Skain Beleth [Terminé]

INFOS GÉNÉRALES

Prénom : Skain 
Nom : Beleth
Surnom : S'il en a un, mettez-en un. Sinon vous pouvez laisser cette partie vide. 
Age : 19
Patrie d'origine : Ashenwall
Métier : Guérisseur 
Classe : Mage noir - Sang
Arme : Poignard sanglant ( Catalyseur, ne peut pas servir d'arme )
Personnage de l'avatar : Abel - Devil Survivor

DESCRIPTIONS

Description physique (Libre) :

Skain est d'une bonne taille, mais il se tient presque toujours un peu voûté et apparaît plus petit qu'il ne l'est réellement. Mince et peu musclé, il porte les marques nettes d'une vie d'érudition à l'abri de l'effort physique intense, le rendant bien peu impressionnant. Le visage perpétuellement figé en une expression neutre, il arbore un regard rouge sang reflétant le monde qui l'entoure, le tout rendant ses humeurs difficilement lisible. Ses cheveux bleu sont laissés à l'abandon, tombant de tout les côtés de sa tête et dissimulant parfois le visage.
Il est généralement vêtu d'une tenue de tissu noire composée d'une chemise et d'un pantalon, avec une cape écarlate déchirée dans son dos. Ces vêtements sont manifestement vieux, et à certains endroits présentent de nettes traces d'usures, mais il les conserve par attachement, ne se préoccupant pas réellement de son apparence.

Description du caractère (Libre) :

Skain est une de ces personnes qui acceptent sans broncher ce que le sort décide de leur infliger, non pas par défiance mais par passivité. Il ne fut jamais encouragé durant son éducation à montrer énergie ou passion, le poussant à développer une certaine apathie à l'encontre du monde qui l'entoure. Par conséquent il n'est que rarement celui qui initiera les choses, préférant suivre le flot des événements et acceptant ce qu'il est nécessaire de faire. Bien qu'il puisse envisager la possibilité de désobéir, sa nature fataliste lui interdit de s'engager sur cette voie. Il suit donc les ordres et accepte les contraintes qui lui sont imposés. Il renoncera si une tâche lui semble impossible, mais pas avant d'avoir essayé dans la plupart des cas. Il ne possède pas en lui l'ambition ou la curiosité, simplement un solide sens moral qui le pousse à aider ceux qui l'entourent, sa principale motivation. 

HISTOIRE (LIBRE)

Comment quelqu'un souhaitant devenir guérisseur a t-il fini par arpenter la voie des arts sombres ? Les raisons habituelles seraient probablement le désir de pouvoir, l'ennui, la soif de connaissances de toute sortes, voire même la vengeance. Après tout lorsqu'on pense aux mages noirs, on imagine des individus dérangés, malsains, aux pouvoirs dont la seule utilité est la souffrance, la mort ou la tromperie, se dissimulant dans l'ombre pour accomplir leurs desseins. En vérité, la mienne est à la fois bien plus prosaïque et banale. J'étais tout simplement dépourvu d'autre talents.

Second fils d'un drapier et d'une tisserande, je fus choyé durant la grande majorité de mon existence. Mon frère ainé avait d'ors et déjà récupéré la place d'héritier de la fortune paternelle, et je ne trouvais en moi aucune motivation pour le lui contester. Il était habile de ses mains et de ses paroles, avec un sens aigu des affaires, ce qui n'était aucunement mon cas. Je décidais de me plonger dans les livres, avec le vague espoir de devenir comptable ou érudit pour peut-être, qui sait, aider mon frère dans ses affaires ?

Je découvris ma voie lorsqu'un incident arriva sous mes yeux. Alors qu'un soir j'accompagnais mon frère au marché des tissus, un homme ayant repéré un pickpocket en action lui avait saisit le poignet pour l'empêcher de s'enfuir. Mal lui en avait pris, car d'un geste fluide le malfrat lui ouvrit largement la hanche de sa lame. Les cris de douleurs de sa victime appelant à l'aide furent le seul indice de son passage, car il se volatilisa sitôt son méfait accompli. Me précipitant vers le blessé, je crus sa dernière heure venue : le sang se répandait à flot, et le tissu ne pouvait guère que se teinter d'écarlate sans effet. Mais lorsque le mage blanc qui tenait son enseigne plus loin intervint, l'atroce plaie se referma pour ne laisser que la peau saine. Je suppliais le guérisseur de me prendre pour apprenti, et contre toute attente il accepta.

Ayant reçu l'aval de mon père, je pus commencer mon apprentissage de la médecine. Je me révélais un élève studieux et plein de bonne volonté, préparant les cataplasmes, les philtres et les onguents afin de complémenter la magie bienfaisante de mon mentor. Mais un détail terni cette période bienheureuse, assombrissant de plus en plus la relation pourtant cordiale que je tenais avec le guérisseur. J'étais dénué de don pour la magie curative. Malgré mes efforts, malgré ma volonté, je m'en révélais incapable. Déprimé, je commençais à étudier en secret les autres formes de magie, jusqu’à finalement découvrir avec étonnement que finalement, j'avais un don quelque part. La magie noire. Plus précisément, la magie du sang.

