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 La vie est une folie, en profiter une bénédiction

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Aerdris Daedran
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Aerdris Daedran

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MessageSujet: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyLun 18 Jan - 22:40



Une certaine lassitude oppressait constamment Aerdris, devant l'inaction du monde, l'inaction des survivants, mais surtout l'inaction des régents des nations nouvellement formées ou ressuscitées. En vérité toute inaction ruinait désormais jours après jours l'humeur du mercenaire, qui ne trouvait maintenant de la joie que la formation de son ordre de chevalerie.

Ce dernier s'élevait à une vitesse fortement satisfaisante et protégeait maintenant avec toujours plus de facilités les terres environnantes. Les bandits apprenaient qu'il vaut mieux éviter le territoire, enfin ils étaient aussi grandement aidés par l'inintérêt de la région. Toutefois, malgré tout ça, le serpent blanc était encore obligé de travailler comme mercenaire pour rapporter les écus nécessaires à l'ordre.

Et c'était ainsi pour ces raisons qu'Aerdris déambulait dans les ruines de l'ancienne capitale de Ravey, parcourant les rues sinueuses de la ville en reconstruction, observant avec curiosité le palais de la nouvelle reine de ces terres. Cette femme était un individu étonnant, qui avait à la fois charmé et rendu méfiant le mercenaire. S’il était indéniable que la reine était une femme magnifique, mais aussi très intelligente, il l’était tout autant qu’elle était dangereuse et pas seulement pour quiconque l’attaquerait.

Toutes ces raisons avaient fait craquer l’ashenvan, mais la rencontre avait été bien trop fugace pour que le guerrier jauge pleinement celle qui s’était portée au pouvoir. Qui sait, dans une autre vie il aurait sûrement fait partie des armées de Vesperia. Mais là n’était qu’une pensée saugrenue qui empêchait Aerdris de se concentrer pleinement sur ce qui l’occupait réellement, la recherche d’un contrat.

Cela faisait déjà trois jours que le mercenaire déambulait dans la ville, et il n’avait empoché qu’un seul et unique contrat, une broutille mal payée qui consistait à rosser un voyou aux mains bien trop baladeuses pour sa santé. Désormais le serpent blanc vivait uniquement de cette paye, en essayant de ne pas toucher à sa fortune personnelle, qui avait pour but d’aider l’ordre à grandir.

Mais cette journée ne semblait pas plus désireuse de fournir son lot de travail, aussi, tandis que la nuit commençait à tomber, Aerdris regagna piteusement la taverne qu’il s’était choisi pour loger. La bâtisse était honorable et servait une bière de grande qualité, mais les serveuses étaient d’une tristesse à se planter une flèche dans le genou. Ici point de Mia aux formes avantageuses, mais uniquement deux vieilles filles laides à en faire fuir un poète en manque.

En vérité, la situation était plutôt agréable, puisque les deux serveuses servaient diablement bien à empêcher toute dépense superflue dans le but de les impressionner. C’était déjà un gain, au moins un, se dit un Aerdris désespéré. Ainsi déprimé, l’ashenvan s’installa immédiatement à  une table, presque immédiatement suivi d’une des deux serveuses, Charybde ou Scylla, Aerdris était incapable en tout honnêteté de les différencier, tant leurs visages étaient hideusement semblables.

« Alors Aer, tu prendras quoi cette fois ? »

Le serpent blanc posa sa tête contre la table et prit commande sans grande envie.

« Comme d’habitude, une grande pinte de bière. »

Et la serveuse disparut sans que le mercenaire n’y prête la moindre attention. Soudain, une musique commença à résonner dans la salle, faisant immédiatement se relever le soldat abattu. Les sonorités étaient totalement inconnues, et alors que les voix s’élevèrent, la langue se révéla aussi mystérieuse que la musique. Toutefois Aerdris, comme tout le reste des clients, se pris rapidement d’affection pour le chant, et se mit à frapper du pied inconsciemment.

Immédiatement l’ambiance se réchauffa et le serpent blanc oublia tous ses soucis pour applaudir et taper du pied les musiciens. La pinte arriva alors, et la journée devint autrement plus agréable. C’est alors seulement à ce moment-là qu’Aerdris remarqua un individu curieusement attifé. L’homme était équipé d’une tenue complètement hors de prix, une longue cape pourpre, des bas de soie et tout l’attirail du parfait noble, mais le plus étrange était sa présence dans une taverne pareil.

Alors le mercenaire repéra un second individu, mais qui se révéla nettement plus intéressant. L’homme était étrangement semblable à l’ashenvan, le rendant totalement anormal à Ravey, avec sa chevelure aussi blanche que la neige, et son visage presque aussi pâle. Mais le plus intéressant était son identité, car ce n’était autre qu’Elézim, un chasseur raveyen très sympathique qui avait déjà partagé une soirée mémorable de beuverie avec Aerdris et une quête non moins mythique dans les marais du bourbier.

Et le chasseur semblait complètement absorbé par le noble, l’observant quelques tables plus loin sans prêter la moindre attention au monde qui l’entourait. Aussi, le serpent blanc décida-t-il d’agir en premier et vint s’assoir à la table de son ami sans que ce dernier ne prête de suite d’intérêt pour le nouveau venu.

« Alors Eli, on ne salue même plus ses vieilles connaissances ? »

Et le chasseur sursauta immédiatement comme pris sur le fait d’une bêtise. Puis, en remarquant son interlocuteur, laissa apparaitre un sourire sincère de joie.

« Tu aurais changé de proies depuis la dernière fois que je t’ai vu mon ami ? Et où est Agnor ? »

Alors Eli lâcha un petit rire contrôlé, scruta encore une fois le mystérieux noble et se décida enfin à répondre.

« Mon ami, tu tombes parfaitement bien. Ma reine m’a confié une mission de la plus haute importance. Un noble trahit nos intérêts en transmettant des informations vitales à des bandes de voleurs, je crois avoir trouvé le bon. » Eli avait un air extrêmement sérieux, chose étonnante chez ce chasseur d’habitude plus joyeux. « Oh et Agnor est caché derrière la taverne, il surveille la zone. »

Aerdris but alors une nouvelle gorgée de sa bière, puis la reposa avec soudain un tout nouveau regard, celui de l’homme qui vient de tomber sur une situation particulièrement agréable.

« Et depuis quand le chasseur se transforme en héroïque inspecteur ? Tu m’étonnes, toi l’homme de la nature. Et la reine ? Tu t’es rangé à Vesperia alors. C’est bien dommage, j’appréciais la folie de l’homme libre. »

Elézim sembla curieusement renfrogné par ces propos et repris sa surveillance du noble. Peut-être qu’Aerdris était allé trop loin.

