"I only have Hatered left inside me..." - Deklan [TERMINE]

Infos Générales

[url=#28144490]Prénom[/url]: Deklan
Nom : [inconnu] il prendra le nom de la personne qui aura le cœur de l'adopter, et en qui il aura une confiance aveugle
Surnom : L'enfant sauvage. Deklan à grandit seul dans une foret durant quatre ans et n'a été en contact avec la civilisation que lors de sa rencontre avec "son" homme.
Age : 10 ans
Patrie d'origine (s'il en a une) : Les Ellès
Métier : L'homme ayant élevé Deklan entre ses 8 et 10 ans était un assassin. Il a donc fait de Deklan son apprenti et l'a entraîner à tuer de manière rapide, précise et silencieuse le plus tôt possible.
Classe : Soldat
Arme : Couteaux
Personnage de l'avatar : Ciel Phantomhive – Black Butler

Descriptions

Description physique:

    Le vois-tu, ce petit être pathétique assis là ? Il lève vers toi un regard étrange, mêlés du bleu froid des profondeurs océaniques et du violet inquiétant des ténèbres... Un regard inquiétant et pourtant tellement vide. Le regard d'une personne qui en a trop vu, qui a trop vécu... Un regard voilé par la douleur, la solitude et l’incompréhension... Un regard en partie caché par le noir bleuté de ses cheveux, sale de crasses, de boue et de feuilles ; des cheveux longs qui n'ont sans aucun doute jamais été coupés. Une bouche fine et gercé tente de former des mots, bégaie, réessaie, et laisse finalement échapper un râle roque et pourtant douloureux à entendre. Un râle d'animal blessé et apeuré.

   Il tend vers toi une petite main fine, chétive, avec des doigts sales et des ongles crasseux, recouverte de la même peau pâle et diaphane que son visage. La main tremble, les doigts s'ouvrent et se referment[url=#33626643] successivement[/url]... Il a besoin d'aide.

   Oui, ce petit être de chair et d'os recroquevillé au milieu de ces ronces, enveloppé dans ce qui semblait auparavant être des vêtements de toiles dégrossit ; ce petit être pathétique et malade qui jette vers toi un regard d'espérance et de peur non contenue, des larmes emplissant ses yeux vairons ; ce petit-être, famélique et affamé ; cet enfant abandonné, cet enfant sauvage et livré à la nature... Il à besoin de toi.

Description du caractère :

   Cet enfant, si tu apprend à le connaître, tu te rendra[url=#94576283] compte[/url] que, plus qu'un animal sauvage et effrayé, il est avant tout humain. Seulement un humain trop souvent abandonné et n'ayant plus confiance en personne, un humain trop effrayé pour accordé une place aux Hommes dans son cœur, un humain trop souvent trahis par le rejet...

   Tu apprendra qu'il déteste les hommes autant que le feu déteste l'eau. Les Hommes lui font peur. Les Hommes font mal, ils blessent, ils brûlent, ils torture, ils sont cruels et assassins, ils abandonnent... Tu verras qu'il a envers la race humaine une opinion que seul[url=#94822054] une rencontre[/url], une VRAIE rencontre, pourrait changer... Tu te rendras compte qu'il est réservé et asocial, colérique et émotif, énigmatique et très hésitant envers tout et tout le monde...

   Mais si tu sais passer outre, si tu sais lui montrer ton amour et ta compassion, si tu sais te montrer doux et ferme à la fois, tu comprendras qu'en dessous de cet carapace sauvage se cache un petit-être blessé par les abandons, par la vie elle-même... Juste un petit garçon perdu, n'appartenant à aucune patrie, à aucun pays, à aucune famille ; un petit garçon doux et fragile, un petit garçon honnête et attachant, autonome et aimable, un petit garçon au cœur pure cherchant seulement à vivre comme tout petit garçon de son âge devrait vivre. Un petit garçon en mal d'amour et de tendresse...

   Puis, si enfin il t'accepte, si tu l'accepte aussi, tu apprendra que ses peurs sont futiles mais valables. L'obscurité l'effraie autant que la solitude et tu te rendra compte qu'il est, d'une certaine manière, très collant. Ne t'effraie pas si un petit corps vient se glisser sous tes couvertures la nuit, ne t'effraie pas si tu te sent épié lorsque tu prépare le repas, si tu te sent suivi en permanence...

   Enfin, tu te rendra compte qu'il n'ose pas. Jamais cet enfant ne te regardera dans les yeux. Il t'observera d'en bas, les couleurs intrigantes de ses yeux perçant à travers les cheveux de sa frange. Il ne parle pas beaucoup non plus, ça tu le remarqueras aussi. Il reste silencieux, n'exigeant jamais rien et se contentant de ce qu'on lui[url=#28315229] offre[/url]... La discrétion est aussi un de ses maîtres mots.

