Caros Arda [En cours]

INFOS GÉNÉRALES

Prénom : Arda 
Nom : Caros
Surnom :  
Age : 31 ans 
Patrie d'origine (s'il en a une) : Ashenwall  
Métier : Mercenire 
Classe : Soldat
Arme : Lance
Personnage de l'avatar : Nom - Provenance.

DESCRIPTIONS

Description physique (Libre) :

Décrivez votre personnage, sa taille, son poids, la forme de son visage, sa posture, sa voix si vous le désirez. Laissez libre cours à votre imagination. 

Description du caractère (Libre) :

Décrivez les manières d'agir de votre personnage, ce qu'il aime, ce qu'il déteste, ses qualités, ses défauts, ses peurs, ses rêves. Là encore, amusez-vous !

HISTOIRE (LIBRE)

"J'entend tout le monde se plaindre à propos de ce cataclysme alors je dois bien être le seul à voir ça comme une aubaine"


Un grondement sourd faisant trembler la terre elle même et s'effondrer les plus imposantes constructions humaines voila ce que fût le cataclysme mais ce qui m'a le plus marqué c'est cette chaleur accompagnée d'une abominable odeur de charnier. Lorsque je pus émerger des ruines ce fût pour contempler les vestiges de ce qui était encore une fière cité quelques heures auparavant. Il ne subsistait plus que pleurs et cendres, tragédies et vies brisées du moins pour le commun car pour moi la vie prenait un nouveau départ sous de bien meilleurs hospices.

ACTE I

Lorsqu'on mène une vie de mercenaire il y a peu de règles à respecter mais pour celles qui existent, il faut montrer la plus grande déférence. A savoir ne jamais prendre la vie de son employeur. C'est mauvais pour les affaires et cela à la fâcheuse conséquence de faire passer du statut d'épée à louer à celui de vulgaire bandit bon pour la potence et la première règle pour un bandit c'est de ne pas se faire attraper.....Il faut croire que je suis mauvais avec les règles.


Cela aurait dû être un contrat comme un autre pour un petit nobliau. L e bougre voulait imposer son autorité sur des terres que le tyran pourpre lui avait octroyé après une conquête mais l'ancien seigneur dépossédé n'avait pas entendu cela de cette oreille. Il avait battu la campagne et monté sa propre petite armée avant de s'établir dans un vieux fort à l'abandon. Bon soyons franc, c'était essentiellement du pécore armé de fourches et bâtons mais il y avait quelques vétérans parmi eux pour les mener, rien d'insurmontable et la prime promettait d'être grasse. 
Je faisais alors partie d'une petite troupe de mercenaires. De bon gars sachant manier une lame et ayant assez de jugeote pour ne pas se faire trucider au premier combat venu. A vrai dire je m'étais même pris d'affection pour la plupart, dans la mesure où l'on peut s'attacher à quelqu'un lorsqu'on a pour vie une succession de batailles. Pour cette campagne, notre employeur n'avait pas lésiné sur les moyens puisqu'en plus de la notre il avait recruter plusieurs dizaines de compagnies de soudards.


Tout se déroula comme prévu en réalité, pas d'embuscades ou de coups fourrés mais une petite bataille aux abords du fort où les troupes rebelles se débandèrent rapidement. La nuit venue nous festoyâmes abondamment grâce aux réserves trouvées dans le fort, la bières coula à flot tandis que plus d'un finissait par tomber dans un coma bienheureux en pensant à la récompense du lendemain. A la manière dont je raconte on pourrait imaginer que je n'en fis pas parti, que je ne bus pas au point de perdre ma lucidité. Il aurait mieux valu mais je fus le premier à finir étalé dans mon vomi et mes camarades me roulèrent sous un chariot pour cuver, un geste sans conséquence mais qui me sauva la vie lorsque cet enfoiré de noble passa à l'action.


