thaumaturgy — Isseya [100%]

INFOS GÉNÉRALES

Prénom : Isseya
Nom : Inconnu
Surnom : / 
Age : 22
Patrie d'origine : Des Ellès. 
Métier : Ancienne Haute Prêtresse. En principe, elle l'est toujours, mais son temple a été détruit et la majorité du clergé est mort, alors...
Classe : Mage de feu.
Arme : Tome de feu.
Personnage de l'avatar : Lailah - Tales of Zestiria

DESCRIPTIONS

I know I've got a big ego
I really don't know why it's such a big deal, though

Isseya est une jeune femme d'assez grande taille à la chevelure argentée levée en une immense queue-de-cheval. Ses yeux bleus, sa peau diaphane, sa chevelure d'une blancheur presque surnaturelle... on lui donnerait le bon Dieu (ou la Déesse) sans confession. Cette apparence lisse, Isseya se l'impose elle-même pour renvoyer une image immacculée, le but étant de correspondre au maximum à l'apparence pure de la Déesse. La perfection de l'artifice, intimidante et sans merci.

Elle arbore une expression avenante, aussitôt contredite par les mots qu'elle emploie, souvent acerbes ou autoritaires. Elle n'a pas ou peu de bagages, sa garde du corps portant la majorité des affaires la plupart du temps. Son tome de magie ne quitte cependant jamais son côté. Elle n'est pas très endurante physiquement, possédant l'ossature fine des mages, et préfère les belles robes aux armures. Lorsqu'elle est seule, ses sourcils sont légèrement froncés, comme si la jeune fille était en permanence en proie à un souci, une préoccupation.

I can't help that I need it all
The primadonna life, the rise and fall

Une prêtresse doit porter la parole de la Déesse et refléter celle-ci aux yeux du peuple. Isseya a été éduquée dans ce but depuis sa plus tendre enfance. Elle s'efforce de renvoyer une apparence immacculée en tout temps, en tout heure - même au milieu du marais le plus nauséabond ou de la forêt la plus profonde. Ce perfectionnisme s'étend aussi à ses suivants, desquels elle attend la même attitude. Elle vit dans la hantise de ne pas correspondre aux attentes qu'on a placées sur elle et ce comportement est devenu chez elle plus qu'une réflexe ; une obsession.

En toute occasion, elle est têtue et autoritaire. Elle apparaît comme quelqu'un d'assez égocentré, et s'exprime avec l'assurance de celle qui a l'habitude de se faire obéir (et qui a bien l'intention de se faire obéir). Elle est ainsi douée d'une sorte d'autorité naturelle et a toujours su se faire entendre des autres, sans avoir le besoin de taper du pied... la plupart du temps. Elle est plus ou moins dépourvue des capacités d'adaptation nécessaires à la survie en milieu hostile. Disons qu'elle ne s'attendait pas vraiment à voir son Temple -et donc son monde entier- s'écrouler du jour au lendemain... Heureusement, sa garde du corps est là pour lui éviter les basses besognes. Cela prouve que malgré son haut statut elle reste une jeune femme encore naïve, tout juste sortie de l'adolescence, et surtout qui n'a pas encore acquis totalement les préceptes de la vie d'adulte. Pourquoi se salir les mains quand quelqu'un d'autre peut le faire pour vous ?

Elle possède d'immenses facilités dans le domaine de la magie - ce qui la conforte dans l'idée qu'elle a reçu des grâces divines. Elle n'a jamais vraiment eu l'occasion de s'exercer hormis les tours de magie habituels, mais maintenant qu'elle voyage, elle a parfois l'occasion de s'entraîner. Il n'y a pas grand-chose d'autre à faire de toutes façons...