Histoire

Jour 1.
   Je l'ai ramené à la maison... Un enfant pas plus haut que trois pommes et pas plus âgé que huit ans. C'est un peu inquiétant...En plus, il est malade, très malade. Il tousse énormément et à beaucoup de fièvre. Il n'a même pas résisté lorsque j'ai soulevé son corps fétiche dans mes bras... Je ne sais pas s'il passera la nuit. Ah ! Ce serait trop bête. Je doit tout faire pour le sauver !

Jour 2.
   La fièvre est toujours là. Cette nuit je n'ai pratiquement pas dormi. Il à déliré. Il à crié, il a mordu, griffé, grogné, feulé... Puis il est mort. Enfin, seulement une seconde. Son corps maigre et fragile est retombé sur la paillasse avec le bruit mate d'un corps mort. Ses joues rouges se sont éteintes et son souffle heurté et difficile s'est arrêté. Comme son cœur. Mais il s'est réveillé. Il a ouvert ses yeux intriguant en grands, à pris une grande bouffé d'air et son souffle heurté est[url=#10139722] revenu[/url]. Il a pleuré, il à crié, il s'est rendu malade puis, épuisé, il s'est endormi.
   Son réveil à été difficile. Il ne mange pas. Il ne peut pas. Je ne sais combien de temps il à passé là-bas, dans cette immense foret sombre, mais son estomac est bien trop petit pour contenir ce que j'ai d'abord voulu lui faire avaler. Un morceau de pain trempé dans la soupe à finalement suffit. On y arrivera, petit à petit.

Jour 6.
   Il va mieux. Il mange, il dort, il me regarde. Souvent. J'ai l'impression qu'il à peur de moi mais que je l'intrigue quand même, tout autant qu'il m'intrigue. J'ai eu le temps de me poser beaucoup de question. D'où vient-il ? Que faisait-il dans cet foret ? Depuis combien de temps y était-il ? Que s'est-il passé pour qu'il s'y retrouve ? Qu'a-t-il vécu d'aussi horrible pour lever vers moi un regard vide quand à la place une innocence enfantine devrait s'y refléter ?

Jour 30.
   La curiosité me ronge. Je lui ai demandé. Mais il ne parle pas. Il ouvre la bouche souvent, comme si des mots tentaient d'en sortir mais qu'il ne les connaissait pas... J'en viens à me demander s'il n'est pas muet. Ou bien... Mais bon sang, est-ce que cet enfant sait au moins parler ? J'en doute...
   J'ai donc fait des recherches. Voici ce que j'ai découvert:
        1 – Le tyran pourpre à fait massacrer plus de 70 familles ces dix dernières années.
        2 – Certains membres de ces familles ont réussit à s'échapper.
        3 – Selon les rapports, peu d'enfants se sont échappés mais certains restent introuvables. Présumés morts par 
             l'armée du tyran pourpre.
   J'ai alors tirés des hypothèses de mes recherches :
        1 – Il a été abandonné par ses parents suite à l'arrivé de la tyrannie.
        2 – Il n'a jamais été voulu. Abandonné.
        3 – (peu probable mais plausible) Il est l'un des enfants rescapés du massacre. Il s'est enfui et s'est 
              retrouvé seul. L'instinct à repris le dessus.

Jour 60.
   Les actions ne mentent pas. Il griffe, il siffle, il mord, il crache... Il marche debout mais voûte. Il est sauvage. Rescapé du massacre, abandonné de la nation, rejeté par la tyrannie. Il est difficile à apprivoisé. Mais j'y parviendrais. En tout cas, jusqu’à aujourd'hui, il n'a pas tenté de s'enfuir.

Jour 105.
   Aujourd'hui il est sortit. Il s'est échappé mais est vite revenu en courant. Il avait peur. La foret qui l'avait autrefois accueillit n'était pour lui plus qu'un bois sombre et solitaire. Il commence à parler. Un peu. Il se rappel comment faire, les sons se forment, il les laissent glisser sur ses lèvres et les apprivoises comme moi je le fait avec lui. Mais il reste sauvage. Il s'exprime par petit bruits que j'ai appris à décrypter.
     Il en va de même pour les expressions corporels. Je m'adapte et il essaie de faire des efforts de langages. Je lui apprends. Il m'aime bien aussi. Il est collant mais pas trop. Il me suit, je le vois. Il se cache derrière les murs quand je le laisse dans la pièce centrale pour aller préparer le repas. Il me surveille du coin de l’œil. Il déteste se sentir seul. Et il a peur.

Jour 308.
   Ça y est. J'ai réussi. Nous avons réussi. Il parle, il mange, il s'habille, il s'exprime... Il reste un enfant sauvage mais ne l'est plus tellement avec moi. Aujourd'hui je l'ai emmené chasser. Il va bientôt avoir 9 ans et les temps se gâte. Le tyran pourpre se déchaîne et les personnes "clean" sont en danger tout autant que les mercenaires. Il doit apprendre à se débrouiller seul ! Ah ! Quel ironie quand on sait que c'est ce qu'il a fait durant plusieurs années. Il se débrouille bien au couteau. Il est agile, rapide et concis dans son travail. Il deviendrait un vrai petit assassins si je lui apprenais...

