Ah, vous voulez lire ma grande et magnifique légende? Vous pensez peut-être que vous y découvrirez une belle et longue histoire qui expliquera pourquoi ma personnalité est celle d’un « méchant »? Non, je ne pense pas… Enfin, peut-être, après tout, je ne comprends rien de vos valeurs morales.
Bon, commençons depuis le départ.
Mon père était un pauvre Capitaine d’un navire de pêche. Il vivait dans le village nordique de Toriel, avec son petit équipage de merde, sur son bateau aux bordures de fers pour briser la glace de la mer du nord. Il n’était pas incroyable à son job ou rien de ce genre. Il était seulement le chef de son petit groupe de 5 hommes parce qu’il était « juste et honnête » avec le partage de l’argent… Et aussi parce qu’il était le propriétaire légal du bateau. Mais il l’avait obtenu de son père avant lui, qui lui-même devait être capitaine pour la même raison. Bref, c’était à l’époque un jeune con, alternant sa vie entre la mer et la boisson à la taverne du village avec ses amis.
Par un miracle quelconque, probablement guidé par la déesse elle-même, ma mère fut amenée dans la vie de cet imbécile du nord. Ma mère était une magnifique sorcière. À bien y penser, je crois que cette relation fut purement sexuelle. Il n’y avait rien qui liait ma mère à mon père, sinon que mon père devait être légèrement séduisant à l’époque et assez courageux avec l’alcool dans son système pour avoir l’idiotie d’aller parler à ma mère. Ma mère était une déesse hors d’atteinte pour un homme faible tel que mon père, et ils partageaient des mondes très différents. Ma mère était une magicienne exceptionnelle venant de Haut le Fort, ayant eu bon nombre d’étudiants là-bas, et possédant de nombreux titres de noblesse. Lorsqu’elle est tombée enceinte à cause de ce capitaine d’un navire de pêche à l’autre bout du continent, ses proches se sont révoltés, mais ma mère a décidé de me garder et de rester aux côtés de mon père pour m’élever.
Avoir une beauté telle que ma mère pour épouse n’est pas une chose facile pour un homme sans charisme et faible d’esprit tel que mon père. Il était jaloux à mort, montant en agressivité au moindre homme qui reluquait un peu trop sa femme. Un homme en particulier, le meilleur ami de mon père, Greg Lyter, était aussi amoureux de ma mère. Ce type était un pire enfoiré que mon père. En fait, je crois que la plupart des mauvais côtés de mon père devaient venir de l’influence de cet homme. Mais on reviendra plus tard parler de ce sujet.
Donc, je suis né à Toriel, d’un père du nom de Joey Gromps et d’une mère au nom que je ne connais pas. Ma mère était une mystérieuse figure que j’adorais. Je l’ai appelé maman toute ma vie, tel le bon enfant que j’étais, mais je n’ai jamais su son vrai nom. Elle se faisait appeler Onodera, mais ses proches de Haut-Le-Fort la nommaient selon un titre différent, qui, malheureusement, n’a pas su s’enregistrer dans mon faible cerveau de bambin à l’époque où je l’ai entendu.
Je vivais dans le village. Vous aimeriez croire qu’il s’agissait d’un petit village unis, mais à l’époque, avant le grand cataclysme, c’était la merde. Les gens ne crevaient pas de faim, car ils vivaient de la pêche et non pas des mauvaises récoltes, tel qu’au sud ou au centre de l’Empire d’Ashenwall, donc il y avait ça de bien. Mais ils étaient racistes des étrangers. Ma mère était détestée par les autres femmes pour sa beauté et son effet sur leurs époux, et aussi, parce qu’elle venait d’un monde différent, d’une noblesse qui n’avait pas besoin de « travailler fort ». Elle essayait de bien paraitre et de mettre des pouvoirs au service de la communauté mais… Elle aussi commençait à sérieusement haïr les gens du coin. Si bien que je ne fus pas élever en partageant l’espace de jeux des autres enfants. Ma mère me fit l’éducation à la maison, pendant que mon père partait au loin en mer. Ce qui eut deux conséquences biens évidentes : Je suis devenu vachement plus intelligent que les autres gamins du village, et deux, ils grandirent tous à me détester.