« Ne va pas prendre mal ce que je dis Eli, je suis juste surpris tout simplement. Je ne t’imaginais nullement dans ce rôle tout simplement. Mais maintenant dis-moi en quoi je peux t’aider, ça fait deux jours que je ne déambule sans but, un peu d’action serait un plaisir sans nom. »

Et là, Aerdris était parfaitement honnête. De toute manière l’action n’était jamais néfaste, même s’il s’agissait de venir en aide à un royaume étranger. Au pire, le serpent blanc proclamerait qu’il faisait ça pour un ami, la chose suffisait toujours à tout justifier.


Dernière édition par Aerdris Daedran le Sam 23 Jan - 17:29, édité 2 fois
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Elézim Luville

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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptySam 23 Jan - 14:16

« Compagnon de beuverie ! »


Maintenant quinze minutes que j’attendais dans cette taverne, vide et avec deux vieilles serveuses. Bien qu’aimable, mais tout du moins je ne pouvais m’empêcher de faire le rapprochement avec des sorcières. J’observais un noble qui divulguait des informations concernant notre royaume à de parfaits inconnus

J’observais en silence quand je sursautais d’un coup. Quelqu’un était venu à ma rencontre. Et un immense sourire s’affichait sur mon visage. C’était Aerdris, mon ami de beuverie et de marécages. Il me demandait ce que je faisais ici.

« Mon ami, tu tombes parfaitement bien. Ma reine m’a confié une mission de la plus haute importance. Un noble trahit nos intérêts en transmettant des informations vitales à des bandes de voleurs, je crois avoir trouvé le bon. »

Puis Aerdris me faisait une remarque qui m’embêtait un peu. Je lui répondais directement.

« Lors de notre aventure dans les marais j’étais déjà à ses ordres tu sais. On est libre de nos mouvements, et puis il faut bien reconstruire ce pays. »

Aer me demanda par la suite s'il pouvait faire quelque chose, car il n’avait aucun but pour le moment. J’allais lui répondre quand le noble sortait de la taverne. J’attendais quelques secondes avant de me lever à mon tour. Je posais les écus sur la table et faisais signe au mercenaire de me suivre.

« Ce noble va rejoindre un groupe de voleurs dans un parc aux alentours de la ville. Il divulgue des informations sur l’économie du pays, des marchands ambulants, et même sur des membres de notre royaume. »

Agnor pistait notre noble une rue plus loin, en restant caché dans l’ombre. Un loup en pleine ville, pas vraiment un bon endroit mais bon. Il était mon compagnon après tout. 

La traque continuait, l’homme, passait par une des sorties de la ville avant de s’engouffrer dans un parc. Je chuchotais.

« Je vais faire le tour et passer par une autre entrée. Tu peux le suivre ? »

J’attendais quelques secondes sa réponse avant d’accélérer le pas pour contourner le parc. Je sifflais pour qu’Agnor vienne à ma rencontre.

« Reste là. »

Il était très bien éduqué et s’allongeait à l’ombre. Tandis que j’entrais à mon tour dans le parc. Le noble parlait avec trois personnes. Je m’installais un peu plus loin. Pour les observer discrètement. Il ne restait plus qu’à pister le petit groupe pour trouver leur repère. Mais combien de temps allait durer leur discussion. Un habitant de Dissri vînt à ma rencontre. Je le connaissais bien désormais, il travaillait comme marchand ambulant et venait régulièrement me rendre visite. C’était pour dire qu’il aimait lui aussi la chasse. Bien que je n’étais pas un grand chasseur non plus.

« Salut Elé ! Comment ça va ? »

« Yo, bien et toi ? »

Il venait d’arriver en ville pour faire son commerce journalier. Tout en lui parlant je surveillais discrètement le groupe d’hommes. Le marchand n’était pas dupe et voyait bien que je surveillais ce groupe. Il me saluait avant de me dire qu’il viendrait rendre visite à ma famille une autrefois.

La chasse pouvait reprendre.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptySam 23 Jan - 15:31

Aussi Elézim était devenu un parfait petit soldat au nom d'une reine. Si la chose ne cessait d'étonner Aerdris, l'identité de celle-ci suffisait à rendre l'étonnant, acceptable. Pourtant le chasseur semblait tout à fait s'y plaire, au service de cette noble descendante des précédentes lignées royales, aussi le serpent blanc ne s'y formalisa plus et accepta la chose comme une des nombreuses surprise que la vie apporte avec elle.

"Et quelle aventure. Sache que je suis retourné au village d'ailleurs, ils vont bien mieux qu'avant."

En vérité, l'ordre avait noué contacte et depuis les villageois était rentré dans les rangs de l'union qui protège les terres du bourbier Toutefois, il était inutile de raconter tout ceci à Eli qui était de toute manière pas au courant de l'existence de l'ordre.

Néanmoins, la discussion ne put de toute manière aller plus avant, étant donné que le traitre quittait la taverne, forçant Elézim à partir à sa suite. Mais, au plus grand plaisir du chevalier autoproclamé, le chasseur l'invita à poursuivre la traque à ses côtés. Et le serpent blanc ne se fit pas prier deux fois pour accepter, bondissant à la suite de son ami sans la moindre hésitation.

Arrivés dehors, Eli expliqua alors à son compagnon de chasse les informations qu'il détenait, ce qui révéla être déjà beaucoup. Aerdris fut alors étonné que Lynn Ness Deidre n'ait pas déjà mis au fer le traitre pour le faire parler. A moins que la reine soit contre l'usage de la torture, ce qui la rendait encore plus intéressante.

"Ah les traitres, le grand cataclysme semble avoir épargné tous les bandits, les voleurs et les fous que l'empire comptait dans ses rangs."

La déclaration de l'ashenvan n'étant nullement destinée à lancer une véritable discussion resta lettre morte, tandis que les deux hommes suivaient en toute discrétion le noble fort peu discret. Puis, alors que l'ennui menaçait de gagner son combat contre l'excitation, le traitre se décida enfin à rejoindre le fameux parc servant de point de rendez vous. Elézim décida alors que le duo devait se séparer, ce qu'accepta sans problème un Aerdris qui reprenait enfin du plaisir dans cette surveillance.

"Faisons comme cela."

Et le serpent blanc pénétra dans le parc, faisant bien attention à ne pas paraitre dans le champ de vision du traitre. Ce dernier sembla enfin prendre contact avec quelqu'un lorsque trois individus habillés exactement comme tous les voleurs des histoires se présentèrent à lui. Aerdris décida qu'il désirait entendre quelque chose, aussi se dirigea-t-il vers les quatre compères. Pour se camoufler, le serpent blanc rabattit sa capuche sur la tête et s'approcha en marchant lentement.