Lorsque je repris conscience ce fut réveillé par des cris et le fracas des armes. Mon crâne bourdonnait et me faisait un mal de chien, je tentais de me lever pour me cogner contre le ventre du chariot ce qui n'arrangea pas la douleur. Massant mon front endoloris je découvris une main ensanglanté à mes pieds, jetant un coup d’œil je tombais nez à nez avec le visage sans vie de l'un de mes compagnons. Le choc me fît brutalement revenir à la réalité, les cris et les flammes qui ravageaient le campement, des silhouettes qui à la lueur des tentes en feu s'affrontaient dans de mortelles étreintes. Néanmoins à y regarder de plus près il s'agissait d'un massacre et non pas d'une bataille, des hommes en armures attaquaient les mercenaires au côté duquel j'avais combattu plus tôt. Ils étaient désarmés pour la plupart ou dévêtues et tentaient de fuir ou de se défendre pour les plus courageux mais en vain. Une voix familière non loin du chariot brisa ma contemplation horrifiée.


-Je m'attendais à plus de professionnalisme de votre part, les casques noirs sont pourtant renommés pour leur taux de réussite.
-Et cela sera une réussite messire, n'ayez aucun doute là dessus car nous ne laisserons pas le moindre d'entre eux en réchapper. Notre chef a pris lui même le commandement des opérations.
-Vous feriez bien d'aller le rappeller à Redford dans ce cas car le moindre témoin pourrait devenir une gène conséquente aussi bien pour moi que pour vous.


Je reconnaissais cette voix à la fois hautaine et criarde, la voix qui nous avait offert cette mission, qui nous avait promis de l'or en quantité, la voix de cet enfoiré de noble. Je connaissais tout aussi bien les casques noirs du moins de réputation, une compagnie de mercenaire réputée menée par le chevalier noir Redford. Un homme dépeint comme impitoyable mais également l'une des plus fine lame de l'Empire ainsi qu'un meneur né. J'étais dans le métier depuis trop longtemps pour ne pas comprendre ce qu'il se passait, plutôt que nous payer notre employeur s'assurait de nous éliminer au moment le plus opportun pour n'avoir qu'une seule compagnie à remercier. Ma main se porta par réflexe à ma ceinture pour ne trouver que le vide, mes compagnons m'avaient probablement désarmé pour que je ne me blesse pas dans mon sommeil. Cette ultime attention cristallisa ma fureur, mes dents se serrèrent tandis que je contemplais le visage de mon défunt compagnon. Un jeunot qui avait rejoint le groupe depuis moins d'un mois et que j’entraînais au maniement de la lance. Il s’appelait Peter et était probablement mort en venant m'avertir, il tenait encore l'arme qu'on lui avait offerte. Sans un mot je saisis l'arme et fit une roulade pour surgir de sous le chariot et dans un même élan m'élancer vers les voix. 


Il était là sur un cheval encadré de quelques casques noirs, cet enfoiré de commanditaire. Je pus lire la surprise puis la peur qui se succédèrent dans son regard avant qu'il ne pousse un cri d'appel à son escorte. Les cavaliers s'élancèrent vers moi sans réaliser leur erreur, en s'éloignant ils m'offraient  un champ parfaitement libre. Je pris appui et la lance fusa à travers la nuit pour se loger dans le torse du noble qui décolla de son cheval pour se ficher dans le sol quelques mètres plus loin, il était mort sur le coup. Les cavaliers stupéfaits stoppèrent leur course puis reportèrent leur attention sur moi mais sans faire mine de charger. Une douleur me transperça le dos me forçant à tomber à genoux. J'entendis un hennissement derrière moi suivi d'un bruit métallique comme si une masse d'acier venait de toucher terre, une ombre en armure tenant une arbalète me dépassa pour se poser devant moi.


-C-commandant Redford ! Nous n'avons rien pu faire, il a surgit de nul part comme s'il nous attendait en embuscade.
-Ce qui est fait est fait, il est temps de penser au prochain coup et de limiter la casse.


Mon regard se leva pour contempler le visage de l'homme qui avait éxécuté ce carnage. Je n'eus le temps que d'apercevoir une balafre traversant un œil mort avant que son poing caparaçonnée ne fracasse mon visage m'envoyant dans l'inconscient.

QUI ETES-VOUS DERRIÈRE L'ECRAN ?

Prénom : Florian
Age : 24
Sexe  : Phoque hermaphrodite
Passions : Florian
Connaissez-vous Fire Emblem ? :24
Comment avez-vous connu le forum ? :Phoque hermpahrodite
Un petit mot pour la route ? : Florian 24 phoque hermaphodite