l'officier en charge de cette "prison" si je puis dire, nous nous sommes isolés afin de ne pas mettre la ville en danger. On ne sait jamais si les pirates veulent venir le sauver..
M'enfin des riverains ont capturés le soit disant vétéran du navire. Il ne parle pas beaucoup. On compte sur vous pour le faire parler. Vous avez quelqu'un ? Ou vous souhaitez qu'on vous envoie une autre personne ?

-Non ça ira. Mon camarade arrive. Vous souhaitez jouer les héros de guerres en pensant que vous ne vous salirez jamais les mains ? Sachez une chose, dans une guerre, il n'y a jamais d'héros. Tout le monde a les mains tâchés de sang.

L'Officier se sentit légèrement mal à la remarque de Flynn. L'Ashevan finit donc par rentrer dans le camp et s'arrêta devant la porte de la cabane.

Un archer du nom d'Elézim va venir. Dites lui de directement me rejoindre dans la cabane.

Flynn finit alors par rentré dans la cabane.. Les choses sérieuses allaient enfin commencer.

« Flynn, où es-tu ? »

J’avais pris pour habitude, d’arpenter les frontières de Ravey. Cette fois j’étais aux alentours de haut-le-fort, en direction des Elles. J’avais trouvé un abri pour la nuit. Cette fois, non ce n’était pas un arbre. Une petite grotte, pas de trace d’une quelconque bête vivant à l’intérieur. Je déposais mes affaires. Et partais chasser mon déjeuner.

C’est à ce moment, qu’un message arrivait. Pour moi de la part de mon compagnon Flynn. Comme j’en avais entendu parler les Elles étaient en période de crise. Des pirates attaquaient cette contrée. C’était aussi la raison pour laquelle je voyageais vers la frontière. En tant qu’éclaireur, je surveillais de mon plein gré si des malotrus entraient en Ravey.

Une fois le message lu, je le pliais. Le rentrais dans ma poche. Je me dépêchais de récupérer mes affaires. Et je partais aussitôt vers Les Elles. Sur la lettre, il était marqué, que Flynn se dirigeait là-bas pour interroger, un vieux pirate capturé par des villageois. Ainsi les soldats faisaient appel à des personnes extérieur à leur patrie pour faire le sale boulot. Même si je n’aimais pas faire ça, je trouvais ça absurde. Flynn faisait aussi part de ses craintes, des représailles allaient peut-être avoir lieu.

C’est avec précipitation, que je me dirigeais vers ce pays en crise. En arrivant sur place. On sentait que les environs étaient tristes. La paysage était certes magnifique, mais sachant que Les Elles étaient attaqués. . .

J’arrivais enfin au lieu-dit, non pas s’en encombre, car le chemin était très mal indiqué. Mais vivant, et en un seul morceau. En approchant de ce camp, les gardes se montraient méfiants. Enfin, l’un d’eux s’approchait de moi.

« Bonjour, je suis celui qui dirige ce camp. Que puis-je faire pour vous ? »

Je le regardais de la tête au pied, décidément, je ne l’aimais pas trop, je ne savais pourquoi, mais je pressentais un air arrogant s’échappé de lui.

« Je suis Elézim Luville, mon ami Flynn Lowell, m’a contacté pour l’aider dans une tâche que vous ne voulez pas faire vous-même. Où puis-je le trouver ? »

Décidément, cette remarque ne lui plaisait pas, il était déjà un peu contrarié quand j’étais arrivé, et je ne savais pas pourquoi, mais là il était devenue tout rouge au niveau des joues.

« Vous le trouverez dans la cabane, au centre du camp. Le prisonnier est à l’intérieur. »

Je le remerciais, et me dirigeais vers le cabanon. Le camp était vraiment petit. Je ne savais pas pourquoi, ils avaient pris la peine de s’installer aussi loin de la civilisation. Certes, ils voulaient sans doutes protéger les civiles. Mais à l’intérieur d’une caserne. Le prisonnier aurait été mieux gardé. Et en cas d’attaques, mieux protéger. Mais passons sur les détails. Même si je me sentais mal à l’aise dans cet endroit. Il fallait faire ce pourquoi nous avions été appelé.

J’arrivais enfin devant la cabane. Je respirais un bon coup. Puis les yeux pleins de détermination, je rentrais à l’intérieur.