Ma mère m’apprit à lire, à parler aux gens nobles et m’amena même à mes 9 ans rencontrer le nouvellement déclaré roi, Galdion. Ce fut un moment fort pour moi, spécialement lorsque ma mère lui serra la main et me présenta à lui. Il m’avait alors fait un sourire et m’avait serré la main, déclarant qu’il espérait me voir accomplir de grandes choses, et qu’il penserait à moi si jamais je cherchais un poste dans son armée lorsque je serais plus vieux.
Souvent, la nuit, ma mère me lisait un livre. Toujours le même. Elle disait qu’il s’agissait d’un ouvrage précieux, et que je ne devais en parler à personne, même pas à mon père. Ma mère était du genre mystérieux. Et je n’allais très certainement pas la trahir. Ce tome noir était rempli de formules et de légendes des temps anciens. On y parlait de destruction passé et à venir, de dragons et de prophéties à venir. Ma mère disait que les dernières pages contenaient aussi de puissants sortilèges, que peu sauraient utilisés, mais dont personne ne devrait avoir accès. Pour cette raison, elle était très protectrice de son tome.
À 12 ans, j’étais très cultivé et intelligent. J’étais par contre assez faible, et certains trous du cul aimaient bien me taper dessus. Par chance, ce fut aussi au même moment que j’ai commencé à développer une affinité avec les sortilèges de lumière d’un tome de ma mère. À l’époque, ma mère désirait m’entrainer à devenir un puissant mage, mais mon père s’était sévèrement opposé, désirant que je l’accompagne sur le navire pour la pêche, et qu’à mon tour, plus tard, j’hérite du navire et devienne capitaine. Ce fut la première sévère discorde entre Joey et Onodera, et au final, mon père frappa sa femme, qui quitta Toriel pendant 2 ans, retournant à Haut-Le-Fort, m’abandonnant aux désirs de mon père.
J’ai donc appris à naviguer et pêcher dans le nord, mais ma maigre musculature ne m’aidait pas beaucoup à se travail très manuel. Le meilleur ami de mon père, le fameux Greg Lyter, me détestait particulièrement à cause de cette incapacité. Je savais que ces moqueries n’étaient pas que des blagues anodines, parce que de retour à Toriel, il regardait, et parfois même, encourageait les autres enfants qui me battaient. Et pour cette raison, plus que les autres gamins influençables, cet homme devint mon pire ennemi. Tous les soirs, j’avais hâte que ma mère revienne, avec ses tomes de magie qui pourraient m’apprendre à me défendre et à me venger de cet horrible personnage.
Mais du même coup, je devais aussi admirer la manipulation dont il savait faire preuve. À bien y repenser aujourd’hui, je crois que je le voyais d’avantage comme un rival qu’un bourreau. Toutes ses actions étaient des provocations, des défis qu’il me lançait. En regardant en arrière, je pourrais même dire que je suis content qu’il fût là pour m’apprendre toutes ces importantes vérités sur la vie.
Mais bon, à l’époque, je faisais comme je pouvais : j’encaissais en grinçant des dents parce que mon père refusait de croire mes histoires à propos de son meilleur ami.
Ma mère revint à mes 14 ans, et alors, la situation fut très différente entre elle et mon père. Elle venait avec des nouvelles des aventures guerrières de Galdion. Un sujet qui occuperait son esprit longtemps, parce que Haut-Le-Fort serait probablement le prochain empire à se faire envahir. Pour une raison quelconque et un jeu de politique complexe, ma mère s’était retrouvée plus attaché à l’empire d’Ashenwall qu’à Haut-Le-Fort depuis ma naissance.