Jours 365.
   J'ai décidé de l'entraîner. Il est en partie animal alors je n'ai pas de scrupule. Il tue un cerf de sang froid, il fera pareil pour les hommes. Il doit savoir gagner sa vie tout autant que la défendre. Il n'y a aucun autre boulot que celui d'assassin pour cela. Il est vif, petit et sait réfléchir quand il le faut.

Jour 487.
   Aujourd'hui, il à tué son premier homme. Je crois que je commence à regretter... Il à bien travailler, je n'ai rien à dire là dessus. Mais je ne pensais pas qu'il réagirais ainsi par la suite... Je l'ai vu vider le contenu de son estomac suite à cela et je me demande si, malgré sa haine pour les hommes, il ne les aimerait quand même pas un minimum... Je suis peut-être aller trop loin... et il est déjà trop tard pour faire demi-tour... 

Jour 492.
   Cinq jours. Ça fait cinq jour qu'il s'est enfermé dans la remise et qu'il n'en sort pas. Il ne mange pas, il ne boit pas, il ne bouge pas. Non, il reste juste planté là, les bras resserré autour de ses genoux et la tête plongé entre ses bras frêles. Hier, j'ai eu le malheur de plonger mon regard dans le sien... Ce que j'y ai vu m'a déchirer le cœur... Ou plutôt ce que je n'y ai pas vu. Oui, il avait le regard vide. Ce même regard vide que celui qu'il avait lorsque je l'ai sortit de l'enfer de la foret...
   Je m'en veux tellement de lui avoir fait subir cela. Il n'était pas prêt, ce n'est qu'un enfant. Un simple enfant. Et pourtant, il est tellement mature et responsable que je n'ai pas prêté attention à cela... Je serais le seul à blâmer si cet enfant devient un monstre...

Jour 720.
   J'ai très peu de temps. Il arrive. Je le sens, les animaux s'agitent et s'enfuient... Même Deklan agit bizarrement. Le sent-il lui aussi ? Peut-être bien.
   J'écris ces dernières lignes pour toi mon fils (parce que oui, je te considère somme tel). Je suis désolé d'avoir fait de toi ce que tu es devenu quand ton seul souhait était d'être un enfant normal... Je t'aime tellement... Désolé, désolé, désolé, désolé...

A toi, mon fils, que la Déesse à mis entre mes mains.              

[Vous qui lisez ces notes, ne lui en veuil...     

   Les mémoires s'arrêtent là. Le reste du carnet de cuir avait été brûlé par les flammes rouges du dragon. Deklan, qui avait été nommé ainsi par l'homme qui l'avait recueillit, referma le journal sur lequel s'alignait la fine écriture de SON homme sans pouvoir la déchiffrer. Il avait alors dix ans et plus aucune famille. Le Hameau avait été brûlé et sa seule solutions était la foret. Encore.
   Un brusque retour des choses. Le froid, la faim, la peur et la solitude... La douleur. Deklan allait de nouveau faire face à tout ses démons et n'avait cette fois plus aucun moyens de s'en sortir. Il était seul, peut-être poursuivis par cette immense bête à écaille, effrayé et blessé.
   Il se rendit compte que, finalement, la foret n'était pas si sur quand une épaisse fumée noire lui prit la gorge, pénétra ses poumons. Du feu, de la terreur, des blessures, des brûlures... Deklan avait vu la mort de près et cherchait maintenant à s'échapper de la foret, pris dans les cercles vicieux des flammes qui l’empêchait toujours plus d'avancer.
   Finalement, éreinté après une folle course lors de laquelle il avait réussi à échapper tant bien que mal au flammes, le corps couvert de coupures et de brûlures, le cœur au bord des lèvres, il s'effondra au milieu de nul part.

Qui êtes-vous derrière l'écran ?

Prénom : Sillian est de retour, pour vous jouer un mauvais tour ! Mwhahahahaha
Age : 18 ans
Sexe  : Je suis un Evoli couplé à un Canartichau et ressemblant à un psykokwak asexué XD
Passions : Manga, littérature, animé, RP, Comics, films, musiques, ordi, ordi, ordi, ordi... Oups, je crois que je l'ai répété plusieurs fois xP
Connaissez-vous Fire Emblem ? : Nop ! XD
Comment avez-vous connu le forum ? : Par une rapatriée d'un autre Forum XD – une amie à moi
Un petit mot pour la route ? : Travelooooooooo, une femme avec un cadooooooo ~
                                                Travelooooooooo, y'a deux cerise sur'le gatoooooo ~