Le chevalier aperçut alors un banc ou se trouvait deux vieillards encapuchonnés, semblant prendre grand plaisir à observer le ciel. Heureusement, les deux individus avaient laissé une large place libre entre eux, aussi Aerdris s'y assit. Complètement invisible, le mercenaire put alors se concentrer plus avant sur la discussion des voleurs et de leur ami traitre.

"Un ménestrel, ou tout autre parasite du genre a réussi à pénétrer les appartements de la reine. Si un tel individu réussi cela, alors vos agents devraient pouvoir faire quelque chose. Imaginez cela, la capture d'une reine, sa rançon suffirait à vous rendre riches. Et elle passerait pour une incapable."

La troupe de voleurs sembla soudain complètement sur excitée, tandis qu'ils se murmuraient toutes sortes d'idées. Soudain leur chef, un type de petite taille mais d'une carrure impressionnante, coupa court à la discussion.

"Tout cela est passionnant, mais discutons plutôt à la planque."

Le noble acquiesça plusieurs fois, tout en jetant un regard aux alentours. Puis la troupe quitta les jardins pour retourner dans les rues de la ville. Alors Aerdris quitta le banc, délaissant les deux vieillards muets qui ne semblaient pas vouloir le moins du monde s'intéresser à autre chose que le ciel. Le serpent blanc rejoignit un Elézim qui terminait sa discussion avec un homme qui semblait fortement être un marchand.

"Ils parlent d'une intrusion au palais. Je pense que la situation devient urgente, il serait peut être temps de prévenir la garde."

Toutefois, le plus important était de connaître l'emplacement de leur planque, pour que la garde puisse agir d'une quelconque manière. Aussi le duo reprit sa chasse, suivant les quatre compères à travers maintes ruelles. Étrangement, deux des voleurs se scindèrent du groupe poud disparaitre dans des ruelles, laissant seuls leur chef et le noble. Les deux amis décidèrent de continuer à suivre le traitre, étant sûr qu'il se dirigeait vers la planque des malandrins.

Finalement, après tout de même une bonne heure de marche, et d'innombrables détours, la troupe atteignit enfin ce qui pouvait être la planque des brigands. Située dans le quartier le plus miséreux de Vesperia, encore majoritairement constitué de ruines, la planque était une ancienne taverne surveillée par deux malabars possédant des bras plus gros que ceux d'un ours, tout du moins c'était l'impression qu'en avait Aerdris.

"Bien, maintenant qu'est-ce qu'on fait ?"

La question était plus rhétorique qu'autre chose, à deux ils ne pouvaient pas faire grand chose. Toutefois, elle n'eut pas le temps de pousser le chasseur à décider quoique ce soit étant donné que planche en bois massive vint s'abattre sur leur tête à tous les deux. Aerdris fut complètement assommé et s'effondra dans la poussière.

***

Le serpent blanc se réveilla quelques heures plus tard, complètement groggy par la douleur qui vrillait son crâne. Du sang s'écoulait lentement depuis sa plaie crânienne, lui rappelant soudain la situation, achevant de le réveiller. Alors Aerdris remarqua le corps inanimé de son ami, qui semblait avoir eu bien moins de chance avec ses agresseurs.

L'un de ses yeux était complètement amoché par les coups, et plusieurs plaies étaient visibles sur son visage et ses mains, signe qu'il n'avait pas été mis KO aussi facilement que son compère. Toutefois, une simple inspection suffit pour comprendre qu'il était encore en vie, et une petite tape sur l'épaule suffit à rappeler le chasseur à lui. C'est alors qu'Aerdris remarqua qu'ils n'avaient plus leurs armes.

"Bon, je crois qu'on est reparti pour une aventure, mais sans armes cette fois."

Le temps qu'Elézim se reprenne complètement, l'ashenvan décida d’inspecter leur cellule, qui était extrêmement archaique, des barreaux en fer, des murs en pierre, rien de plus, rien de moins. Mais, alors que le mercenaire cherchait déjà le moyen de s'évader, des voix se firent entendre.
Et rapidement les personnes à l'origine de ses voix apparurent. Deux des sept individus étaient déjà connus des deux amis, le noble et son acolyte le chef voleur, le reste étant des coupe jarrets au visage hideux, et avec une dizaine de dents pour l'ensemble de la troupe.

Alors le chef voleur s'avança et observa tour à tour ses deux prisonniers.

"Des larbins de la reine je suppose. Très bien, vous serez l'amusement du jour. Emmenez les dans l'arène."

Et les cinq hommes de main s’avancèrent et attrapèrent les deux prisonniers qu'ils remirent sur pied, puis tirèrent vers l'arène. Cette dernière se révéla être simplement un trou dans la terre, ce qui ne se révéla nullement être une agréable découverte pour les deux amis lorsqu'ils furent projetés dedans sans pitié. la chute fut rude, mais heureusement rien ne se brisa chez les deux compagnons d'aventure.

Tout autour du trou, se trouvait des gradins, ou de plus en plus de personnes commençaient à s'installer. Pour la plupart des brigands, mais aussi un certains nombre de simples citoyens. Alors un appel commença à résonner. Un nom, scandé par tous et toutes. "Scandoria".

Et le son d'une chaine résonna soudain dans la fosse alors qu'un pan du trou commença à se soulever, dévoilant une porte auparavant masquée. Et un homme massif apparut à son tour. Équipé de deux haches dentelées, et avec pour seule tenue une peau de bête couvrant ses épaules et son entrejambe. Le guerrier beugla son nom et leva ses armes pour se présenter au publique, qui beugla toujours plus fort.

Aerdris se tourna alors vers son ami.

"Il faudrait prévenir ta reine qu'il y a des quartiers mal famés dans son royaume." La situation pouvait difficilement être pire vu l'état des deux compagnons. La lutte allait être compliquée. "En tout cas j'espère qu'elle possède un sixième sens et que ses armées vont déferler d'ici peu sinon ça risque d'être compliqué de toucher ma prime."

Soudain, un bandit se pencha au dessus de la fosse et lâcha deux glaives qui s'étalèrent juste à côté des deux amis. Aerdris ne se fit pas prier et en attrapa un. La lutte allait être compliquée.
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Elézim Luville

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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyDim 24 Jan - 16:28

« Battle for the victory. FIGHT ! »


Aer avait été assommé du premier coup. Mais moi, j’étais encore conscient. Et quand les mécréants fondaient sur nous, je me défendais du mieux que je pouvais, avec toutes mes forces et mon agilité. Mais après avoir reçu un coup sur la tête difficile d’être au mieux de notre forme. Un, deux, trois, quatre je n’avais pas la force de m’opposer à pareil nombre.