Même si elle peut se montrer passablement désagréable, Isseya n'est pas quelqu'un de méchant, quoiqu'un peu éloignée de l'idéal de sagesse et de paix qu'elle cherche à promouvoir. Bien que ses délires l'éloignent de la réalité et fassent d'elle une personne très centrée sur elle-même, elle est sensible à l'injustice et la détresse d'autrui. Mais une petite partie d'elle accomplit aussi ces bonnes actions pour sa satisfaction personnelle. Quelque part, en aidant autrui et en accomplissant de bonnes actions, Isseya désire se convaincre qu'elle n'est pas si mauvaise que ça. Ces basses émotions ne correspondent pas avec l'image vertueuse qu'elle tente de donner, et elle en est consciente... Cet égocentrisme et sa volonté de servir la Déesse cohabitent en elle et guident tour à tour chacune de ses actions. 

Quelque part dans le fond de son esprit, un minuscule, microscopique pan de son esprit se demande si le jeu en vaut réellement la chandelle. Elle a vu la mort de près pendant le Cataclysme et cela ne correspond pas avec l'image qu'elle se fait de sa Déesse ; est-ce qu'un être qui n'est qu'amour et compassion causerait autant de souffrance dans son sillage ? Cependant, Isseya préfère laisser cette réflexion au placard, ou du moins la ranger dans la zone du déni. Le doute est un compagnon bien embarrassant dont il vaut mieux se séparer avant qu'il ne prenne trop ses aises.


C'était quelqu'un d'assez riche et connu avant le Grand Cataclysme, vivant sur le dos de son Culte, et elle s'attend à ce que les gens la traitent avec les égards qu'elle mérite même au fin fond de la campagne la plus éloignée. Comme vous l'aurez deviné, cela arrive rarement. Si elle est très instruite sur certains sujets, elle reste aussi ignorante qu'un bébé sur d'autres. Cependant, elle reste tout à fait capable d'offrir une fausse façade à quelqu'un avec la même insouciance si cela peut servir ses intêrets - ou ceux de la Déesse. 

Selon elle, le Cataclysme est la conséquence d'années de corruption et de guerres, la juste fureur de la Déesse. Isseya ne tient pas trop à la réveiller de nouveau ; même si son amour envers sa Déesse est immense, il est maintenant également empreint de crainte, bien qu'elle ait du mal à l'admettre. Sa foi va plus loin encore : la Déesse l'a épargnée pour qu'elle aille répandre Sa parole de par le monde. Ayant échappé à la mort dans des circonstances quasi miraculeuses durant le Cataclysme, il n'est pas étonnant qu'elle soit arrivée à cette conclusion.
Son principal but est donc de s'efforcer à redorer le blason de la Déesse aux quatre coins des Ellès. Elle veut reconstruire un Clergé libre de corruption, et surtout, de l'influence de dirigeants. Tout le monde étant sur un pied d'égalité devant la Déesse, elle ne se préoccupe pas de politique, se jugeant au-dessus de ce genre de considérations.


 

HISTOIRE

Le Culte dans lequel Isseya fut élevée était l'un des plus ouverts et des plus rigides à la fois. Dans le temple, les prêtres et prêtresses étaient sur un pied d’égalité dans leurs relations, et face à leur Déesse. 

Les apprentis vivaient dans la pureté, dans la discipline et dans la dévotion et n’avaient aucun manque puisqu’ils ne connaissaient pas grand-chose. Se dédier à la Déesse était le but de leurs vies entières. Dès son arrivée, on remarqua son talent pour la magie. Les magiciennes, particulièrement, étaient particulièrement rares et aptes à accéder au rôle de Haute Prêtresse, de par le don de magie qu'elles possédaient qui était un cadeau de la Déesse. Isseya fut donc une favorite dès qu'elle entra au Temple. Elle fut protégée, choyée, et surtout, on lui fit comprendre qu'elle était spéciale et qu'elle devait chérir son don. Rien ne devait être laissé au hasard pour une potentielle future Haute Prêtresse. On lui assigna une jeune garde du corps, Mathilde. Les deux jeunes femmes s'entendaient bien, et Isseya comprit bien vite qu'elle pouvait donner toutes sortes d'ordres à cette dernière. Elle était chargée de sa protection et, de ce qu'elle avait compris, Mathilde serait punie si jamais il lui arrivait malheur lors de ses rares sorties.