Une de mes premières actions fut de profiter de la présence de ma mère pour lui parler des cruautés de Greg. Elle me crut et me donna en cadeau un tome de lumière, objet que je possède encore aujourd’hui. Elle en parla è mon père, sans succès, et elle fut assez intelligente pour ne pas aller se plaindre à Greg, ce qui n’aurait fait qu’empirer mon cas. Au lieu de quoi, j’eu une longue discussion avec elle, sur le concept de la vengeance, et de la patience dont il fallait faire face lorsque présenter à un adversaire qui nous semble trop fort, invincible. Qu’il fallait savoir attendre le bon moment et se servir de son cerveau. Elle savait que la violence continuerait, mais elle me réconforta, me disant qu’elle serait toujours là pour guérir mes plaies. Pour être honnête, j’étais devenu vachement endurant à résister à ces petites tortures quotidiennes. Je crois que ma mère le savait aussi, que cela me rendait plus fort.
À 15 ans, alors que Galdion continuait sa conquête et que le nationalisme et l’idée de la « race supérieure » faisaient rage dans le petit village de Toriel, ma mère devint un peu plus aimée dans le coin, pour avoir choisi de vivre et soutenir leur grand empire au lieu des autres faibles nations. Pour ma part, j’avais montré mes dons aux gamins du village, et je devins une célébrité locale. J’étais « touchée par la déesse » on disait. Ce simple changement de titre m’avait rendu presque intouchable pour Greg. Mais je ne pouvais pas accepter d’avoir simplement vaincu les tortures de l’homme et accepter ce nouveau calme… Je devais le battre, accomplir justice et me venger.
Alors que ma mère partait rejoindre un conseil de guerre à la capitale, j’en profite pour aller parler à mon père, saoul, et lui inspirer l’idée que son meilleur ami avait couchée avec ma mère. Lui qui était tellement protecteur de sa relation fut complètement aveuglé par la haine. D’ailleurs, ce n’était pas mensonge que de dire que Greg avait un œil sur Onodera et était jaloux de son ami. Si bien que Joey déclara en duel Greg. Tout le village tenta de rationnaliser Joey, mais Greg accepta, avec l’idée qu’à la mort de son ami, il pourrait prendre sa femme et même, deviendrait mon père, me mettant donc échec et math.
Alors vint le jour du duel. Mon anniversaire de 16 ans. Ma mère devait revenir en soirée…
Vous savez, ma mère m’a toujours dit que la vengeance était un plat qui se mangeait froid. Que lorsqu’on regardait en arrière aux jours les plus heureux de notre vie, on ne pensait jamais au jour où on avait enfoncé notre lame dans le corps d’un ennemi. J’avais une hypothèse qui contredisait cette affirmation, et j’avais bien l’intention de faire de la journée de ma vengeance la meilleure qui soit.
Je me réveille donc avec un sourire aux lèvres, mangeant mes plats préférés et souriant à autrui. C’est mon anniversaire, et j’en profite pour obtenir le pain frais du jour à la boulangerie du coin, qui me le donne toujours gratuitement à mon anniversaire. Je tâche d’apprécier chaque moment, le calme de la mer.
Puis vient le duel.
Ce fut assez rapide en fait. Je suis resté à distance, à aveugler discrètement Greg avec mes pouvoirs lumineux, alors que mon père fonçait dessus avec une épée.
Après s’être fait transpercé, je me suis approcher de lui, alors qui perdait de son sang. Devant la foule s’étant amassé pour regarder le combat, je déclare :
-Greg, regrettes-tu tes actions?
Il ne m’a pas répondu, il m’a simplement regardé avec haine alors que je lui souriais.
-Je peux te guérir. Tous ici savent que je suis touché par la déesse. Si je te sauve la vie, accepteras-tu ta défaite et te tiendras-tu loin à jamais de moi, de mon père et de ma mère?
J’ai lu dans ses yeux à ce moment-là que j’avais gagné. Je tenais sa vie entre mes doigts. Soit il décidait de mourir, soit il acceptait ma pitié, ce qui lui serait absolument douloureux. Il choisit la seconde option.