###

Aer me tapotait sur la tête, j’avais atrocement mal à la tête. On était visiblement dans une cellule. Mais je n’avais pas le temps de retrouver la totalité de mes esprits que le noble et un autre homme arrivaient. D’après leurs observations nous étions des larbins de la Reine. Des larbins ? Je n’appréciais pas cette dénomination. Et je me doutais que mon compagnon ne devait, lui non plus aimer cette appellation. D’autant plus qu’il n’était pas au service de sa majesté.

Ils ouvraient ensuite la cellule et nous emmenaient vers l’arène. *Une arène ? Aussi près de la ville ? C’est quoi ce bordel ?* On nous jetait dans un trou de quelques mètres de profondeur. Probablement trois et demi. Même encore sonné, je me relevais rapidement, et comprenais notre situation. Des spectateurs s’agglutinaient autour du trou pour voir le combat se dérouler. Et quel combat ! Une porte s’ouvrait pour laisser sortir un homme caricatural d’un barbare. Avec pour seul vêtement une peau de bête, ainsi que deux haches, une dans chaque main.

Celui-ci était déjà sorti de son trou alors que la porte n’était pas totalement ouverte. Bien, nous avions notre porte de sortie. Je tournais la tête vers mon partenaire, quand deux glaives tombèrent à nos pieds. Moi qui n’avais pratiquement jamais utilisé une épée, j’allais être terriblement désavantagé. Sauf si nous arrivons à nous échapper d’ici très vite. Je chuchotais :

« La porte n’est pas encore fermée, et le gros truc devant nous n’est en aucun cas un symbole de vitesse. Si on arrive à passer derrière lui, on pourra s’échapper, et puis, avec une épée en main, je sais que deux gardes ne sont rien pour toi. »

Le départ était lancé, la brutasse fonçait sur nous en gueulant comme un malade. C’était à se demander comment personne n’avait trouvé cet endroit avant si ce barbare gueulait sans arrêt. Je n’attendais pas mon reste et fonçais à mon tour sur la brute, mais je ne comptais évidemment pas l’affronter, du moins pas tout de suite. Il abattait sa première hache, tandis que je prenais une grande impulsion pour passer au-dessus de lui. Et continuais ma course vers la porte qui était bien imposante pour une si petite arène. On pouvait entendre les voix des spectateurs mécontents. *S’ils veulent se battre qu’ils viennent une fois que j’aurai récupéré mon arbalète et mes forces !* Aer m’emboitait le pas.

« Désolé de t’avoir entraîné là-dedans ! »

J’avais crié cette phrase avant de m’engouffrer dans le tunnel qui se trouvait derrière cette porte.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyLun 25 Jan - 12:29

L'esquive du sauvage du bourbier fut plus aisée que se l'était imaginé Aerdris, qui malgré sa douleur fulgurante qui menaçait de lui faire perdre conscience à n'importe quel moment, réussit à esquiver la première attaque du colosse, puis ignora tout le reste et fonça droit vers la sortie. Enfin ce qui devait en être une, quoique l'esprit du mercenaire beuglait qu'il ne s'agissait en vérité que d'un cul de sac.

Pourtant, à la plus grande surprise du serpent blanc, la fosse avait belle et bien une sortie, et non surveillée qui plus est. Les voleurs devaient être de sacrés idiots, ou alors ils s'imaginaient que quelqu'un dans une arène se sentait forcément obligé de combattre quiconque se dressait face à lui. Et pour dire la vérité, sans Elézim, Aerdris aurait volontiers tenté le combat. Pour perdre certainement, mais l'égo est une chose qui peut aisément perdre son homme.

Aussi, lorsqu'une belle sortie se profila devant le duo en fuite, le mercenaire remercia milles fois son comparse pour avoir décidé d'user de son cerveau.

"Aucun soucis Eli, par contre ton arbalète et mon katana se trouvent encore dans la base ennemie."

Et les deux survivants parvinrent à la sortie, ... enfin ce qui devait en être une. Seulement ce n'en était nullement une, mais une espèce salle d'entraînement pour gladiateur illégaux. Et très vite Aerdris remarqua qu'ils étaient loin d'être seuls dans la pièce. En effet, trois autres personnes étaient en plein entraînement, une femme maniant une javeline de combat, et deux hommes ressemblant pas mal à l'autre bestiaux qui devait courir après eux complètement enragé.

Heureusement, les trois combattants ne prêtèrent pas la moindre attention aux nouveaux venus et continuèrent leur entraînement, tout du moins c'était ce qu'ils auraient continué à faire si le barbare aux deux haches dentelées n'apparut pas à ce moment précis en beuglant comme un veau

"Lâches ! Couards ! Ma hache gouttera de votre sang !"

Aerdris ne se fit pas prier, et reprit sa course à plein régime, passant par dessus une table avec une grâce qu'il ignorait, tandis que le barbare la percuta sans vergogne, et sans réfléchir non plus. Comme plusieurs armes étaient amassées dessus, le meuble se révéla trop lourd pour qu'il l'expédie ainsi, et le guerrier berserker s'écrasa bêtement contre, terminant sa charge en s'affalant lamentablement avec la table.

Le duo put alors reprendre une bonne avance, pénétrant dans le premier couloir qu'ils croisèrent. Grand bien leur pris puisqu'une dizaine de voleurs surgirent soudain de plusieurs autres couloirs en cherchant les deux fuyards.

Mais le couloir qu'avait emprunté les deux amis n'était pas un moyen de rejoindre une autre aile des sous terrains, mais menait droit vers la surface, enfin droit vers le bâtiment se trouvant en surface. Toutefois dans la fuite, la recherche de leurs armes était pas vraiment la chose la plus importante. Aussi Aerdris et son allié déboucha directement dans une ancienne armurerie, reconvertie depuis en bordel, "l'orchidée docile".

Ancien client des lieux, Aerdris reconnut immédiatement la bâtisse lorsqu'ils débouchèrent dans une cave recouverte de velours et autres décorations habituelles des maisons closes.

"Ah, je crois savoir à quel endroit nous sommes. Depuis cet endroit nous pouvons rapidement atteindre le château. Problème, une fois dehors je pense que les voleurs nous repèreront très rapidement, ils doivent avoir des guetteurs partout dans le quartier. Aussi je propose qu'on se trouve un déguisement."

Les lieux avaient une particularité, les clients doivent venir déguisés, aussi la chose allait être relativement aisée. Le point compliqué restait de réussir à dépouiller deux clients de leurs tenues. Eli était un individu discret, peut être serait-il mieux que ce soit lui qui s'en charge.

"Eli, je vais attirer l'attention. Essaye de trouver des vêtements, peut être dans une des chambres." Puis avec un large sourire, "Par contre tâche de respecter l'intimité de ces dames."

Et Aerdris se dirigea vers le rez de chaussée, en restant dans la cave ils allaient uniquement attendre que les voleurs comprennent, et décident de grimper à leur tour. Une fois parvenu en haut, le serpent blanc remis en place sa capuche et arpenta le bordel, attirant rapidement l'attention de la mère maquerelle, une femme acariâtre et terriblement intraitable en affaire.