Car Isseya vivait une existence cloîtrée. Au Temple, chaque journée se ressemblait. Deux heures avant l’aube, les apprenties se levaient pour la première prière. Puis, après l’entraînement et le déjeuner, des Prêtresses leur enseignaient la liturgie durant trois heures. Ensuite, elles retournaient aux prières. Puis, après dîner, elles se réunissaient dans la grande bibliothèque qui jouxtait le bureau de la Haute Prêtresse pour lire les textes conservés à l’abri. On leur avait appris à lire, à écrire, à compter. Et, si elles le souhaitaient, elles pouvaient également s’adonner à l’art de leur choix, à condition qu’il ne soit pas trop bruyant. 



Ce qu’Isseya ignorait, c’est qu’avec la récente conquête d'Oguld par le Tyran Pourpre, les projets concernant le clergé avaient changé. Du jour au lendemain, le Temple fut fouillé, certains textes furent réécrits, certains livres brûlés, les prières modifiées pour transformer les propos de la Déesse. 
Désormais, on apprendrait aux apprentis le bénéfice des guerres menées par le Tyran. La Haute Prêtresse de l'époque tenta de s'y opposer ; elle disparut mystérieusement le jour suivant. Même Isseya, qui faisait ce qu'on lui disait sans faire d'histoires, remarquait la corruption s'infiltrer dans son Culte. 
Ainsi, lorsqu'elle prit seize ans, ou du moins lorsqu'il fut question de les fêter puisqu'il avait été impossible d'en connaître la date avec précision, elle endossa le rôle de la nouvelle Haute Prêtresse.

Elle fut le pion du clergé durant ces années, durant lesquelles l'église s'enrichit considérablement grâce aux faveurs du Tyran. Tenant trop à sa peau pour dire quoi que ce soit, Isseya endossait le rôle à la perfection. Elle donnait les prières, recevait des confessions, regrettant silencieusement le temps où le culte dans lequel elle avait grandi n'était pas prisonnier de la politique. Elle fut respectée et ne causa pas de remous, et cela suffisait au clergé puisqu'elle ne semblait pas vouloir s'opposer à l'influence que le Tyran avait sur le culte. Ses rares sorties et apparitions publiques étaient contrôlées, et Mathilde était toujours à son côté, bien qu'elle se soit jamais vraiment intéressée à ce que faisait la jeune chevalière à côté de ça.


C'était une journée habituelle, et Isseya venait de finir de donner l'office. 
Elle longeait l'immense couloir baigné de lumière, éclairé par les immenses vitres ouvragées qui faisaient la fierté du Temple. Elle se dirigea vers la bibliothèque pour sa lecture avant l'heure du repas et réprimanda un servant car elle avait vu une saleté sur les vitraux. Tout d'un coup, elle s'interrompit et leva la tête. Il lui semblait avoir entendu un... grondement dans le temple. La détonation qui retentit alors plongea paradoxalement le monde dans le silence alors que les immenses vitraux du Temple éclataient en mille morceaux. 

Isseya se couvrit le visage de ses bras et se recroquevilla contre le mur opposé. Quand elle rouvrit les yeux, une énorme aile membraneuse, plus grand que tout ce qu'elle ait jamais vu, frôlait à nouveau le Temple. La bourrasque causée par ce simple mouvement s'engouffra dans le couloir et fit voler les éclats de verre qui, par chance ou miracle, s'éparpillèrent en épargnant la jeune femme.