Ce fut à ce moment là que ma vie prit un tour plus sombre. Je progressais vite dans cette discipline, apprenant à soigner grâce à la sorcellerie. Le sang que je perdais allait remplir les veines de mon patient, coagulant et empêchant la plaie de s'aggraver, sans pour autant remplacer une véritable guérison. Cependant mon maître découvrit rapidement la supercherie, et sa déception fut forte. Même alors que nous restions en bonne relations, je sentais qu'il ne m'accordais plus autant sa confiance.

Lorsque je fus appelé en urgence alors que mon maître était occupé sur un autre cas, je ne pus cette fois dissimuler la nature de mes pouvoirs : l'homme avait vu s'abattre sur lui la hache accrochée au dessus de sa porte, et la plaie était si large... Ne pouvant simplement colmater la blessure, j'ai du sacrifier une grande quantité de mon propre sang afin de remplacer le sien, sous les yeux de sa femme et de son frère. Et ainsi, quelque jours plus tard, une infection emporta l'homme en voie de rétablissement. La famille m'accusa de meurtre, jurant que j'avais apporté le malheur sur eux, oubliant dans leur aveuglement que sans moi il n'aurait pas eu ne serait-ce que l'espoir de guérison que je leur ai offert... Mon mentor ne témoigna pas en ma faveur, mais il parvint à alléger la sentence. J'écopais d'un emprisonnement au lieu de l'exécution pure et simple.

J'acceptais mon sort, et me retrouvais enfermé pour ce que j'imaginais être le restant de mes jours. Étant un mage, je fus soumis à une sécurité plus stricte que la plupart des prisonniers de passage. Les gardes craignaient que je ne les maudisse sans doute, et pendant un moment ils semblaient désigner au hasard celui qui devait apporter ma pitance. Je parvins néanmoins à me rendre utile : le gardien de la prison avait décidé que mes talents de guérison pouvaient lui permettre d'économiser un médecin, me faisant de sortir de ma cellule de temps en temps pour arranger une plaie, que ce soit d'un garde ou bien pour garder en vie un condamné à mort jusqu'au jour de son exécution.

Je rencontrais quelqu'un en prison, un jeune noble né d'une famille tristement célèbre qui devait être exécuté publiquement. Je devais vérifier sa bonne santé régulièrement, et la conversation s'engagea entre nous durant une de mes visites. Il m'intriguait, manifestant une passion et un magnétisme qui semblait m'aspirer. Nous finîmes par nous raconter quelque peu nos déboires respectifs, et il manifesta un dégoût profond envers les circonstances de mon emprisonnement. Je ne pouvais que regretter que le jour de son exécution approchait, ce qui allait me priver de nos conversations.

C'est alors que cela se passa. Je ne me rappelle pas exactement de tout. L'incendie, les cris, la destructions, un rugissement de fin du monde. La prison avait été pulvérisée comme une sculpture de neige, et je me retrouvais légèrement blessé au milieu d'une mer de décombres. J'errais dans la dévastation de mon univers familier avant de retrouver le jeune noble, blessé et inconscient. Je cessais son hémorragie et l'emportais loin de la prison, découvrant la ville dans un état similaire à la prison. Des incendies étaient combattus un peu partout, et en traînant mon patient je fus accosté par un serviteur affolé de celui-ci. Lui expliquant que j'avais soigné celui que je portais, il insista pour m'accompagner et je me dirigeais avec li vers l'emplacement de la demeure de mon ancien maître, comprenant la cause de la désolation lorsqu'il m'expliqua l'attaque d'un dragon géant.

La demeure de mon ancien maître était effondrée en partie, mais l'ensemble tenait debout. J'y découvris avec tristesse son cadavre, le crâne ouvert par une poutre étant tombé sur lui, et le brûlait dans un des brasiers en guise de funérailles. Décidant de m'y installer pour les jours à venir, je fis de mon mieux pour prendre sa place en tant que guérisseur, personne ne me contestant l'occupation des lieux. Les blessés étaient si nombreux, et les brûlés presque autant. Ma magie était impuissante à sauver ces derniers, et je ne pouvais que leur appliquer des onguents, bien moins efficace. Je constatais rapidement que mes patients ne venaient me voir qu'en désespoir de cause, et que même alors j'étais toisé avec méfiance. Je ne me sentais pas à ma place, mais je ne savait que faire d'autre.

Ce fut à peine plus tard que le jeune noble, Alexander, se remit enfin complètement de ses blessures, aidé en cela par mes soins et l'attention du serviteur. Lorsqu'il annonça son intention de quitter la ville, la contrée, me demandant si je souhaitais l'accompagner, j'acceptais sans y penser. Il semblait posséder quelque chose d'intense, qui m'incitait irrésistiblement à rester avec lui. L'alternative, rester dans cette ville ruinée où j'étais vu avec une méfiance générale, ne représentait rien d'enviable. Emballant mes quelques affaires, mon poignard et mes pièces, je partis avec mon compagnon sans un regard en arrière.



 

QUI ETES-VOUS DERRIÈRE L'ECRAN ?

Prénom : Gabriel
Age : 20
Sexe  : Garçon
Passions : Écrire des histoires, les jeux vidéos et de plateau, lire tout ce qui me tombe sous la main, faire la cuisine, entre autres.
Connaissez-vous Fire Emblem ? : J'ai fini Awakening dans tout les sens, mais c'est à peu près tout. Je ne suis pas sûr que Smash Bros compte.
Comment avez-vous connu le forum ? : On m'en a parlé, j'ai suivi.
Un petit mot pour la route ? : Praise the Sun ! Oups, trompé de jeu.