"Dis donc mon mignon. Tu ne respectes pas le code vestimentaire des lieux. Tu veux bien ..." Lorsque la mère aperçut le visage du client, elle baissa immédiatement d'un ton et l'attira à elle pour le mener vers l'arrière salle, tous les regards étaient tournés vers eux, laissant totalement le champ libre à l'infiltration d'Elézim.

"Aer, tu tombes extrêmement bien. Des racailles de bandits utilisent ma cave pour faire passer de la marchandise. Ils importunent mes filles. Tu serais aimable de m'en débarrasser, même prime que la dernière fois."

Enfin un travail. Dans la situation actuelle, cela fit rire le mercenaire.

"Bien Nan. Par contre je commence à manquer d'écus, aussi tu rajoutes le logement gratuit pendant mon séjour ici."

La mère maquerelle sembla hésiter quelques secondes, puis comprenant que cela n'incluait nullement les services maison accepta d'emblée.

"J'ai aussi besoin d'un costume. J'ai déjà quelques soucis avec ces bandits, il faut que je disparaisse des radars pour l'instant."

Nan qui commençait à bien connaître le mercenaire, acquiesça et sortit une tunique d'arlequin fort peu discrète d'un lourd coffre.

"Si tu l'abîmes je déduis son prix de ton salaire." Aerdris sourit et commença immédiatement à enfiler son costume. restait plus qu'à trouver Elézim et à quitter les lieux.
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Elézim Luville

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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyMer 27 Jan - 17:47

« Vive le vent des ennuis . . . »


Nous avions réussi. La sortie était maintenant devant nous et étrangement, il n’y avait pas le moindre bandit derrière nous. Coïncidence ? Probablement. Nous étions arrivés dans ce qui semblait être un bar, non plus grand que ça. Un cabaret ? Peut-être, je n’avais jamais vu de tels endroits. Aerdris me demandait de chercher un déguisement. Bien, mais lequel ? Il partait de son côté bien . . . Allons chercher un déguisement.

###

Après quelques minutes de recherches, j’avais enfin trouvé ce qui me semblait être le plus adapté. Un manteau, un peu comme ceux que portent les capitaines sur les bateaux. Enfin c’est ce que je pensais. Et pour cacher mon visage, j’avais trouvé un masque qui couvrait la moitié de ma tête. Il fallait désormais retrouver la graine de champion. J’arrivais dans une salle plus grande que les autres, et apercevais Aerdris enfiler un costume d’Arlequin. Je n’aurai jamais pensé voir un clown comme celui-ci. Je m’approchais discrètement derrière lui. Il semblait visiblement en train de chercher quelqu’un. J’approchais de ma cible et lui murmurait :

« Je sais qui tu es ! »

Aerdris se retourna d’un coup avant de réaliser qui était le mec bizarre qui lui avait dit ceci. Je ne pouvais m’empêcher de rigoler. Ce qui n’était pas le cas de mon interlocuteur. Je reprenais mon sérieux avant de lui dire :

« Sympas le costume ! Tu vas voir un noble ? Non plus sérieusement, on fait quoi maintenant, on est hors d’atteinte mais pour combien de temps ? Le mieux est de prévenir la garde de toute cette agitation. Aussi bons que nous sommes, on ne peut venir à bout de pareille organisation à deux. »

Soudain, au loin, on pouvait entendre de l’agitation, les brigands avaient sûrement débarqué dans l’édifice. Je plaçais ma main sur ma tête en soupirant.

« Ils vont pas nous lâcher aussi facilement . . . »

Je tapotais sur l’épaule d’Aerdris pour lui monter la porte de sortie. Si les brigands arrivaient ici, ils fouilleraient toute la bâtisse pour nous débusquer. Quitte à vérifier chaque personne. Il valait donc mieux s’éclipser dans la nature. Entre les bâtiments, et surtout, rester sur les grandes voies. Plus il y a de monde, moins les bandits auraient une chance de nous rattraper sans grabuges.

Ce que je comptais faire ? Retrouver Agnor, et lui transmettre une note. Que j’écrivais sur un vieux papier trouvé et les moyens du bord.

« Trouver organisation, danger nous sommes, gardes envoyer, place publique. »

Maintenant il fallait trouver Agnor. Je sifflais, arriverait-il à me retrouver ? Peut-être, mais en attendant, nous devions nous diriger vers la place publique. Le plan pouvait commencer.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyVen 29 Jan - 15:45

Il ne fallut guère de temps pour qu'Elézim réapparaisse, et sans faire montre de la moindre gêne ou excitation, ce qui déçut légèrement le mercenaire s'attendant à voir le chasseur revenir une femme dans chaque bras. Au temps pour l'amusement. De toute manière, les bandits se révélèrent plus prompte à débarquer sur les lieux que c'était attendu l'ashenvan. Autant pour les pensées amusantes.

"Déguerpissons dans ce cas mon ami."

Et c'est ce que le duo décida de faire, quittant sans attendre les lieux, tout déguisés qu'ils étaient. Évidemment avec de pareils accoutrement tous les badauds se retournèrent à leur passage, un certain nombre affichèrent même un large sourire amusé alors qu'ils comprenaient d'ou provenaient les deux pitres. Le bordel de Nan était un établissement très connu des locaux et voyageurs.

Toutefois la fuite n'était pas réellement le but premier des deux compères, en tout cas pour Aerdris qui avait encore une mission à accomplir. Néanmoins, se débarrasser des bandits était le plus important, aussi le mercenaire suivit sans se plaindre son compère qui cherchait son loup pour prévenir la garde de la citée.

Et heureusement, l'animal se révéla aussi intelligent que fidèle, et c'est lui qui retrouva le duo au détour d'une ruelle. Aussitôt Eli en profita pour accrocher son message sur la bête et l'envoyer à la recherche des gardes. La chose faite, le serpent blanc sut qu'il était maintenant temps de se débarrasser du gros des troupes ennemies. Aussi, alors qu'ils croisaient trois bandits qui écumaient les ruelles à leur recherche, Aerdris dégaina son glaive qu'il avait conservé dans la fuite et poignarda le premier qui s'approcha d'eux pour les observer.

Le deuxième mourut lorsque Elézim projeta sa propre arme contre lui, et le troisième détala immédiatement sans demander son reste.

"Maintenant qu'ils savent ou nous sommes, il faut rejoindre au plus vite la place du rendez vous."

Presque immédiatement, la voix enragée de plusieurs bandits résonnèrent, forçant les deux compères à forcer l'allure pour espérer gagner à temps leur destination. Heureusement, ils quittèrent rapidement les dédales sinueux de la vieille ville en ruine, empêchant les voleurs de préparer la moindre embuscade, les renforçant à poursuivre bêtement les fuyards, sans espoir de les devancer.