« Flynn ? Où es-tu ? »

En attendant Elézim, Flynn commença à discuter avec le vieil homme qui effectivement était peu bavard. Il soupirait de temps à autre, gloussait en entendait qu'une future bataille se préparait ou simplement baillait. Il était certes vieux mais il devait sûrement être affûté. Cependant il n'était pas très sage de jouer au plus malin pour le moment, il n'y avait aucun pirate à l'horizon donc tant que personne ne venait le sauver, il était soumis à sa future torture.

Dans la cabane, plusieurs outils étaient à disposition pour la torture comme des lames, des ciseaux et autres matériels. Il y avait aussi un sceau d'eau, un verre et une serviette. C'est ce qui attira l'attention de l'Ashevan.

Le vieil homme était au centre de la pièce, attaché à une chaise, à côté se trouvait une table pour l'allonger.

Flynn retira sa veste pour l'accrocher sur le dossier d'une chaise vide et prépara le sceau d'eau ainsi que la serviette.
Il attrapa le vieil homme et le plaça sur la grande table en lui plaçant les chaînes, sur le torse, pour qu'il ne bouge pas.

Il recouvra ensuite le visage du prisonnier avec la serviette et prit le verre en le remplissant.
Flynn commença à verser doucement de l'eau sur la serviette qui se mouillait et obligeait le vieil homme à absorber l'eau lui faisant croire à une petite noyade.

Il va falloir parler vieil homme.. Dis moi où sont les ressources que vous avez volé. Ce que prévoit ton capitaine.. Dis moi ce que je dois savoir et tu repars d'ici vivant.

Le pirate ne réagissait pas, c'est alors que Flynn prit le plus gros verre à disposition et le remplit puis mouilla complètement la serviette faisant ainsi croire au criminel qu'il se noyait. Après quelques secondes Flynn retira les chaînes et la serviette puis le releva pour qu'il reprenne son souffle.

Au même moment Elézim, son camarade, rentra dans la pièce. Le pirata âgé de soixante-quinze ans toussait en essayant de respirer comme il le pouvait. Il devait sûrement commencer à voir flou.

Te voilà donc l'ami, je te remercie d'être venu le plus vite possible. Ce vieil homme est un coriace, ne te laisse pas avoir par les apparences. Il possède les infos qu'on veut mais il faut lui faire cracher.. Comme t'as pu le remarquer on est isolé.

Flynn poussa le vieux pour qu'il s'allonge et replaça les chaînes avant de remouiller la serviette sous les yeux d'Elézim qui avait refermé la porte. Puis il reprit la parole:

On est voué à nous mêmes, si il y a une attaque ne compte pas sur les soldats dehors.. Ils ne veulent aucunes pertes dans leur camp. C'est pour cela qu'ils n'ont pas placé ce prisonnier dans une caserne.

Flynn retira de nouveau les chaînes et releva le vieil homme qui avait limite perdu conscience. Il recracha tellement d'eau qu'ils eurent l'impression qu'il crachait ses poumons. Son corps tremblait légèrement mais il refusait toujours de donner une quelconque information.

On va avoir du boulot. Mais on a tout les outils qu'il faut pour le faire parler..

Flynn tourna le dos quelques secondes pour essorer la serviette, le vieil homme parla:

Vous n'avez pas conscience de ce qui vous attend..

L'Ashevan se retourna calmement en enchaînant de nouveau le vieil homme:

Pour le moment toutes mes idées sont tournées vers ta torture. Vois-tu.. j'ai conscience que tu vas souffrir. C'est suffisant.

Il parla d'un ton froid en versant encore plus d'eau puis en le relevant de nouveau lorsqu'il fut proche de l'inconscience.

« Le silence est mère de sûreté ? »

A l’intérieur, Flynn avait déjà commencé l’opération. Il me remerciait pour mon arrivée rapide. Et m’invitais à le rejoindre. Le vieux avait l’air coriace. Flynn lui remettais le tissus sur la tête. Juste après, il reversait de l’eau dessus.

On est voué à nous-mêmes, si il y a une attaque ne compte pas sur les soldats dehors.. Ils ne veulent aucunes pertes dans leur camp. C'est pour cela qu'ils n'ont pas placé ce prisonnier dans une caserne.

« Je m’en suis aperçu en arrivant ici. Les gardes font leur boulot à moitié. Et je sens que quelque chose est tapis dans l’ombre, aux alentours. »

A ce moment, en enlevant le morceau de tissus. Mais toujours rien. Quel coriace. Mais rien que de pensé aux femmes, enfants, et les familles détruites à cause de ces pirates. Aucune compassion ne venait en moi envers ce vieil homme.