La servante qui gisait au sol n'avait pas été aussi chanceuse qu'elle. Elle la secoua de ses mains tremblantes, mais l'état de son visage l'en dissuada. Isseya déploya un immense effort pour ne pas recracher ses entrailles et se releva en tremblant de tout son corps. Puis le Dragon tourna la tête et cracha une colonne de flammes dans le couloir. L'atmosphère devint asphyxiante alors que les ouvertures béantes des fenêtres laissaient passer des flammes bien décidées à la calciner vivante. Isseya courut dans le sens opposé, comme elle n'avait jamais couru, jusqu'à la nef principale.

A peine venait-elle de la franchir qu'une première colonne s'effondra dans une explosion d'étincelles. Le Temple était un chaudron de flammes sans issue. Une nouvelle explosion dans le volcan porté à blanc qu'était la Nef projeta toute une colonne en marbre bientôt rejointe par la statue de la Déesse qu'elle soutenait. Des personnes en robe gisaient au sol. Elle n'en reconnut aucune, la fumée masquant l'univers autour d'elle. Elle tenta d'appeler quelqu'un qui courait en criant, mais sa voix mourut dans sa gorge et une toux âpre la prit. Il fallait s'échapper d'ici.

La partie droite de la nef était encore en bon état et Isseya s'engouffra à travers un petit couloir, menant normalement vers une chapelle. Un charbon ardent tomba sur son épaule et elle le chassa d'un geste, franchissant les couloirs que les flammes n'avait pas atteints à toute allure. Si le passage ne s'était pas effondré sur lui-même après l'attaque de la bête, elle était sauvée. Elle progressa jusqu'à atteindre une petite chapelle qui servait de salle de lecture et, la peur serrant son estomac, déplaça une petite dalle. Un déclic retentit à l'autre côté de la salle et Isseya ne perdit pas de temps pour s'engouffrer dans le petit passage. Isseya connaissait chaque chemin, chaque recoin du Temple où elle avait grandi, et remercia silencieusement les architectes qui avaient pris soin de creuser ce passage secret. Le précédent Culte qui l'occupait avait été fait prisonnier à l'intérieur du Temple lors d'une guerre et avait fini par y mourir de faim faute de sorties adéquates. Elle se préoccupait peu de détails historiques en progressant dans le couloir exigu, espérant à chaque instant que sa progression ne soit pas interrompue par un éboulement. Elle finit par sentir la température de l'air changer, et une volée de marche à ses pieds. Isseya la grimpa à toute vitesse et poussa la trappe vers l'extérieur en forçant.

La sortie donnait sur une rue éloignée d'Oguld, mais personne n'aurait su dire la différence tant elle était ravagée par les flammes. La Capitale était devenue une fournaise, et dans le ciel, aux yeux de tous, une immense créature semait la destruction. Un avertissement de la Déesse.

Le Cataclysme avait décimé l'écrasante majorité du clergé, et Isseya était portée disparue. Isseya, elle en était persuadée, aurait dû mourir dans ce couloir, criblée d'éclats de verre comme cette pauvre servante. Mais la Déesse l'avait épargnée. Nul ne pouvait expliquer ce miracle mais le peu de membres du clergé restant s'étaient accordés à dire que la Déesse avait, par là, salué cette âme qui avait été formée par le Temple et ainsi leur prouver que le Culte lui étaient cher... Mais elle avait une autre idée sur la question. Le monde était aveugle et sourd à l’amour de sa Déesse. Elle l'avait voulue saine et sauve pour répandre Sa parole et empêcher un second Cataclysme.

C'est avec Mathilde qu'Isseya quitta les ruines d'Oguld. Elles n'avaient nulle part où aller, mais elle ne doutait pas un instant qu'il s'agissait d'un commencement meilleur.




 

QUI ETES-VOUS DERRIÈRE L'ECRAN ?

Prénom : Loutre agile 
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Passions : L'illustration, le dessin, les jeux vidéo.
Connaissez-vous Fire Emblem ? : Oui, Fire Emblem 9/10 est laaargement mon favori *_*
Comment avez-vous connu le forum ? : Top-site
Un petit mot pour la route ? : J'ai mentionné une Mathilde dans mon histoire, elle arrive ♥