Et heureusement, les deux amis étaient de bon coureurs, agiles et rapides qui laissèrent leurs ennemis dans le vent, devant même ralentir pour ne pas risquer de perdre leurs poursuivants. Et alors ils arrivèrent enfin à la place prévue, seulement nuls gardes ne semblaient s'y être présentés. Aussi Aerdris, complètement épuisé par la course, se tourna directement vers son allié.

"Maintenant reste plus qu'à espérer que tes alliés soient aussi motivés que nous. Sinon ça va être le combat le plus court de notre vie."

Déjà les voix enragées des bandits se faisaient entendre ...
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Elézim Luville

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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyMer 3 Fév - 19:31

« Sauver, mais pour combien de temps . . . »


J’avais eu le temps d’envoyer mon cher compagnon et la note, retrouver les autres. Mais Aerdris et moi devions désormais arriver sur la place publique. En un seul morceau si je devais préciser. Ce qui était chose plutôt aisée. En effet, les bandits n’étaient . . . pas très rapides. Il avait fallu que nous nous arrêtions pour laisser le temps à ceux-ci de nous retrouver. Vraiment pas très malins ces mécréants. Nous tournions dans des endroits plutôt insolites, il fallait laisser le temps à mes camarades de se mettre en place.

« Aer, on y est presque tient bon ! »

En disant ça, je pensais surtout à sa patiente, on pouvait facilement deviner qu’il voulait rentrer dans le tas et finir tout ça par lui-même. Mais dans ce cas-là, il n’y aurait aucun survivant. Sans doute était-ce pour cela que j’empruntais parfois des chemins exigus empêchant un combat de s’y dérouler.

La place était enfin en vue. Je soupirais de joie, avant de vérifier que les malotrus nous suivaient toujours. On ne savait jamais, nous avions réussi à quitter leur base sans encombre, alors y entrer avec une petite patrouille n’allait sûrement pas arranger les choses, quand on savait qu’elles étaient les entrées et les sorties de cette base. Aerdris et moi, nous placions au centre de la place, vide. Et mon compagnon le mercenaire commençait un peu à paniquer, non, je n’irais pas jusque-là mais on pouvait voir une certaine crainte, enfin, savait-il ce qu’était la crainte ?

« Maintenant, reste plus qu’à espérer que tes alliées soient aussi motivés que nous. Sinon ça va être le combat le plus court de notre vie. »

Les bandits commençaient à charger. Je leur tournais le dos et regardais Aerdris dans les yeux.

« Je savais bien que j’avais oublié quelque chose, Les gardes ! »

Je rigolais à pleine voix. L’instant d’après les bandits étaient tous entrés dans la place. Je sifflais en faisant un signe du bras. Les bandits ainsi que le mercenaire me regardaient avec des yeux ronds. L’instant d’après, des gardes sortaient des maisons environnantes et encerclaient les bandits qui prient par surprise n’avaient pas eu le temps d’esquiver la charge. Ils étaient faits ! 

« Tu vois Aer ? Toujours à l’heure ! »

Agnor revenait vers moi, je le caressais, et lui grattouillais le ventre.

« Ça c’est un bon loup ! »

Les soldats ligotaient et enchaînaient les nouveaux prisonniers. Ils allaient pouvoir tester le confort de nos geôles et de nos salles d’interrogatoires. De la torture ? Evidemment que non, enfin, ça dépend des geôliers, malheureusement, on ne pouvait contrôler chaque personne. Je m’approchais du capitaine, et lui tendait un autre bout de papier, j’y avais noté le nom des deux endroits où l’on pouvait entrer et sortir de la cache des bandits. On allait de toute façon devoir y retourné dans ce même laps de temps. Si un bandit avait réussi à passer à travers les mailles, il valait mieux être déjà dans leur base avant qu’ils en fuient. Et puis, Aer et moi devions récupérer nos armes encore sur place.

La journée n’était donc pas encore terminée. 

« Aerdris ? J’espère que t’es pas pressé de rentrer maintenant, nos armes nous attendent. » Je souriais de toutes mes dents.
C’était rare qu’un plan se déroule sans accroc. La suite devait donc être très rapide. Que la Déesse en soit témoin, ce soir il n’y aurait plus un seul malfrat sous terre.
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Aerdris Daedran
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyMar 9 Fév - 15:18

C'est toujours aussi étonnant à quel point une situation peut changer du tout au tout en quelques secondes. De prisonniers à justiciers, en passant par fuyards, les deux hommes avaient totalement réussi à renverser drastiquement la situation et désormais une belle file de voleurs suivait docilement quasiment le même nombre de soldats, direction la geôles royales.

Tout était donc parfait, pourtant la situation était encore loin d'être réglée. En effet, le chef des voleurs manquait à l'appel ainsi que le noble qui vendait les informations à ce dernier. Et sans les chefs de l'organisation, cette dernière pouvait revivre n'importe quand et surtout n'importe ou, aussi un retour dans les dédales sous terrains de l'organisation de bandits était nécessaire.

En plus le katana d'Aerdris s'y trouvait encore, et il était hors de question de l'abandonner ainsi. Cette arme avait bien trop de valeur sentimentale pour ça.

"Je ne suis pas si pressé que ça, aussi allons donc récupérer nos armes et dire un petit au revoir à nos amis."

Et sur ce point, Elézim était parfaitement d'accord aussi le duo prit-il le chemin de la planque des voleurs, tout du moins ceux qui étaient encore en activité. Il fallut de longues minutes pour qu'Aerdris et son acolyte atteignent enfin l'emplacement recherché, le bordel qu'ils avaient quitté en toute urgence.

Toujours habillé en arlequin, le serpent blanc tenait son glaive en main, complètement dégainé et entra dans la maison close sans prêter la moindre attention aux clients et pénétra dans la cave sous le regard amusé de la maitresse des lieux.

"Eli, je passe devant, couvre mes arrières."

Et Aerdris ouvrit alors la porte menant aux sous terrains pour y pénétrer sans prêter désormais la moindre attention à tout le reste, il était ici pour une seule chose et celle-ci serait accomplit quoiqu'il en coûte.

Une fois au bout du tunnel secret, le chevalier atterrit dans la même salle d'entrainement des gladiateurs qu'ils avaient du fuir devant les quelques combattants enragés qui trainaient dans le coin. Cette fois-ci la salle était vide, enfin à l'exception d'un homme assis. Et même dans cette position le guerrier était proprement massif.