Sauf que j’avais menti. J’ai posé ma main sur son front, et je lui ai bourré le crâne de projectiles lumineux. Il s’est endormit, sans jamais se réveillé. Les gens se sont inquiétez, et je leur ai expliqué que son impureté avait empêché mes pouvoirs de le soigner, et que la Déesse avait plutôt décidé de reprendre son âme, que cela était hors de mon contrôle.
Mon père en ensuite repris la boisson. Lorsque ma mère est revenue, ils ont discutés, et lorsqu’il a appris que j’ai menti au sujet de son meilleur ami, il est entré dans une rage folle. Ma mère m’a protégé, utilisant de sa magie pour stopper mon père, à la suite de quoi, nous sommes tous les deux partis de Toriel pour aller vivre à capitale.
Je n’y suis revenu que bien plus tard, après le grand cataclysme. Là, j’ai trouvé mon père. Il avait vendu son navire et ne travaillait plus, vivant de la somme qu’il avait reçu à la vente pour se nourrir et boire de l’alcool à satiété. Il ne m’a pas reconnu…
Mais bon, retournons à nos moutons.
Sur la route vers la capitale, Olfren, une patrouille nous a arrêtés. Ma mère m’a dit de me cacher, alors qu’elle leur parlait. Ce devait encore être une question de politique que je ne comprenais pas, car la discussion tourna mal et ma mère fut saisie prisonnière. Ce fut la dernière fois que je l’aperçus de ma vie. Incertain de la marche à prendre, j’ai décidé de suivre le chemin de la capitale, armé seulement de mon tome de lumière, et de retrouver le bon roi Galdion.
Ça s’est bien passé, du moins, sur la route. Les choses avaient changés en très peu de temps à capitale. Le roi n’avait pas eu le choix de se radicalisé pour garder le contrôle de son royaume. En me présentant pour rencontrer le roi et rejoindre son armée, je me suis vu bloqué à l’entré. Même en parlant de ma mère, le nom d’Onodera ne leur invoquait rien. Si je voulais rejoindre son armée, on m’a dit de me rendre à une caserne.
Ce que je fis, bien motivé à montrer ma supériorité et m’approcher du roi en montant les échelons.
Ce que, encore une fois, je fis. Je vécu 4 ans de ma vie dans l’armée. Ayant performé dans mes tests de combat stratégique et mes tactiques militaires, je me suis vu nommé commandant de mon petit bataillon. Les gens ne m’aimaient pas beaucoup, mais personne n’aime personne dans l’armée. C’est aussi à ce moment que j’ai rencontré Ludwig Hermes, mais je reviendrais sur ce sujet. Bref, j’ai passé 1 an aux études de guerre, puis 3 ans dans mon bataillon. Sous mes ordres, on a volé, piller et détruit plusieurs villages pendant les conquêtes du roi. En tant que qu’officier de guerre, j’avais aussi des rencontre avec les autres officiers, et un homme du nom de Waltz, qui me prit aussi sous son aile pour m’en apprendre plus sur le fonctionnement du système militaire et comment s’en tirer au mieux pour s’enrichir et s’approcher du roi par la manipulation. Je l’ai écouté, jusqu’à ce que le garder vivant deviennent trop dangereux, puisqu’il avait pris conscience de mes désirs de pouvoir et de renommé. Il avait dit lui-même : on ne pouvait faire confiance à personne, tout le monde pouvait parler sous la torture.