C’est à ce moment qu’il essayait de nous menacer.

Vous n'avez pas conscience de ce qui vous attend..

Ce à quoi Flynn répondait, que la seule chose à laquelle il pensait était la torture en ce moment, et enchainait de plus belle. Au bord de l’inconscience, Flynn le ramenait à nous. Je m’approchais de lui, j’allais essayer d’être gentils.

« Ecoute mon vieux. Tu sais, on a tout le temps qu’il nous faut. Tu peux parler maintenant. Ou subir les pires atrocités en notre présence pour les quelques jours à venir. »

Le vieux me regardait d’un air songeur, et moqueur.

« Ce que je sais en tout cas c’est que vous allez en baver. »

« Peut-être, qui sait. . . »

Je poussais un peu Flynn pour que je puisse passer, attrapais un de mes carreaux d’arbalète.

« Je sais pas pour toi Flynn, mais ce vieil homme n’a pas besoin de deux mains pour le moment. »

Suite à ces mots, je lui plantais mon carreau dans le dos de sa main droite. Le cri de douleur se faisait aussitôt entendre. Suite à ça. Je m’écartais des deux personnages. Et commençais à allumer un feu.

« Il ne faudrait pas qu’il perde trop de sang durant cet interrogatoire. Vaut mieux cautériser ses plaies. »

Une fois le feu en place, je retournais arracher mon projectile de la main dans laquelle il était logé.

Je m’écartais de la table, retirais ma veste. Et préparais les outils mit à notre disposition. Il y avait de quoi être imaginatif. Des couteaux, des ciseaux, des crochets. Des cordes aussi. J’installais une des lames dans le feu. Une longue journée commençait pour nous.

*J’espère ne pas entendre parler de ça trop longtemps après cette mission accomplit . . .*

Flynn avait donc raison de se poser des questions sur les environs, si même un chasseur comme Elézim sentait une ombre planer autour d'eux.. Il fallait rester prudent mais l'archer ne mit pas longtemps pour être dans l'ambiance des lieux.

En entendre parler ? L'Histoire ne retient que le nom des vainqueurs de la Guerre. Et crois moi, pour devenir vainqueur il doit avoir recourt à des atrocités.. On retiendra nos noms mais personne ne parlera de cette séance. Penses-tu vraiment que le peuple est prêt à entendre ça ?

Flynn prit ensuite une pince et un bout de métal qu'il plaça sous le feu, le temps que celui-ci chauffe il souleva le vieille homme pour le rattacher à la chaise après qu'Elézim ait cautérisé la plaie du pirate.

Il fit signe à l'archer de l'attendre quelques instants et sorti de la cabane pour aller chercher.... un rat. Le camp n'était pas des plus propres et se trouvait en pleine nature.. Il devait forcément y avoir des rats en cages pour les empêcher de nuire à la nourriture le temps de trouver le temps de les éliminer.
L'Ashevan interrogea un garde qui lui signala qu'un rat fut récemment capturé. Flynn se précipita avant que celui ne soit abattu. Après une brève discussion avec les soldats des Ellès, Flynn récupéra la un sceau vide, la cage où se trouvait le rat et une torche éteinte.

Arrivé dans la cabane il demanda à Elézim de l'aider pour déplacer le vieux pirate sur sa chaise à l'extérieur.
Une fois sortie, Flynn demanda à Elézim d'allumer la torche pendant que Flynn jeta le rat dans le sceau et l'attacha, avec l'aide d'un garde, aussitôt de sorte à ce que le trou du sceau soit dirigé vers le ventre du Pirate.
Flynn laissa les vêtements du vieil homme pour qu'il ait conscience de ce qui l'attendait.

Elézim, tu veux savoir à quoi sert cette torche maintenant hein ? Donne la moi.

Flynn reprit la torche en regardant le vieux pirate.

Je te garantie qu'on trouvera un moyen de te faire parler.

Il plaça alors le feu à l'arrière du sceau.... Quelques secondes s'écoulèrent... La chaleur montait petit à petit.. Le rat commença à s'agiter... Il sentait que le feu venait de l'arrière... La seule issue ? Le ventre du vieux pirate. Le rongeur se précipita alors vers la maigre chemise du vieil homme et commença à gratter et mordre pour percer celui-ci. La chemise ne résista pas longtemps. Il commença alors à ronger le ventre, le pirate commença à crier de douleurs.

Flynn retira la torche, le rat se calmait. Le pirate n'ouvrit pas la bouche, c'était évident... Ce n'était pas encore suffisant, ce n'était qu'un avant goût.