"Je suis là pour le match retour mon ami." S'exclama aussitôt Aerdris en découvrant l'individu encore sur place. Et ce dernier se releva immédiatement en entendant quelqu'un l'interpeller, et se retourna dévoilant une nouvelle fois sa morphologie impressionnante aux deux fous qui étaient revenus. Alors le colosse attrapa à nouveau ses deux haches dentelées qui se trouvaient sur la table.

"Il est à moi. Donne mon ton glaive, je suis sûr qu'il y a une arme qui te conviendra dans la salle." Et le serpent blanc tendit sa main gauche vers son allié qui n'hésita guère pour lui donner son propre glaive.

Aussitôt Aerdris bondit vers son adversaire qui lâcha son traditionnel beuglement de rage, puis la brute bondit à son tour vers le fou qui le chargeait. Le premier coup fut un magnifique moulinet de la hache de droite du guerrier, tentant de trancher le chevalier en deux depuis la tête aux pieds. Le serpent blanc esquiva assez aisément le coup et chargea l'ennemi qui était emporté par la puissance de son propre coup le rendant incapable d'esquiver assez rapidement la première attaque.

Si l'arme d'Aerdris avait été son katana habituel, le combat aurait été déjà terminé d'un simple coup d'estoc dans la gorge, mais ici le glaive n'était pas assez long pour permettre à l'ashenvan de frapper suffisamment vite pour éviter toute contre attaque, aussi le mercenaire préféra opter pour une stratégie plus sûr et tout aussi efficace.

Aussi la lame ne tenta même pas de mordre le torse de l’adversaire, ni même sa tête et se contenta de longer le manche de la hache pour frapper directement les doigts du colosse, qui se séparèrent assez aisément du reste du corps. Ceci força le barbare à lâcher son arme sans émousser pour autant son agressivité, semblant même produire l'inverse. Immédiatement le colosse frappa de sa seconde hache, un coup qu'Aerdris ne réussit à esquiver qu'en se laissant tomber en arrière.

Alors le barbare beugla de plus fort et bondit en l'air pour abattre son hache sur son adversaire en position de faiblesse. Mais la plus grande force du chevalier ashenvan était sans conteste son agilité et sa vitesse supérieure à la moyenne, aussi il esquiva sans attendre le coup en roulant sur le côté, puis se releva prestement pour faire face au combattant enragé qui chargeait maintenant comme un bœuf vers lui. Une nouvelle esquive suffit alors pour mettre un terme définitif au combat.

En effet, Aerdris était presque dos au mur, aussi en se jetant sur le côté, le gladiateur s'abattit avec une telle violence contre le mur qu'une large fissure apparut tout le long du sous terrain. Le colosse se tourna alors vers son adversaire et le scruta avec rage, alors soudain son regard se révulsa tandis qu'une mousse mêlant bave et sang s'expulsa rapidement de sa bouche, alors la brute s'effondra bruyamment pour ne plus bouger.

Alors le serpent blanc planta sa lame dans la nuque de sa victime pour s'assurer une victoire totale. Puis s'intéressa à nouveau au monde qui l'entourait. Remarquant alors seulement qu'Elézim avait disparut.

"Ne te fais pas kidnapper s'il te plait mon ami." Murmura alors un Aerdris amusé, mais légèrement inquiet.

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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyJeu 25 Fév - 15:54

« Mauvaise augure ! »


Aerdris et moi étions déjà revenus d’où nous nous étions enfui il y a quelque temps à peine. Les gardes ne tarderaient pas à nous rejoindre. Mais nous avions préféré revenir en éclaireur. Au cas les bandits auraient décidé d’abandonner le navire. Heureusement pour nous, et malheureusement pour eux. Ils semblaient que les rats étaient toujours là. Pourquoi ? Canon le barbarien était toujours là. Mais Aerdris voulait son combat, je lui tendais mon glaive. Et partais de mon côté, retrouver nos armes. Par chance, je trouvais l’armurerie rapidement, mais un homme était en train d’aiguiser une lame à l’intérieur. Je réfléchissais à un moyen de résoudre de problème. J’attrapais une pierre, et la lançais à ses côtés.

« Oh, qui est là ? »

L’homme arrêtait son manège et s’approchait de la sortie. Je l’attendais de pied ferme, bâton en main. Une fois à portée. Le coup se faisait retentir dans l’armurerie. L’armurier, ou peu importe ce qu’il était, s’écroulait sur le sol. Avec un air ahuri. Je pénétrais dans l’armurerie, et tirai le corps à l’intérieur. Bien, maintenant il fallait retrouver nos armes. Ce qui n’était pas bien difficile. Une fois cela fait, je me précipitais vers le lieu du combat. Et par ma grande surprise : Aerdris était assis sur le cadavre du barbariendutout raide mort. Je lâchais un petit rire et je le rejoignais.

« Tiens t’avais perdu ça me semble-t-il. »

Mais la rigolade ne durait pas longtemps. Un mouvement de foule se faisait entendre un peu plus loin. Les bruits de pas se dirigeaient vers nous. Sans doute la garde qui avait trouvé le premier passage. Mais le second n’allait pas tarder à l’être aussi. Je me positionnais arbalète en joue. Et Aerdris en position de combat. Les bandits commençaient à sortir de leur trou. Et certains, biens que surpris ricanaient en voyant deux pauvres âmes devant leur groupe.

« Tu prends lesquelles ? » Plaisantais-je.

Je tirais une fois vers le groupe qui avait commencé à stagner à la sortie de leur tunnel.

« Garde de Vesperia, rendez-vous ! » J’avais toujours voulu sortir une réplique de ce genre.

Bien entendu, les bandits rigolaient, que pouvaient faire deux hommes contre une dizaine de mécréants ? Et bien, mon objectif n’était pas le combat immédiat, mais de gagner du temps pour laisser la garde venir aider à l’arrestation, ou la mise à mort de ces criminels. Et quand on parlait du loup, trois gardes entraient dans la salle derrière nous, et on pouvait entendre les bruits de pas des autres gardes entrés de l’autre côté. Ils étaient faits comme des rats. Mais quelque chose clochait, du peu des bandits qui étaient devant nous, le noble et le chef des bandits étaient introuvables. Mort ? J’en doutais fortement. Mais ce qui était certain, c’est qu’un combat allait commencer, opposant la garde contre de vils hommes.

C’est ce que je pensais, mais heureusement pour eux, ou pour nous : ils jetèrent leurs armes. J’étais pour ainsi dire médusé devant cet acte. Avaient-ils eu un semblant de bonne volonté ? Toujours est-il que leur repaire était pris. Je soupirais, de fatigue et de soulagement à la fois.


« Aerdris, Vesperia te doit une fière chandelle ! »
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyLun 21 Mar - 12:05

Le reste de la situation se déroula étrangement à une vitesse proprement surprenante Tandis qu’une véritable horde, certes réduite à une dizaine de personnes après un décompte plus sérieux, apparut pour se jeter contre le mercenaire ashenvan, et son allié chasseur qui avait enfin décidé de réapparaitre, et s’était résolu à partager plus efficacement ses blagues, et accessoirement ses flèches.