Bref, les choses étaient biens. Je ne me salissais jamais les mains. Je ne risquais jamais ma vie. Je restais sous mon chapiteau à dessiner sur des cartes et à faire des calculs à propos de rations et autres surveillances de ravitaillement. J’étais bon avec mes hommes. Je les laissais s’amuser avec les femmes qu’on capturait, après moi évidemment, et se partager les biens entre eux. Et lorsqu’il y avait un problème, je reprenais l’autorité avec un peu de magie. C’était bien. À un certain point par contre, alors qu’on se retirait des frontières pour faire de la surveillance des révoltes dans un quartier, les choses ont mal tournées. Un de mes hommes n’a pas apprécié le comportement des autres de mon bataillon face aux gens du village qu’on surveillait. Après le meurtre de quelques enfants, la population s’est soulevée contre nous. Sachant que je serais retiré de mes fonctions pour avoir perdu le contrôle de mes troupes et échoué à ma mission de gestion des révoltes, j’ai fait comme j’ai dû faire avec Waltz : j’ai empoisonné mes hommes pour que mes ordres et les histoires de mon commandement ne reviennent pas aux supérieurs. Le seul que je ne tuai pas fut Ludwig Hermes.
Hermes est un imbécile qui m’adore. Il pense que je suis un l’élu de la déesse. C’est un imbécile, un brin efféminé et encore plus faible que moi, complètement inutile et un incapable à tout ce qu’il tente d’accomplir. Par contre, il m’est plu fidèle qu’un chien, et suit le moindre de mes ordres, car il pense que je suis guidé par la déesse. Il me trahira peut-être lorsqu’il rencontrera un autre mage blanc, mais pour l’instant, il est prêt à mourir pour moi. C’est mon valet et mon apprenti, ce qui serait légèrement plus plaisant si quoi que ce soit pouvait rentrer dans son crâne et qu’il pouvait retenir mes leçons.
Bref, la situation est pénible à la capitale, et je décide de ne pas retourner dans l’armée et de me voir assimiler un nouveau bataillon. Waltz avait parlé de gagner de l’influence à travers une carrière de mercenaire, ou dans la marine. En effet, Galdion avait engagé des pirates des mers pour servir dans son armée : tout le monde sait obéir aux lois des écus dorés. Tant qu’on savait gagner en importance et se faire une réputation, on pouvait devenir plus riche encore qu’à travers une carrière d’officier. À 21 ans, j’étais préparé à faire face à une nouvelle vie. Je suis parti exploré les quatre coins du continent, accompagné d’Hermes. Sur la route, je me suis décidé à tâcher de tracer ma légende. À chaque village, une nouvelle identité et de nouvelles manipulations. Si les choses tournaient mal, j’empoisonnais le puit du village et continuait mon chemin. Je fis cela un bon moment, croisant différents personnages intéressant, dépensant peu à peu ma fortune amassé du pillage, et parfois récoltant de nouveaux biens.
Je fis cela pendant 4 ans. Ce furent des années très particulières et enrichissantes. Mais je ne réussis jamais à devenir le chef de rien. Il me semblait qu’aucune porte ne m’était ouverte. Impossible de devenir un roi des mers, impossible de régner sur le moindre lopin de terre sans qu’un chef plus puissant n’y pointe ses yeux. Impossible de devenir conseillé d’un roi… Tous les postes importants étaient déjà occupés. Il y a une fois où je me suis vu offert de devenir maire d’un village dans le désert, mais j’ai dû quitter après avoir perdu le contrôle dans une rage colérique. Ce fut ma première grande crise, et rapidement, la boisson est devenue ma meilleure amie pour contrôler mes pulsions.
Puis vint le cataclysme.
Je ne sais pas trop ce qu’il y a à dire de plus qui n’a pas déjà été dit sur le cataclysme. Sauf que, personnellement, je l’ai vécu comme une chance de faire ma place. Le livre de ma mère parlait de ces temps sombres, de prophéties de héros à venir et de nouveaux empires. Et bien que je ne me souviens que vaguement de ces lignes et que je ne sais plus aujourd’hui où se trouve ce livre et ma mère, si seulement elle est encore vivante, je sens dans mon âme qu’au moins une de ces prophéties me concerne.
Et aujourd’hui, accompagné de mon serviteur Ludwig, le futur ne m’a jamais semblé aussi brillant.
Un nouveau monde.
Un monde pour moi.
Merci Déesse.