Il replaça de nouveau la torche, le rat recommençait à ronger le ventre de l'homme qui saignait peu à peu. Le rat augmentait de plus en plus ses morsures et ses griffes. Le vieil homme s'agitait de tout les sens mais Flynn indiquait à Elézim de l'empêcher de bouger.

Ce n'était pas une des meilleures journées pour le rat.. Mais c'était déjà mieux que la mort.

« Rongeur un jour, rongeur toujours . . . »

Après avoir cautérisé la plaie du vioque. Flynn sortait quelques instants. J’en profitais pour laver mon carreau, souillé par le sang du pirate. Quand celui-ci me dit ouvertement.

« Si vous saviez à quel point la mort guette sans le savoir. »

Que voulait-il dire ? Je n’avais malheureusement pas le temps de lui demande. Flynn revenait avec un rat, un seau et une torche. Il me passait la torche. Je l’aidais à placer la victime. Et une fois le rat dans le seau.

Elézim, tu veux savoir à quoi sert cette torche maintenant hein ? Donne la moi.

Ce que je fis. La suite, était tout aussi surprenante qu’effrayant. En posant la torche au cul du seau. Le rat sentant la chaleur montée. Commençait à chercher une issue de secours. Où ça ? Dans le ventre du bandit pardi ! L’homme commençait à gémir de douleur. Flynn arrêtait une première fois. Et me dit de bien tenir le bougre pour ne pas qu’il bouge. Puis reposait la torche sur le seau. Le rat commençait à mettre plus de force dans ses gestes. Du sang se faisait voir.

L’homme hurlait de plus belle. Quand flynn arrêtait. Le vieux pirate était sur le point de tourner de l’œil. Je ne me faisais pas prier. Je prenais un verre d’eau. Et lui jetait à la figure. Avant de lui donner de petite claque sur la joue.

« T’endors pas tout de suite mon vieux. La journée ne fait que commencer pour nous. »

On sentait qu’il était sur le point de craquer. Je m’avançais vers Flynn, et lui chuchotait :

« Je vais m’occuper de son pied, la caricature des pirates c’est une jambe de bois non ? Les orteils leur sont inutiles dans ce cas. »

Je prenais les pinces coupantes disposés sur la table, et m’avançait vers le torturé.

« Tu sais, ce n’est pas notre premier rodéo. »

A ces mots, je lui ôtais sa chaussure gauche. Et lui coupais le petit orteil d’un coup sec.

Les hurlements se faisaient de plus beaux. Je me relevais vers l’homme et lui montrait l’orteil sanguinolent entre mon pouce et mon index.

« Oups, je crois que tu as perdu quelque chose. »

Je cautérisais ensuite la plaie en y posant le couteau qui était près du feu jusque-là. Enfin, je lui demandais une chose.

« Dis-nous ce que tu sais. Nous verrons ce que nous pourrons faire pour toi par la suite. A toi de voir si tu veux continuer notre petite séance d’interrogatoire. Ou si tu veux nous dire quelque chose. »

L’homme fatigué de cette séance commençait à ouvrir la bouche, puis la refermait, et me souriait.

« Tu paieras ça au centuple. »

Cette unique phrase confirmait mes doutes. S’il était si sûr de lui, c’est que quelque chose se préparait pendant que nous nous fatiguions à interroger cet homme. Je regardais Flynn, j’espérais que lui aussi avait compris la situation. Le sang allait couler bien assez tôt. Je laissais le vieil homme aux prises avec Flynn, et je me dirigeais vers la porte. De là, j’observais par les trous ce qui se passait dehors.

Le temps passait et aucune information ne fut encore soutirée du doyen du navire. Tout ces cris de douleurs pour n'avoir aucune information était fatigant pour l'Ashevan qui décida de ranger la torche, il retira ensuite le sceau en remettant le rat dans sa cage.

Il observa le trou dans le ventre du pirate qui commençait à pleurer de douleurs, le sang coulait à flot. Flynn reprit alors la torche et la rapprocha du ventre pour cautériser la blessure. En réalité ce n'était que pour que le pirate souffre encore plus pour espérer en tirer quelque chose. Mais encore une fois il ne révéla rien. Il préférait le silence et la souffrance que d'avouer la localisation des vivres voler et parler des éventuels actes futurs des pirates.

Flynn laissa le pirate respirer et rejoignit Elézim dans la cabane. Il chercha un outils spécifique tout en parlant à son camarade archer.