Toutefois la seconde résolution fut moins évidente tandis que la flèche se plantait belle et bien dans un bandit, mais sans lui porter la moindre blessure mortelle. Sur le court terme tout du moins. Restait donc une bonne dizaine de bandits très énervés faisant face à deux combattants qui avaient déjà parcouru la ville dans tous les sens et commençait tout de même à dévoiler la fatigue qu’ils accumulaient.

« Je vais me contenter de la moitié si tu m’en veux pas. » Lâcha pourtant un Aerdris en vérité fort usé par cette journée qui s’était révélée extrêmement mouvementée.
Heureusement, le reste de la garde, certes plus proche d’une milice que d’une vraie troupe de soldats, apparut miraculeusement en piétinant tout sur leur passage avec la grâce d’un attroupement de fêtard albinos se découvrant une passion commune en la présence de serveuse fort charmantes, et d’une bonne dose d’alcool.

Alors les bandits, auparavant si sûr d’eux se jetèrent presque littéralement au sol avec un empressement fort comique. Aussi débarrassé de la menace, le serpent blanc rangea presque aussitôt son katana qu’il venait de récupérer pour se diriger vers son allié, et ami, le chasseur que tout le monde prend pour son frère. Tout ça pour la couleur des cheveux.

« Mais de rien Eli. J’espère bien que Vesperia va désormais me donner autre chose qu’une foutue chandelle. » La déclaration était à la fois teinté d’ironie et d’humour, mais les mots résonnaient comme bien trop de premier degré. Saloperie de fatigue.

« Maintenant si tu m’en veux pas, je vais avaler un morceau et dormir pour les trois jours suivants. Je compte sur toi pour défendre mon bilan sur cette affaire afin qu’ils pensent à m’offrir un petit quelque chose. » Étonnement, Aerdris semblait étrangement passer pour un individu uniquement intéressé par l’argent, et même si la chose importait pour diverses raisons, c’était surtout l’usure qui transparaissait dans les propos du mercenaire incapable pour l’heure d’enrober ses demandes de manière plus diplomate.

« Mais sinon mon ami, il faut que nous nous retrouvions plus tard pour discuter du bon vieux temps autour d’une bonne chope et avec moins de bandits à nos trousses. » Puis le serpent blanc ferma les yeux quelques secondes. « Mais d’abord dormir, et le plus longtemps possible. » Alors le mercenaire se détourna des myriades de soldats bien décidés à renverser tout ce qu’il était humainement possible de renverser et beugler à qui mieux mieux pour simplement prévenir de leur existence.

« Tu m’excuseras aussi auprès d’Agnor. » Ce loup semblait bien trop intelligent pour un animal aussi Aerdris avait pris l’habitude d’en parler comme à n’importe qui d’autre. Habitude idiote ou non cela n’avait jamais semblé déranger quiconque.

Puis le serpent blanc regagna la maison close, empocha la récompense pour s’être débarrasser des bandits, dévorant tout ce qu’il parvint à avaler et s’affala misérablement dans la chambrée qui lui était fourni. Une autre mission d’accompli.
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MessageSujet: Re: La vie est une folie, en profiter une bénédiction   La vie est une folie, en profiter une bénédiction EmptyLun 28 Mar - 21:03

« Repos ! »


Aerdris me paraissait fatigué, ça se voyait à sa façon de parler. Il allait droit au but sans prendre de gants, et surtout. J’étais autant fatigué que lui, je ne pouvais le blâmer. Je le remerciais une dernière fois avant de m’atteler à ma dernière tâche établir un rapport sur cette mission. Une fois les misérables en cages dans la prison, je m’asseyais sur une table et établissais mon bilan.

« Rapport n°2 : Mission : Pistage, infiltration et démantèlement d’un possible réseau organisé à Vesperia. Les soupçons de la Reine étaient justes. Le noble du nom de Varan le calme était bien de mèche avec le réseau de bandit sévissant à Vesperia. Aidé d’un ami mercenaire : Aerdris Daedran, nous avons pu découvrir la cachette de ces brigands. Ils étaient bien plus organisés que nous ne le pensions. Une arène, des couloirs souterrains. Mais grâce à une stratégie établit avec la garde de la ville et la vaillance de mon compagnon d’armes: La mission a été couronnée de succès. La plupart des bandits ont étés tués, ou emprisonner. Malheureusement, le noble et le possible chef de cette bande organisée sont introuvables. Volatilisés dans la nature. Je ne peux garantir qu’ils ne reviendront pas ici. Mais si ce jour devait arriver : Vesperia sera mieux organisée et prête à les accueillir.                                                                                                                                                Elézim Luville.»

Une fois mon rapport rédigé, je la laissais aux gardes, direction dodo maison, famille. La route n’était pas longue, mais la fatigue me faisait passer une seconde pour une minute. Je baillais toutes les cinq secondes. Autant dire que j’allais bien dormir après le diner. J’arrivais enfin en bordure de Vesperia, là je rejoignais mon domicile. Agnor vint à ma rencontre, il était déjà rentré donc. Je passais la porte d’entrée qu’une furie se jeta sur mon ventre, me faisant tomber à la renverse. Ma petite sœur ne tenait vraiment pas en place. On pouvait dire que c’était de famille. Enfin, je crois ? Je lui tapotais la tête et la posais à terre. Avant de lui faire des chatouilles.

Je m’étirais longuement. Et me dirigeais à l’intérieur de la maison. L’odeur indiquait que le repas était presque prêt. Mais je devais d’abord passer par la case interrogatoire. En effet, j’étais parti dans la matinée pour faire une filature, et je rentrais avec des blessures et un visage couvert de bleus. Tout ça n’allait forcément pas passer inaperçu aux yeux d’Aélia . . . C’est donc pendant près d’un quart d’heure que je m’expliquais avec des coups de casseroles sur la tête que se terminait ce supplice. Avant de passer aux petits soins. Je crois que c’est mon moment préféré. A ce moment je trouvais une lettre sur la table, qui m’était adressée. Enfin, deux lettres, la première me venait de la part d’Arialas, elle voulait nous voir moi et Aerdris dans quelque temps à Vesperia pour parler affaires. Et la seconde . . . La seconde était anonyme et son message me laissait de marbre.

« Rien n’est terminé, tout ne fait que commencer. »


Ce mot était signé VA. J’étais perplexe, que voulait dire ce message, de qui pouvait-il bien provenir ? Je laissais le mot sur la table, le repas était prêt et je ne voulais manquer pour rien au monde un repas de famille. Un des rares moments de paix dans une vie.
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