Au moindre mouvement suspect préviens moi discrètement. Si les gardes apprennent que l'on est attaqué, ils fuiront comme des cafards. On essayera de les obliger à se battre avec nous, au pire des cas ils mourront en voulant s'enfuir mais à deux nous auront du mal à repousser une grosse vague d'ennemis.

Flynn trouva enfin l'outils qu'il cherchait, une barre de fer avec deux broches aux extrémités accrochée à une sangle.
Il retourna voir le pirate qui penchait la tête, fatigué par la douleur.

A ta place... Je ne dormirai pas.

Flynn accrocha la sangle autour du cou du torturé en faisant en sorte qu'un embout soit sous le cou de l'homme et l'autre dirigé vers sa gorge.

Si tu te demandes comment s'appelle cette torture, c'est la Fourche de l'hérétique. Penche ta tête en avant ou endors et ta vie s'arrêtera là. J'ai besoin de m'assoupir un coup alors permets moi de m'absenter. Ne fais pas comme moi, ça serait dommage pour toi.. Si les éventuels positions des vivres te reviennent à l'esprit, n'hésite pas à nous appeler. On n'est pas loin.

Flynn rentra de nouveau dans la cabane et s'adossa à un mur pour réfléchir et discuter avec son camarade.

Si tu te demandes à quoi ressembles la Fourche de l'hérétique:

« Pirates ? Où ? »

Flynn, me demandait donc de surveiller les moindres faits et gestes dans le camp. Avant d’installer sur notre prisonnier une espèce de petite fourche sous son cou. Fourche avec deux extrémités pointues. Il voulait aller faire une sieste. Soit, pour ma part je comptais bien continuer ma surveillance. Je voyais des gardes passer par ci par là. Mais rien d’anormal, mais au bout d’un moment, il n’y avait presque plus aucun bruit aux alentours de la cabane. Je m’en allais chercher Flynn pour le prévenir que j’allais faire un tour, et qu’il fallait rester sur ses gardes. Je prenais mon arme, et sortais doucement dehors.

Je voyais des gardes au loin, debout, ils continuaient donc leur travail. Et les autres étaient sans doute occupés dans leur tente. J’entamais un rapide tour des environs, mais rien à signaler. En revenant à mon point de départ, je regardais attentivement les gardes au loin. Quand l’un des deux tombait comme une masse, ou plutôt la lance planté en lui qui jusque-là le maintenait bien droit, avait fini de le transpercé entièrement. Ils étaient déjà passés à l’action. Je vérifiais dans l’une des tentes à proximité, des cadavres.

Je me précipitais à l’intérieur de la cabane en courant aussi vite que je le pouvais.

« Flynn, prépare toi ! Les pirates ont déjà commencés à passer à l’action. Je ne sais pas combien de gardes ont déjà été tué mais j’en dénombre déjà une dizaine. »

A ce moment, des combats éclatèrent à l’extérieur, les derniers gardes étaient en train de se battre contre l’envahisseur qui, après avoir fait un maximum de ménage passait à l’action.

« Il faut le mettre en sécurité, je m’occupe d’aider les gardes en attendant ! »

Je sortais en toute hâte, le capitaine rencontré plutôt était en plein combat à ses côtés une dizaine de gardes aux aussi aux proies avec des pirates. Combien étaient-ils ? En précipitation, je rejoignais ceux-ci en tirant sur deux cibles, qui s’écroulaient.

« Combien sont-ils ? »

« Je ne sais pas, mais ils ont éliminés une bonne partie de nos effectifs sans que l’on ne sache comment et quand ! Il faut abandonner le camp ! »

Je le regardais d’un air noir, et juste après avoir tiré sur un assaillant qui se tenait dans son angle mort, je lui criais dessus.

« Vous n’irez nul part ! Ses hommes sont venu récupérer leur collègue, et pour ça ils ont déjà tué pas mal de monde, vous compter abandonner vos morts en ces lieux, abandonner votre fierté de garde des Ellès ? Ne comptez pas sur moi pour vous y aidez. »

Je ne savais pas qu’elle allait être sa réaction, mais en entendant les cris de ses fiers combattants, il devenait rouge de colère. Il ne devait pas apprécier qu’un simple individu comme moi le rabaisse devant ses hommes, ça, plus le fait de la mort de ses hommes. Il poussait un grand cri avant de foncer dans le combat. Il ne manquait plus que Flynn, j’espérais que les pirates n’avaient pas encore atteint la cabane.

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